250 000 offres d’emplois non pourvues en Suisse La France, elle, est toujours en quête du remède au chômage systémique »… 2,1 % de chômage en Suisse, soit 98 000 chômeurs pour une population de plus de huit millions d’habitants. Ça pique ! L’économie helvétique tourne à plein régime, à tel point que les entreprises sont confrontées à la pénurie de la main d’œuvre qualifiée 250 000 postes ne trouvent pas preneurs. Qui peut faire mieux que 2,1 % de chômage? Pas la France en tous les cas. Les mesures d’assistance inégalées au monde ne favorisent ni l’embauche, ni l’envie de travailler. La politique en Suisse est entièrement vouée à l’économie. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle porte ses fruits, même si elle se fait au détriment d’une politique sociale aux antipodes de celle si trop généreuse de la France. Ceci dit, une Suisse florissante c’est une Suisse qui créée des emplois pour son industrie manufacturière, ce dont est privé notre pays de services », c’est aussi une Suisse qui ne compte pas les heures hebdomadaires travaillées, 43h en moyenne. Tour de passe-passe Notre pays hyper-politisé, hyperadministré se traîne son boulet depuis des décennies sans que les dirigeants de droite, de gauche, des centres aléatoires n’entrevoient une solution. Manque de visions ? Pour beaucoup certainement. Les maux sont plus vastes trop de clivages, trop de corporatismes, trop d’ankylose dans les articulations du pouvoir plus assidu à préserver ses privilèges que de tracer une ligne ferme pour sortir du bourbier. En attendant les Français-es des classes moyennes et inférieures à qui les leviers de leur destin ont été peu à peu retiré, végètent dans une sorte d’état d’esprit de soumission délétère. L’économie d’entreprise semble la cinquième roue de la charrette sur qui reposerait irréductiblement le développement du pays en termes de richesses abondant le secteur des services. Le choix de les couvrir par l’emprunt a été décidé en haut lieu, soit ! Les investisseurs dits institutionnels » perfusent la France. Une perte d’indépendance financière qui profitent aux prêteurs mais qui pénalisent les Français en oblitérant un avenir radieux ». Redonner du sens Libérer le travail, lui redonner du sens sans pour autant le porter au pinacle du bonheur intégral, serait la première mesure positive redorant la figure politique dégradée. Les politiques de tout bord peuvent la déplorer, ils sont en majorité responsables de ce constat. L’intérêt de la France semble passer à l’arrière plan de leurs préoccupations quand on assiste impuissant à leurs diatribes focalisées sur des soucis sociétaux marginaux au sein des Chambres parlementaires. A quand un véritable Chef d’État capable de transcender les courants divergents pour ouvrir une perspective d’avenir réaliste et encourageante ? Les Français ne se posent même plus la question de savoir pour quoi, pour qui ils devraient s’investir. Le système politique français a tout fait pour distendre les Français des uns et des autres afin qu’ils perdent de vue ce qu’ils avaient en commun l’identité de leur Destin ! Pourtant, les Français possèdent intrinsèquement les mêmes atouts, les mêmes valeurs que leurs prédécesseurs. Ce n’est pas une politique responsable que de faire peser sur les citoyens contemporains une partie de l’Histoire du pays de telle façon qu’ils s’en ressentent coupables. Oui, c’est peut-être une stratégie pour les décourager de se redresser et d’indiquer aux dirigeants ce qu’ils ne veulent plus, à défaut de savoir ce qu’ils souhaitent. Si le coup d’œil dans le rétro est indispensable, le regard doit viser le présent en fixant l’horizon de manière décomplexée. Un modèle qui colle au réel La Suisse économique présente des facettes intéressantes. Elles ne peuvent être déliées d’une notion nationaliste très forte, terme qui n’intègre pas ou peu un sens politicien. Les Suisses, et leur culture du compromis, sont fiers de leur état fédéral, certes, imparfait, ce qui n’est pas une faille mais une force à partir de laquelle les forces politiques démocratiques peuvent s’appuyer pour faire évoluer les institutions dans le sens que le peuple décide. En cela, structurellement, ils se différencient de nous. La valeur travail n’est pas une notion surfaite. Bien entendu, les conceptions du monde du travail qui prévalaient une génération en arrière, ont changé. La génération actuelle bénéficie des progrès sociétaux s’étant développés à la marge du cœur de l’économie. Le modèle colle au réel, ils en profitent et c’est tant mieux. Reste imprimée dans cette jeunesse posée la valeur travail, grâce notamment au maintien des fondamentaux d’apprentissages et de l’enseignement qui renforcent l’image de la réussite sociale. Ces 250 000 postes non-pourvus, c’est le constat que la Suisse est victime de son succès économique. Nous aimerions sans réserve en dire autant de notre France ! Suisse Le Rafale n’avait aucune chance, et Paris ne le savait pas ! Le Blick révèle les dessous de l’ affaire » des avions de chasse que la Suisse renouvelle. Le Conseil Fédéral a choisi le F 35A de l’américain de Lockheed Martin contre le Rafale français. Mettons ce choix stratégique de côté, la Suisse est maître de ses décisions. Reste le jeu des négociations, et là, il y a matière à mettre en doute l’honnêteté des acteurs helvétiques envers la France. En fait, comme le révèle un document secret auquel les journalistes suisses ont eu accès, la décision du Conseil Fédéral il y a un an d’acheter les F 35 était depuis des semaines actées, alors que les départements concernés, dont celui de la ministre de la Défense, Viola Amhred, poursuivaient les négociations avec la France qui ne se doutait pas que l’affaire était déjà pliée. Les Rafale avaient été mis hors jeu depuis longtemps ! Commentaire du Blick Et cela aurait déplu… à la France. Nos voisins, qui proposaient leur Rafale face au F-35, se sont sentis lésés. » Une banale histoire d’ego ? De loin pas. Les négociateurs français se sont sentis floués, pas tant par la décision finale que parce que l'on leur aurait donné de faux espoirs » relève le média suisse. Un poil retors les conseillers fédéraux, car peu avant que la décision ne tombe, le Conseil fédéral aurait à nouveau sollicité Paris, dans une optique d'achat contre des contreparties politiques. » Choix énigmatique Revenons à un ordre chronologique pour bien saisir les conséquences qu’une telle fourberie implique dans les relations diplomatiques désormais plutôt tendues entre nos deux pays. Le Blick rappelle que des semaines avant la décision, il était déjà clair que le Conseil fédéral opterait pour ces avions-là le F35 A. Pour arguments avancés ces jets furtifs étasuniens ne sont pas seulement les meilleurs, mais aussi les plus avantageux des quatre offres qu'a reçu la Confédération, martelait alors la ministre de la Défense. » Choisir un chasseur bombardier monomoteur, quand bien même un furtif de 5e génération, volant à Mach 2, destiné à assurer la Police du ciel suisse, reste une énigme pour les observateurs avisés. La question est de savoir quelles cibles la chasse suisse irait bombarder… Ceci dit, les contrats ont été signés. Le montage des F 35 sera réalisé en partie en Italie. Comme disaient les Inconnus, mais ceci ne nous regarde pas ! »… Contreparties demandées Ce qui en revanche concerne la France, ce sont les circonvolutions bizarres du Conseil Fédéral pour maintenir la France dans l’espoir de vendre les Rafale. En réalité, commente le Blick, une semaine avant le choix du type d'avion, le Conseil fédéral aurait demandé à la France, qui avait en fait déjà perdu l'affaire, de lui confirmer qu'elle était prête à faire des contreparties politiques si la Suisse achetait l'avion de combat français Rafale. Le gouvernement aurait commandé cette lettre, déclarée secrète, au ministre des Finances. Ce dernier se serait adressé à son homologue français, Bruno Le Maire. Cerise sur le gâteau Viola Amherd était présente lors de la prise de décision ! » Si ce n’est pas de la fourberie, qu’est-ce donc ? Les Frouzes » trop naïfs La France, dupée, naïve sans aucun doute car croyant affaire à un voisin et partenaire solide, aurait fourni cette confirmation, avec deux promesses Paris s'est montré prêt à verser à huit cantons suisses une part plus importante des recettes fiscales provenant des salaires des frontaliers. Selon les estimations, cela aurait rapporté 3,5 milliards de francs sur dix ans. Puis Bruno Le Maire aurait assuré que la France soutiendrait à l'avenir la Suisse dans tous les dossiers de politique européenne. » Le Blick site la SRF qui a dévoilé l’info à partir de quatre sources indépendantes Paris aurait réagi de manière brusque, rompant toutes les relations diplomatiques de haut niveau avec la Suisse. Le désaccord entre Berne et Paris perdure encore aujourd'hui. » Cette décision prise en toute indépendance met de facto la Suisse sous le parapluie de l’Otan. C’est un pan entier de la neutralité revendiquée qui disparaît au bénéfice d’une aliénation. Mais, vu le contexte géopolitique actuel, qui favorise un retour à une bipolarisation des antagonismes exacerbés, la Suisse se devait sortir de son isolation en s’ancrant à un camp. Dans ce nouvel ordre mondial qui se dessine, le choix du F35 américain peut alors s’expliquer. Malgré les divergences de point de vue qui perdurent portant sur l’adhésion complète ou partielle à l’Europe, qui ne peuvent à terme aller que vers une convergence, elle pourra toujours compter sur la solidarité européenne, et nos Rafale, en matière de défense de son territoire. Comme il en fut fait discrètement durant des décennies… La redistribution idéale selon Macron 05-07-2022 Suite à notre appel à des témoignages auprès des lecteurs du Coq Aux Vœux Nains » concernant des situations qu’ils pourraient vivre à la suite d’inepties de toutes ordres, nous en avons reçu une bien belle, tout à fait symptomatique de l’état d’esprit des gens qui nous gouvernent. Il s’agit, dans ce cas précis, d’un retraité vivant dans le département du Doubs. Avec un revenu d’environ 1'000 € nets mensuels, il boucle difficilement ses fins de mois, à l’instar de bon nombre de retraités de ce pays. Il y a peu, à l’occasion d’une visite d’amis, à qui il explique son cas et ses difficultés financières, ces derniers lui conseillent de demander les aides auxquelles il a droit. En l’occurrence, il s’agit de l’aide au logement à laquelle doit venir s’ajouter les différents chèques que notre bon samaritain élyséen octroie aux déshérités du peuple de France. Bien que notre cher retraité ait beaucoup travaillé avec les machines à écrire, c’est une vrai bille en informatique. Du coup, pour ne pas commettre d’erreurs, il remplit son dossier avec un agent de la CAF. Ceci-fait, il ne lui reste plus qu’à attendre et à prendre son mal en patience. C’est d’autant plus facile que l’agent qui a traité son dossier lui a confirmé que, dans son cas, il y aurait une prise en charge de façon rétrospective depuis son entrée dans l’appartement datant d’environ huit mois. Foutu millionnaire qui demande des aides Après deux ou trois mois d’attente, il reçoit un courrier qui l’informe qu’après étude de son dossier, il avait droit à…. 12€ mensuel au titre de l’aide au logement et, pas un mot sur les mois en latence. Un peu déçu, le septuagénaire continue sa vie bon gré, mal gré. Lors d’une nouvelle visite de ses amis, il explique l’avancée du dossier à son public totalement médusé. Du coup, ils ont demandé à faire un petit tour sur son dossier de la cave. Très vite, ils se rendent compte qu’au niveau des revenus, la CAF avait dû commettre une erreur. En effet, les revenus pris en compte pour le calcul des droits de notre retraité étaient de 1'356 000€ avec un quotient familial de 55'000€ mensuels. Voilà de quoi expliquer la faiblesse des droits au logement et aucun chèque énergie, ni même chèque de perte de pouvoir d’achat, etc… Lors d’un coup de téléphone avec la CAF, l'agent informe le retraité qu’il faut faire corriger ce chiffre par les impôts qui leur enverront eux-mêmes une notification afin de pouvoir faire valoir ce que de droit en assurant encore une fois le retraité des arriérés qu’il récupèrera depuis l’entrée dans l’appartement. Pendant ce temps-là et depuis peu, il touche 12€ d'aide mensuellement. La machine administrative en branle De rendez-vous en rendez-vous, les mois passent et l’erreur qui a bien fait rire les agents des impôts finit par être corrigée et la notification, par arriver à la CAF du Doubs. Cette dernière informe d’ailleurs gentiment le retraité que son dossier va de nouveau être étudié afin de définir ses nouveaux droits et le montant d’arriérés qui lui est dû. Les mois passants, notre septuagénaire, ne voyant rien venir, décide, il y a quelques jours, d’appeler la CAF afin de s’enquérir du nouveau calcul des droits ainsi que de la somme à recevoir au titre des arriérés qui lui mettra, sans aucun doute, un peu de baume au cœur. Hélas, c’est la douche froide, l’agent lui confirme que ses revenus ont bien été modifiés dans le système et que, bien qu’il ne gagne plus que 12’000€ par an, en lieu et place d’1'356 000€, il gagne dorénavant trop pour quelque aide que ce soit et qu’il ne toucherait même plus les 12€ mensuels. Inutile de surcroît, de venir parler d’arriérés ! Bien que le retraité fasse valoir que les simulations faites sur le site internet de la CAF lui donne bel et bien des droits, l’agente lui a alors répondu que non, que c’est la loi et que c’est comme ça ! Superbe notion de service publique à tous les échelons ! Morale de l’histoire Nous vivons dans un pays dans lequel un millionnaire a des droits même minimes aux APL alors qu’un retraité vivant seul, sous le seuil de pauvreté qui est de 1’102€ par mois, n’a droit à aucune aide et s’entend dire qu’il est trop riche et que son loyer de 370€ n’est pas assez haut pour y prétendre. Jean-Eudes Lefrançois Le Monde de la santé exprime son ras le bol Un médecin traitant pour tous », c’est le minimum vital ! En France les personnels de la santé à tous les échelons des professions exercées sont au bord de la rupture manque de moyens humains, manque de moyens matériels, manque de lits, la liste est longue comme un jour sans pain. L’obligation d’être inscrit auprès d’un médecin traitant ajoute à l’incohérence des décisions arbitraires, qui par son impossibilité à se réaliser dans la vie réelle laisse sur la touche des soins nombre de personnes en détresse. Le phénomène génère parfois des tragédies. Il n’est pas circonscrit à notre seul pays. Il est mondial. Pour la France, la lecture du passé souligne l’incommensurable idiotie du Numerus clausus qui a fini par mettre à l’étiage le nombre de praticiens. Abandonné l’an dernier, il laisse la place au numerus apertus. Il aurait du être relégué aux oubliettes depuis longtemps. On voit où mènent les corporatismes dans leur fonctionnement conventionnel absolutiste… Conserver le même nombre de toubibs depuis des décennies pour un volume démographie en pleine explosion ne pouvait conduire qu’à ce désastre. L’aveuglement et aussi l’égoïsme d’anciens praticiens méfiants à partager le gâteau a oblitéré l’avenir de la médecine de famille ». Que ce soit dans le domaine de la médecine exercée en cabinet privé, ou celui exercée à l’hôpital publique, l’inconséquence des pouvoirs éponymes appliquant la politique du pourrissement ne pouvait être à la hauteur de la catastrophe annoncée. Bien des mouvements sociaux auraient dû les alerter. Il a été opposé aux soignants, par la mainmise d’une administration aux ordres, aussi bien à la tête des hôpitaux que dans les ministères de tutelle, des tableaux à colonnes recettes/dépenses, froids comme la mort. Le démantèlement continue Si la population croit que les autorités ont enfin compris l’urgence de rétablir une situation critique, la désillusion vient à la lecture des journaux régionaux relatant à un rythme dilué dans le temps les fermetures des services spécialisés, et encore plus alarmant les fermetures des Services d’Urgence !!! De ceux qui sauvent des vies par la vitesse de prises en charge. Il n’y a pas loin à voir des personnes porter plainte auprès des tribunaux et attaquer l’État pour non-assistance à personnes en danger. Trop de paperasse, trop d’obstacles administratifs Ce système de santé français que les politiques responsables de sa continuité vantaient avec morgue de meilleurs au monde ! Qu’en ont-ils fait ? Ils prendraient en urgence les mesures de sauvegarde s’ils se trouvaient à la place de personnes malades à la recherche désespérée depuis non des jours, non des semaines mais des mois d’un médecin traitant au carnet de patients blindé. Des médecins étrangers sont appelés en renfort par des praticiens qui en ont plus qu’assez de voir le démantèlement systématique des services de santé. Ces médecins formés à l’étranger sont volontaristes, prêts à l’emploi sur le front des soins, jusqu’à ce qu’ils se heurtent aux pouvoirs exorbitants des administrations les étouffant sous des tonnes de paperasse – il y a du trop plein de principe de précaution et de tirons le parapluie, là-dessous. Il est urgent de remettre en première ligne les personnels de santé, sans distinction de hiérarchie sur l’échelle des soins, en leur accordant TOUS les moyens nécessaires à l’exercice de leur profession/vocation. Et que les gouvernants adoptent une gestion saine du problème. Et qu’ils ne viennent pas opposer le manque d’argent, ils savent le trouver pour investir massivement dans des actions secondaires spectaculaires qui ne mettent pas la vie des citoyens en danger. La situation se répand au niveau mondial De RFI – Au Pays-Bas, plusieurs milliers de médecins généralistes ont manifesté vendredi 30 juin à La Haye, à quelques centaines de mètres du siège du gouvernement néerlandais. Ils protestaient contre la surcharge de travail causée par un trop-plein de paperasse obligatoire mais aussi par les longues listes d’attente dans les hôpitaux et centres de soins psychiatriques. Un médecin traitant pour tous ! » C’est le slogan des milliers de médecins généralistes … Venus de tous les Pays-Bas, ils expliquent ne plus réussir à prendre en charge une partie importante de leurs patients. Nous avons trop peu de temps pour les patients. Les hôpitaux sont surchargés alors souvent, nous récupérons des patients qui n’ont pas encore guéri du tout », explique un docteur. Des médicaments ne sont pas livrés donc on doit faire beaucoup de consultations supplémentaires à cause de ça. On doit faire beaucoup plus de choses qu’il y a encore deux ans. ». De plus en plus de médecins néerlandais refusent de nombreuses consultations et demandent aux patients de leur envoyer des photos à la place. Pas sûr en tout cas que leur désespoir soit pris au sérieux. Le ministre de la Santé qui avait promis de les rencontrer a décommandé au dernier moment. Mais face à la colère des manifestants, il a fini par sortir leur parler quelques minutes dans la cour du siège du gouvernement ». Un niveau de considération qui laisse perplexe… Hémisphère Sud De RFI - En Australie, le personnel soignant des hôpitaux de Sydney a débrayé ce mardi 28 juin, un important mouvement de grève qui survient en réaction à l’annonce du budget alloué à la santé dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud. Infirmières et sages-femmes réclament une hausse des salaires calquée sur l’inflation et un nombre plus faible de patients attribués à chaque soignant. Les soignants demandent aussi une revalorisation salariale, mais aucune de leurs revendications n’a pour l’heure été acceptée. Ils envisagent d’autres actions, malgré les menaces de sanctions qui pèsent sur les grévistes, comme l’explique un délégué syndical Aucun plan concret n’a été décidé, mais nous avons signé une motion qui explique que pour pouvoir satisfaire toutes nos demandes, nous avons besoin d’un mouvement de grève soutenu et croissant. » C’est déjà le troisième mouvement de grève massif des soignants en Australie depuis janvier. Exténué par la pandémie de Covid-19, le secteur public n’en peut plus. Les cheminots ont également débrayé à Sydney ». Puis ce sera au tour des enseignants ». Ce ne sont que deux exemples édifiants pris dans la forêt des mouvements revendicatifs croissants dans les pays à haut niveau de développement. Ils ne font que consolider en France la légitimité des appels au secours » de tous les soignants. Allô ! Y a-t-il un responsable là-haut qui les écoute ? Le rêve » américain avorté ! 01-07-2022 Les États Unis d’Amérique, première et plus grande des démocraties de l’ère moderne, viennent d’atomiser les valeurs fondamentales d’un pays mettant la liberté individuelle au centre de sa Constitution. L’interdiction aux femmes d’avorter et la décision de foutre en l’air la transition énergétique dissolvent le rêve américain » dans le marais fangeux des idéologies évangéliques et du capitalisme libéral. Décisions tragiques que l’on ressent comme un bras d’honneur dirigé vers nos propres Constitutions, sans aucun doute imparfaites, mais tenant compte des avancées civilisationnelles rationnelles. Les américains ont cette capacité de mélanger mercantilisme et sectarisme au plus haut degré du paradoxe humainement possible. "Sleeping Joe" est la figure même de cette politique du en même temps » ouvrant les brèches aux extrémistes religieux – car l’interdiction d’avorter est éminemment un acte religieux dans son essence – autant qu’aux ploutocrates gravitant dans les hautes sphères des palais. Cette idéologie quasi messianique importée de gré ou de force menée depuis la création des USA ne peut que renforcer les suspicions des pays qui n’y souscrivaient que du bout du Dieu dollar. Troublante Amérique qui se voulait chantre des libertés des peuples étrangers opprimés. Wait and see… Démocrates et Républicains, malgré les discours solennels des tribuns, et non des moindres, ne peuvent que se retrouver au centre des discordes et s’entendre sur des compromis, au risque de revivre une guerre de sécession opposant d’un côté les défenseurs des vrais libertés individuelles et de l’autre les partisans d’une politique les restreignant au nom de Dieu et de la liberté d’exploiter les richesses terrestres, à leur compte, sans aucune restriction. Les USA sont à un tournant de leur histoire. Il est aujourd’hui impossible d’anticiper vers quel avenir l’Amérique se tournera. La digression s’arrête où le factuel n’est encore que probabilité. Toute autre interprétation sera l’effet de l’imagination des éditorialistes forts en analyses prospectives. A ingurgiter avec prudence et modération… Soupe chimique Pavillon bleu en trompe l’œil ! 29-06-2022 Une enquête menée par le journaliste indépendant Fabrice Nicolino parue dernièrement dans Charlie Hebdo descend le Pavillon bleu attestant la bonne qualité des eaux de baignade du littoral. Ragoûtant les baigneurs pataugent dans une soupe chimique composés de molécules chimiques nocives car certaines toxiques, issues de leurs propres activités inoffensives » pour eux, hélas pas pour l’environnement dont ils sont une partie du tout… L’information risque de gâcher quelque séjour de carte postale les pieds dans l’eau cristalline. La réalité une fois encore nous remet les pieds sur terre. L’opacité du monde des apparences trompeuses ne doit pas empêcher d’en jouir, à nos risques et périls. La vie, quoi ! Épandage et gravité Prises séparément, les molécules chimiques créées par l’homo industrialitus, seraient théoriquement sous contrôle. Dispersées dans la nature elles peuvent librement se combiner avec d’autres molécules, créant ainsi et en dehors de tout contrôle, de nouveaux amalgames chimiques insoupçonnés, dont personne ne peut mesurer l’impact sur l’homme. On vit dans l’insécurité permanente. Il y a de quoi regarder sa pommade antirides d’un œil soupçonneux. Ces produits chimiques, isolés ou amalgamés, sous formes gazeux, solide ou liquide, imprègnent la terre, s’étendent dans l’air, naviguent dans l’eau. Finalement, les molécules chimiques de synthèse, la plupart créées à partir d’hydrocarbures fossiles, se retrouvent en quantité dans les rivières puis les fleuves puis la mer. C’est dans ce milieu aqueux que d’obscurs cocktails moléculaires se combinent dans les eaux de baignade. D’un siècle à l’autre Quel crédit à accorder au Pavillon bleu ? Fabrice Nicolino qui a enquêté pendant des mois sur le sujet souligne qu’il n’offre pas toutes les garanties attendues ce label ne dit pas dit tout. Il se fonde sur des analyses effectuées par les agences régionales de santé et portant seulement sur deux bactéries d’origine fécale. Si ces bactéries sont effectivement dangereuses, le Pavillon bleu ne rassure en rien sur les autres contaminations. » A problème posé solution trouvée ? Déjà, le problème révélé, il faudrait que les autorités concernées par la sécurité de la santé publique acceptent l’évidence sans se retrancher derrière le rideau de la crainte d’en dire trop. Le syndrome Tchernobyl n’est jamais loin. Une fois franchie cet obstacle psychologique, qu’elles prennent les mesures de contrôle adéquates ne serait-ce que pour informer la population des risques encourus dans le secteur géographique où elle patauge benoîtement. L’époque pas de vagues pas de remous » résiste de moins à moins à l’attraction de l’émergence de la vérité. L’article en témoigne. L’homme cet inventeur de mauvais » génie D’où vient la prolifération des molécules chimiques ? Des cornues de nos chers savants, bien entendu. Même les plus bénéfiques pour l’humanité, genre antibiotique, par leurs applications démultipliées finissent par basculer du côté obscure de la force… De quelques centaines de milliers de molécules chimiques connues dans le premier quart du XXe siècle, on en comptabilise pas loin de cinquante millions aujourd’hui. 11 000 molécules nouvelles ont été créées par jour entre 2002 et 2009 ». D’un million de tonnes/an produit en 1930, on en compte actuellement plus de 300 millions de tonnes/an synthétisés à partir d’hydrocarbures fossiles. » source Wikipédia Quand bien même tous nos véhicules à moteur thermique seraient retirés du marché, il apparaît impossible d’arrêter l’exploration, la production et la transformation du pétrole tant ses dérivés nous sont indispensables à la continuation de nos modes de vie consumériste. Bonnes vacances, et plongez couvert ! Demerden sie sich ! 28-06-2022 C’est en substance le message subliminal et inconsciemment distillé par la majorité présidentielle à l’attention des français. Ce message plein d’espoir et d’amour est le pur produit du manque de vision de nos chères, trop chères, têtes pensantes alors qu’on attendrait d’elles qu’elles soient pansantes. La politique du En même temps » produit des situations tellement ridicules qu’on en rirait si elles ne nous concernaient pas. Quand on le voit sur sa monture, quelle allure et quelle stature, un vrai modèle de droiture, une force de la nature. Ces paroles issues de la comédie musicale Notre Dame de Paris » auraient presque pu coller à un président qui a été élu, il y a cinq ans de cela. De surcroît, il se voulait, dès le soir de son élection, incarner le dernier rempart contre les extrémistes en France. C’était sans savoir encore que le locataire de l’Elysée tiendrait plus du moulin à vent que de Cervantes dans son œuvre. En effet, après cinq ans, les français sont plus désemparés et désabusés que jamais dans l’histoire de ce pays. Tous derrière et lui devant Ainsi, notre Tartarin de Tarascon a enchaîné des décisions qui nous ont laissés pantois plus d’une fois, et… ce n’est pas fini. Pour rappel, on est passé de la stupidité à vouloir porter des masques à l’obligation d’en porter. On est passé de l’obligation de s’acheter des véhicules électriques avec interdiction future des moteurs thermiques à l’incapacité de nous fournir de l’énergie en suffisance pour l’hiver à venir. On montre du doigt nos modes de vie tout en filant une coupe du Monde de Football à un pays qui va climatiser des stades entiers alors qu’ils sont à toits-ouverts. On produit de l’électricité à 93% décarboné tout en annonçant vouloir rouvrir une centrale à charbon. Dernière ineptie en date, on vient de sermonner les français parce qu’ils se sont abstenus d’aller voter alors que la 1ère ministre et la député Berger viennent d’annoncer en cœur que tous les députés de la majorité relative présidentielle allaient… s’abstenir de prendre part au vote dans la distribution de certains postes à l’Assemblée Nationale. Il n’y a pas à dire, ils sont totalement dans le courant de la pensée présidentielle. Le monde devient fou Et nous dans tout ça ? eh bien, les médias ne cessent de rappeler que le monde devient fou, qu’il ne tourne plus rond et qu’il se radicalise. Le président Macron, qui a déjà fait l’aveu de son manque de vision à court, moyen et long terme lors du précèdent quinquennat en recréant le poste de commissaire au plan sur la comète, semble totalement pétrifié. Alors, y-a-t-il un pilote dans l’avion ? Cette question, on peut se la poser tant il semble difficile d’obtenir un gouvernement et les décisions qui leur reviennent. En l’état, quatre ministres sont déjà démissionnaires et ce, sans compter ceux qui ont des soucis de plaintes, de mises en examen ou qui sont cités dans des affaires par les médias. Tout cela n’augure pas grand-chose de bon pour l’avenir. Les gilets jaunes n’ont jamais autant été désirés. la seule question à se poser est de savoir de quelle couleur ils seront jaune, noir, rouge, arc-en-ciel…. Jean-Eudes Lefrançois TotalEnergies, EDF et Engie appellent les Français à consommer moins d'énergie Ça urge » ! 27-06-2022 Suscité par un article paru dans le JDD. Les trois dirigeants représentants TotalEnergies, EDF et Engie nous demandent de nous serrer la ceinture énergétique d’un cran minimum pendant qu’eux la débouclent. L’embonpoint dû aux dividendes versées a de ces exigences ! Heureusement qu’ils ne sont que trois à grossir leur pactole. Jouons-là grand Seigneur, pour la noblesse de cœur et la grandeur d’âme. Passée l’anecdote, il est où le problème ? Eh bien sur le fond, ils ont raison ces trois dirigeants d’alerter la population que l’on se dirige au galop vers une sérieuse crise de l’énergie. On joue peut-être un peu trop les Cassandre dans le LCVN, en remontant à la surface des événements perturbants, de ceux que l’on pourrait cacher pour le confort peinard des consciences de nos contemporains. Pas notre choix ! Il est préférable de voir venir de loin les dangers pour en atténuer les conséquences, que de s’y confronter par surprise. Le choc de toutes les manières et dans l’éventualité des deux cas cités, sera inévitable. Seulement dans le premier cas on a l’avantage de l’action. L’anticipation si elle a fait défaut jusqu’à aujourd’hui à nos têtes pensantes du mauvais côté, doit être le pivot de la lutte. L’adversaire est identifiée, et ça craint salement. Pénurie, flambée des prix, incompétence On a son nom et son prénom flambée des prix et Pénurie ! Incroyable au pays d’un parc de 56 centrales nucléaires ? La moitié est fermée pour cause de mauvaise maintenance, oui.... Origine une incroyable inconséquence des politiques de tout bord et de longue date qui ont manqué à leur devoir le plus sacré de protéger les Français en leur assurant la sécurité énergétique. Probablement absorbés qu’ils étaient à satisfaire une maigre partie de l’électorat apeurée, seule consciente de la fragilité de nos médiocres existences. Oui, la vie est cruelle et même pas éternelle. Qui l’eut cru ? Des politiques si inconséquents que l’un d’eux, élu à la plus haute fonction – suivez mon regard – a carrément entériné l’action entreprise par son prédécesseur de fermer la centrale de Fessenheim dans le Haut-Rhin. Alors qu’elle venait d’être remise aux normes pour des centaines de millions. C’est pas grave, la France possède des fonds à puits perdus. Et une superbe centrale à charbon en Lorraine. Ils ont la solution, pas l’autorité L’appel lancé aux Français de réduire leur consommation d’énergie sous quelques formes que ce soit, gaz, électricité, carburants n’est pas à prendre à la légère, d’autant qu’il est annexé à une prise d’effet immédiat ». Les trois dirigeants appellent à une prise de conscience et à une action collective et individuelle. Chaque geste compte. » Il en irait de notre cohésion sociale ». Vu la vitesse de la dégradation de la situation nous requalifions le terme en geste décisif ». Doute ce qui sera entendu pour la conscience sans la prise qui va avec, le sera moins pour ce qui est du collectif. Au pays des TPMG Tout Pour Ma Gueule, le collectif est une option. En revanche l’individu, ce Français indiscipliné qui n’aime pas qu’on lui impose des mesures arbitraires, même pour son bien, aura des difficultés à opter pour la frugalité. Réduire à nouveau la voilure de la liberté après avoir affalé celle du Covid n’a rien de certain. Voici décrypter les vrais difficultés à ce qui est fortement recommandé. Le trafic routier lors des vacances d’été sera un marqueur. D’autres pays en alerte rouge La meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas » un truisme, énoncé en résumé par Patrick Pouyanné TotalEnergies, Jean-Bernard Levy EDF et Catherine MacGregor Engie. Pas convaincu ? Un seul exemple est plus éloquent qu’une liste exhaustive qui n’ira qu’en élargissant les autorités japonaises viennent de prévenir des dizaines de millions de citoyens qu’ils devront encaisser des coupures d’électricité d’ici la fin de l’année. Un espoir éclairé à la bougie, enfin pas encore Acteurs industriels responsables, nos trois groupes s'engagent à collaborer activement» indiquent les trois big boss, d'ordinaire plutôt en concurrence, commente le JDD, sur les sujets de transition énergétique, notamment qui voient fleurir des investissements massifs mais pas toujours coordonnés dans les énergies renouvelables, le nucléaire et l'hydrogène notamment ». Il serait temps qu’ils arrêtent de se tirer la bourre. » Leur chasse aux plus gros bénéfices a considérablement freiné le développement des énergies propres et durables. Au LCVN on pense indubitablement à l’énergie pour tous qu’est l’hydrogène. Négocier avec Poutine pour garantir l’appro en gaz le tuyau » d’une élue suisse visionnaire ! 26-06-2022 La peur est parfois mauvaise conseillère. C’est ce que l’ adage nous pousse à penser de la Conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher encartée à l’UDC droite dure conservatrice. Elle alerte de la situation économique se dégradant par manque de gaz russe. La Suisse comme la plupart des pays occidentaux en dépendent. Elle demande donc à l’Europe de revoir sa copie en négociant avec Vlad pour qu’il rouvre les vannes. Quand le système géopolitique économique se cognent les principes mathématiques au mur de la géostratégie bâti, lui, sur le seul principe de réalité sémantique. D’abord, situer la dame dans son contexte politico/économique Magdalena Martullo-Blocher est à la tête d'EMS-Chemie, une entreprise active dans le secteur de la chimie et dont le siège est dans les Grisons. Les affaires sur les sites russes se sont déjà effondrées. EMS-Chemie produit de l'énergie à partir de la biomasse et de l'énergie hydraulique, mais si le réseau venait à manquer d'électricité, qui est en partie produite en Suisse à partir du gaz, toute l'entreprise serait paralysée. » Et il y aurait urgence selon elle à actionner les bons leviers diplomatiques au vue de la situation du pays impréparé à une pénurie d’énergie de cette ampleur. Elle pointe un des maillons faibles de la Suisse dans article du journal alémanique NZZ repris par Blick dépendante des matières premières et particulièrement de l’énergie Ce qui m'inquiète le plus, c'est notre approvisionnement en électricité. Durant l'hiver, la Suisse dépend de l'importation d'électricité en provenance d'Europe. Si l'UE manque de gaz, nous en manquerons aussi. » Sombres perspectives La Conseillère nationale dresse un tableau inquiétant des problèmes auxquels seront confrontés les plus importantes entreprises du pays Les 30 000 plus gros consommateurs de Suisse ont été informés en janvier qu'ils devaient se préparer - malgré les contrats de livraison existants - à une réduction de l'électricité pouvant atteindre 30%. Cela concerne l'industrie, mais aussi Coop et Migros, les CFF et Swisscom - en fait la grande majorité des entreprises. Plus d'eau du robinet ni de pain, plus de légumes ni de viande réfrigérées, des interruptions de trains, des pannes de réseaux de téléphonie mobile... Ce sont autant de conséquences probables. Ce qui est grave, c'est qu'un tel scénario catastrophe devient de plus en plus réaliste. » La conclusion de son analyse a le goût du renoncement Au lieu de continuer à attiser le conflit, les présidents européens doivent prendre leurs responsabilités et admettre qu'ils sont dépendants du gaz russe. L'Europe doit négocier avec Poutine un approvisionnement stable en gaz, au moins jusqu'au printemps 2023 et surtout une paix durable » ! Secousses sismiques Doit-on lui rappeler la volonté affichée d’Emmanuel Macron de maintenir le dialogue avec Poutine ? Et ce n’est de loin pas pas le seul président européen à avoir tenté de l’amener à revoir sa copie guerrière, ce depuis quatre mois. Aucun argument ne l’a ébranlé. En déduction de quoi, la rationalité sur laquelle les occidentaux s’appuie pour négocier la paix, n’a pas le même sens en Russie. Chacun des deux camps discutent de leurs propres intérêts, visiblement divergents. Résultat, ils s’affrontent depuis des décennies dans leur conception du modèle de société à imposer. Le point chaud Ukrainien n’est que l’abcès percé de la réémergence d’une guerre froide larvée. L’ béate et naïve s’est idéologiquement aveuglée. Quant à la Suisse, assise sur ses certitudes que rien ne peut l’atteindre, se croyant à l’abri en se mettant à la marge des problèmes du Monde, la voilà obligée de sortir de sa coquille protectrice pour trouver de nouvelles ressources vitales à son économie. On est d’accord, il en va d’un mode de vie avantageux, mais qui s’avère dans les difficultés émergentes d’un monde au bord de plusieurs explosions, fragile comme un château de sable. Et ce n’est pas une vanne » de le dire... Des trous dans la raquette des services secrets français 24-06-2022 Le journaliste Alex Jordanov serait-il notre Julian Assange ? A un degré de culpabilité moindre, étant donné que la France, toutes proportions gardées, n’est pas les Alex Jordanov a été placé en garde à vue mercredi dernier dans le cadre d’une affaire de compromission du secret de la défense nationale » de France Info sourcée AFP. On ne doit pas rappeller – des fois que ça donne des idées - que deux Présidents de la République ont déclaré successivement que nous étions en guerre », pour des raisons diverses et d’obscures objectifs que nous ne sommes pas habilités à savoir. Eh bien, en cas d’un véritable état de guerre, sept balles à parier calculées en euros qu’Alex Jordanov serait au trou. Nez fouisseur Alex Jordanov et Julian Assange ont tous les deux en commun d’avoir été fouiner là où il ne faut pas glisser son nez fouisseur. Ce qui est toléré est de juste saisir les infos qui émergent à la surface des secrets. Il est donc théoriquement interdit au non-certifié espion de circuler dans les terriers des services secrets détenant des informations secrètes, c’est pour cela qu’on les appellent services secrets »... La vérité nue à voiler du secret Qu’est ce qui a donc poussé nos deux enquiquineurs à s’autoriser des droits qu’ils n’avaient pas ? Une quête de l’absolue vérité cachée, chantée par on nous cache tout on nous dit rien. » ? Une réponse à appel de leur for intérieur de servir la démocratie, avec cette idéologie bizarre chevillée au corps qu’il faille de la transparence en tout et pour tous ? Si la curiosité est l’une des qualités requises pour se prévaloir de journalisme, actionner le sens du discernement en serait la première. La quête de l’absolue vérité, la pureté de l’âme qui aspire à l’exprimer à l’entente de tous n’est qu’une variation d’une idéologie dépourvue du lien le plus ténu avec la réalité. N’importe quel journaliste honnête le dira toute vérité n’est pas bonne à dire. Non pas que la population soit immature, mais les humains peuplant les pièces du puzzle planétaire ont des différences culturelles de la concevoir, et ils y tiennent. La vérité est toujours contradictoire. Nous ne sommes pas encore tous égaux face à la Révélation ». Pas du cénacle Les agents du contre-espionnage ont pour sale habitude de se planquer les lâches! afin de conclure avec succès les missions qui leur sont commandées. La commande chute du plus haut barreau de l’échelle des responsabilités. Nous ne livrerons ici aucun nom, encore moins le nombre de barreaux de ladite échelle ! Le travers est facile à prendre quand on a des dispositions à la délation. Ce n’est pas notre propos. Ce qui interpelle dans cette histoire romanesque dans sa narration, moins dans les faits réels, c’est la propension de certains agents secrets qui sous le sceau du secret divulguent des renseignements secret défense » à des intermédiaires ne faisant pas partie du cénacle. Allô ici l’ombre, la grande muette parle aux grands baveux … ce n’est pas sérieux, du tout ! Les ennemis de notre civilisation n’ont pas à connaître les stratégies élaborées en secret par les autorités autorisées à le faire. Le buzz l’oxyde de la démocratie Un régime démocratique n’est pas l’expression d’une liberté individuelle totale, sans garde-fou à l’élan d’entreprendre ce que l’on veut quand on veut où l’on veut, la prenant pour un alibi irréductible d’une indépendance revendiquée. Les enquêtes journalistiques répondent à des codes professionnels avant de répondre à des exigences de transparence. Ces devoirs nous semblent effectivement irréductibles à une profession de foi. Reste à eux à discerner dans le tourbillon des informations ce qui doit être révélé à chaque individu, et ce qui doit être contenu dans l’intérêt de toute la population. La quête du buzz intégral dessert la liberté, altère le sens noble de la démocratie. Romain Werner - Note à votre intention Le journaliste Alex Jordanov a publié en 2019 Les guerres de l'ombre de la DGSI Nouveau Monde éditions dans lequel il dévoile les succès » et les ratages » du renseignement intérieur dans la lutte antiterroriste à travers les récits de plusieurs officiers de la DGSI ». Quand la politique n’est plus que de la fiction 23-06-2022 Une fois n’étant pas coutume, ce ne sont pas des élus que nous allons étriller dans cet article, mais, bel et bien, les médias. En effet, depuis les résultats du 2ème tour des législatives, rares sont ceux qui nous fournissent un même nombre d’élus pour chaque groupe. Et pourtant, ils se réclament tous du Ministère de l'Intérieur. Autant, nous sommes parfaitement en mesure de comprendre qu’à 20h, un soir d’élections, nous n’ayons que des projections avec seulement une fourchette de députés élus par partis, autant, après trois ou quatre jours, on serait en mesure d'espérer que tout le monde ait la même lecture du nombre d’élus. Comment est-ce aussi possible, alors qu’aucun des groupes formant la NUPES n’aient souhaité siéger sous une seule et unique bannière, certains médias nous rabattent les oreilles avec ce groupe devenu, de facto totalement fictif. De surcroit, on ne sait jamais vraiment comment bien prononcer ce nom. Pour savoir où l’on va, c’est mieux de savoir où l’on est S’il est une chose sur laquelle les médias s’entendent, c’est pour répéter à l’envi combien le groupe de la majorité a tout perdu. C’est la 1ère fois que des vainqueurs d’une élection sont ainsi considérés comme les grands perdants. Pourtant, avec 245 élus, et en admettant aucun ralliement de circonstance encore possible dans les jours à venir, le président dispose de suffisamment d'outils constitutionnels pour diriger le pays. Chers collègues des médias, imaginez que le président mette le dossier des retraites sur la table par le biais du gouvernement, et qu’avant même tout débat, il l’entérine par le biais du ou, pire encore, par décret. Vous comprendrez alors qu’il existe toujours pour lui une certaine "marge de manœuvre" quitte à y "griller" totalement la, si décriée, première ministre. On peut alors appeler ça, un problème et sa solution. Ensuite, et c’est bien là le plus important avant de faire chauffer inutilement les neurones en conjonctures de toutes sortes, ce serait bien de savoir si LFI a 72,74 ou 78 élus, si LR en a 60, 65 ou même 80 et si la majorité présidentielle en a 220 ou 245 ou 250. Tous ces chiffres ayant été lus ou entendus dans la presse de ce jour. On a surtout le sentiment que les différents médias jouent au maximum avec ces nombres afin de coller au plus près d'un scénario de blocage de nos institutions. On pourrait presque croire qu’ils l'appellent de tous leurs vœux. Si vous ne l'aviez pas compris, quand il n’y a plus d’actualité, il suffit de la faire! Jean-Eudes Lefrançois Désolé... toutes les munitions sont épuisées ! » 22-06-2022 Voici une lecture d’un article de La Tribune, signée Michel Santi, à ne pas mettre sous les yeux des plus dépressifs d’entre nous. L’auteur explique pourquoi la vie peinarde que nous avons connus autrefois » et à mettre au placard. L’analyse critique de la situation économique décrit une réalité qui bouleverse les attentes d’un retour à la vie d’avant la pandémie. Il faudra s’y adapter ou gesticuler sans aucun espoir de changer ce qui advient. Nous vous invitons sans réserve à lire cet article accessible sur le site de La Tribune. Le titre est en lui-même un appel à la lecture Désolé… toutes les munitions sont épuisées ! » Un avant consolidé, un présent ébranlé, un après à inventer Pandémie mondiale et guerre en Ukraine sont comme un coup de poing au milieu d’un puzzle dont les pièces imbriquées entre-elles ne tenaient que par la force d’attraction. Le tableau se voulait homogène, une illusion entretenue par les flux commerciaux transversaux nous laissant croire qu’on vivait dans le meilleur des mondes d’abondance. Peut-être une vertu lorsque les échanges tiennent compte des équilibres financiers et du respect des normes sociétales… L’illusion pour colle universelle n’a pas résisté à des forces d’attraction contraires, longtemps contenues. Réassembler les morceaux éparpillés pour reconstituer le tableau suppose de réinventer les liants de notre destin commun. Pour l’heure, c’est du chacun pour soi. Alors, qui pour s’atteler à la tache ? La Providence est trop aléatoire...De plus, et à l’aune des évènements impromptus, les intérêts divergents touchant à la survie même des États ont révélé la faiblesse d’un système convenu ne possédant pas les racines indispensables à un ancrage capable de résister aux plus fortes tempêtes. Le ringard c’était mieux avant » pourrait ne plus être une formule de vieux boomers en mal de nostalgie. Bouleversant, non ? Des vainqueurs et des vaincus. À moins que ce ne soit…les mêmes 20-06-2022 Si l’on écoute les médias traditionnels, ces faiseurs de rois et de reines, ces polémistes, ces gourous de l’info, Jean-Luc Mélenchon est le seul et l’unique grand vainqueur de l’élection législative. Comment sont-ils parvenus à cette conclusion ? Eux seuls le savent. Peut-être que leur carte d’adhérent à LFI y est pour quelque chose. Pourtant, dans les faits, JLM ne parvient pas à prendre, comme il l’espérait, la majorité sur parti le présidentiel. Pire encore, le vainqueur autoproclamé, aussitôt adoubé par les médias afin d’éviter qu’une voix puisse être discordante sur le plateau, n’occupe pas non plus la deuxième place avec sa formation. En effet, le seul gagnant de l’élection est bel et bien le Rassemblement National, et ça n’est que justice du point de vue de la représentation démocratique dans nos institutions. L'envers du décor Dans le détail, Jean-Luc Mélenchon est contraint de continuer à faire ami-ami avec ses camarades de la NUPES et de lier leurs destins au sien pour exister. C’est quand même plus glorieux de se présenter à 133 députés plutôt qu’à 72, soit moins que le RN de Marine le Pen et ses 89 parlementaires. Le problème, c’est que ça n’est pas trop dans son tempérament que de respecter ses partenaires, et ce d’autant plus que leurs programmes respectifs sont aux antipodes les uns des autres. Il est finalement plus loin qu’annoncé le moment où Jean-Luc Mélenchon se voyait avec une confortable majorité. Ce qui lui aurait même permis de ne plus s’embarrasser de ses compagnons de chemins de traverse. Et puis, qui nous dit que le et ses 29 élus ne préfèrerait pas faire cavalier seul en récupérant de surcroît les dissidents qui ne voulaient pas d’une union avec LFI. Et si…, en extrapolant, le PS 29, EELV 23 et les communistes 12 se rappelaient qu’ils avaient plus d’ADN commun entre-eux qu’avec JLM - qui reste un extrêmiste - qu’ils créaient un groupe à eux trois en récupérant au passage leurs dissidents 20 ? Alors, exit l'encombrant personnage aux dents longues ! La France Insoumise 72 et son représentant qui se voit déjà en haut de l’affiche deviendraient alors la 4ème formation de l’Assemblée Nationale loin derrière la Majorité Présidentielle 247, le Rassemblement National 89 et le groupe ainsi créé 82. Ce qui éloignerait LFI des postes tant convoités au sein de l'Assemblée Nationale. Pour éviter ce scénario catastrophe, Jean-Luc Mélenchon doit agir très vite et ne surtout pas laisser le temps à ses alliés d’hier de réfléchir un minimum. Il doit continuer à leur faire croire que sans lui, ils ne sont rien afin de rallier rapidement leurs élus. Bref, des manigances Mélench-éoliennes bien loin de l’intérêt de la France et de ses ressortissants. Et les perdants dans cette affaire sont ceux, qui, hier soir, se félicitaient de la chute de Macron, en attendant l'hilarant "Camping 2" . Jean-Eudes Lefrançois Comme on fait son lithium on se couche… 19-06-2022 Bonne pioche ! Cs Challenge nous livre un article sur le lithium, matière essentielle entrant dans la fabrication des batteries des véhicules électriques vendus à prix d’or. Les accrocs du marché restent suspendus à leurs Chimères qui voudraient que la concurrence entre constructeurs ferait baisser les prix à la vente. On connaît l’air et les paroles d’une chanson destinés à bercer d’illusions les consommateurs. Le lithium ? La croûte terrestre en recèle. Il faut simplement » l’extraire en exploitant des mines, pauvre croûte terrestre… Mais la doxa imposant le tout électrique à l’orée de 2030/2035, il n’y a aucune place pour la poésie larmoyante. Actuellement les filons de lithium sont particulièrement exploités par une toute petite poignée de grands pays, Chine, Australie, Argentine et Chili. Ce sont eux qui établissent le prix du marché selon le principe de l’offre et la demande. Cette dernière est en augmentation exponentielle. C’est le jackpot pour les pays producteurs qui alignent leurs tarifs en conséquence. Les fabricants de batteries s’en tamponnent » de ces hausses, premièrement parce qu’ils les répercutent sur le prix de vente, deuxièmement parce qu’ils savent que les constructeurs automobiles ne peuvent se passer de leur produit monopolisé. A moins, oui à moins que les constructeurs se lancent dans l’exploitation minière du lithium. C’est d’ailleurs la question que se posait Elon Musk, le constructeur des Tesla le prix du lithium est si insensé que nous devrions peut-être entrer dans la mine ». Entrer dans le secteur industriel minier pour être plus précis. Est-ce qu’en maîtrisant de A à Z la chaîne de production des véhicules électriques cela ferait baisser leur prix ? A parier que non. Investissement amorti, les constructeurs qui se lanceraient dans l’opération d’acquisition feraient tout pour conserver leur marge bénéficiaire y ajoutant celle qu’offre l’exploitation du lithium. C’est la loi du Capital, un régime dont la promotion a pour but de faire grossir les curistes. Un début d’indépendance… Où se situe la France dans ce marché spéculatif du lithium ? L’ex-ministre de l’Écologie, Barbara Pompili - rappelle opportunément Challenge – proclamait qu’il fallait extraire le lithium sur le territoire ». La ressource est effectivement extractible des eaux géothermales, des tests ont été concluants. Mais d’ici à ce que la France deviennent une puissance productrice de lithium… en fait il y a peu de chance que cela advienne. De l’idée à sa mise œuvre il y a une montagne d’obstacles à franchir. La France fut un pays minier, elle ne l’est plus. D’ouvrir une mine demande des années. Il faut ensuite convaincre les Écologistes du bien fondé du projet d’extraction. Un gros bémol est posé. Un autre surgit des profondeurs de la terre car, si les pays producteurs cités plus haut trouvent le minerai à faible profondeur, chez nous il se trouve entre 2000m et 4000m » selon Rémy Welschinger, président de Viridian, une entreprise strasbourgeoise qui va lancer en 2025 la première usine française de lithium à Lauterbourg . »Le lithium ne sera pas extrait du sous-sol français, ça on l’a compris. Il sera acheminé depuis l’Argentine et le Chili sous forme de minerai avant d’être raffiné par Viridian. On ne sait pas si cette production de lithium fera baisser son prix, ce qui est sûr c’est que la France en disposera sans passer par les raffineurs étrangers, atteignant ainsi un pourcentage d’indépendance indéfini à ce jour. Théoriquement, la chaîne de prod se passant d’un intermédiaire, le lithium auparavant raffiné à l’étranger et acheté à prix d’or, devrait perdre de sa valeur spéculative. La conclusion l’est tout autant. L’UE électrise le débat sur le marché de l’énergie En chassant l’actualité, on tombe parfois en arrêt, comme le chien renifleur pistant un gibier, en l’occurrence un gibier de potence. Dans une interview accordée à Marianne, Nicolas Goldberg, senior manager Energie chez Colombus Consulting, un expert dans une de ses matières de prédilection, décortique le marché européen de l’énergie en crise. Premier sentiment qui se dégage à le lire l’UE nous prend pour des pigeons dit en termes polis. Les eurotechnocrates, arc-boutés mordicus sur leur croyance dans le sacro-saint marché concurrentiel, nous ont embarqués sur un rafiot qui tient plus aujourd’hui du radeau de la Méduse que du paquebot de croisière. Nous en sommes les otages consentants, moutons sans barre ni gilet de sauvetage. Analyse édifiante sur ce marché de l’énergie ramifié. Elle nous éclaire sur les têtes d’œuf qui nous gouvernent, tant bien que mal, plutôt mal que bien, dans le but de nous éviter les affres existentielles qu’ils nous jugent incapables de surmonter. Voici, en synthèse, ce qui ressort de cet entretien qui ne nous noie pas sous des volumes indigestes de termes inaccessibles aux néophytes. Cécité ou perspective perdue de vue A l’origine du bouleversement en cours, il y a eu le revirement de l’Australie sur sa stratégie de l’énergie, fondée elle aussi sur le marché concurrentiel tombé en disgrâce, et ce, suite à une déclaration enfin claire de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, reconnaissant que le marché européen tel qu’organisé ne fonctionnait plus ! Ce genre de propos sonne comme une alerte et fait le tour de la Terre en une fraction de seconde. Nos visionnaires de commissaires européens nous soumettant à leurs dogmes arbitraires, auraient du avaler plus de phosphore, car c’est bon pour la mise en perspective des projets d’avenir… Une indépendance énergétique bafouée Les conséquences en France touchent directement le citoyen lambda. Insouciant des hautes stratégies qui le subordonnent, il vivait serein l’émergence de cette crise de l’énergie en Europe. Il se croyait à l’abri des pénuries sous le parapluie de nos 56 centrales nucléaires ; il croyait en l’autosuffisance et l’indépendance énergétique, mis en œuvre par un vrai visionnaire en la personne, regrettée sur ce point précis, du Président de la France Charles de Gaulle. C’était méconnaître les accords de mutualisation tricotés par les eurotechnocrates, obligeant EDF à vendre aux fournisseurs alternatifs » des pays alentours, notre bonne électricité nucléaire au prix Arenh Accès régulé à l'électricité nucléaire historique à des tarifs privilégiés. A bas prix donc et selon les conditions fixées par nos propres pouvoir public. La marge de négociation devait être étroite pour accepter un tel deal. Quant à l’Europe, elle a en plus eu l’outrecuidance d’indexer le prix de notre électricité nucléaire sur le prix du gaz le plus cher, que nous ne produisons pas, bien entendu. Pour rappel, certains pays en Europe ne négligeant pas notre électricité nucléaire », ont pris la décision désastreuse de démanteler leurs centrales sous la pression des écologistes anti-nucléaire. Quant au prix de vente consenti à bas prix à ces fournisseurs alternatifs », il est établi bien plus bas que le tarif appliqué au consommateur Français. Et peu importe si ce sont en partie leurs impôts qui ont permis de construire le parc de centrales nucléaires leur promettant un approvisionnement en énergie propre et durable. L’hiver sera dur... Un paramètre explique en partie le problème structurel que rencontre EDF au sujet de la difficulté d’assurer la maintenance des centrales nucléaires. En vendant l’électricité Arenh à bas prix, l’entreprise est confrontée à la résolution d’une équation paradoxale. Pratiquement, l’entretien des centrales, leur mises à niveau dépendent d’un budget d’investissement conséquent. C’est une industrie de pointe qui doit rester au plus haut niveau de technicité afin de garantir la sécurité de la population. Les tarifs de l’électricité produite en France par EDF, appliqués aux consommateurs Français, doivent normalement être en adéquation avec les coûts de production. Ce qui par n’est pas vraiment le cas, à cause du prix différentiel accordés aux fournisseurs alternatifs ». En somme le manque à gagner pénalise EDF, et par extension les Français qui voient la facture augmenter dans des proportions importantes. Le pire est encore à venir. EDF n’est pas certain d’assurer l’approvisionnement d’électricité en continu cet hiver. Entre un parc nucléaire diminué et la fourniture contractuelle aux fournisseurs alternatifs » ça se conçoit. Peut-être des délestages ? Des baisses de puissances ? Rien n’est affirmé dans le détail, mais on doit s’attendre à des phénomènes de ce genre. Quel que soit le Gouvernement qui sera aux manettes de la France, il devra arrêter des mesures à hauteur du problème pour aider les plus pauvres à se chauffer, victimes directes de cette politique européenne aberrante, au risque de les voir manifester bruyamment, pour le moins, et accessoirement battre le pavé pour se réchauffer les nougats. Un chèque énergie à cent balles pour six mois de chauffage n’y suffira pas. Veni vedi vici, dixit Caesar »... Notre Caesar de conception française se vend depuis quelques temps en rafales, pas l’avion de chasse mais le canon de 155mm auto-porté d’une précision redoutable. Il a fait ses preuves sur différents théâtres d’opérations extérieurs, servi par nos artilleurs aguerris. On cite le Mali pour l’exemple le plus récent. Il a donc du succès ce Caesar tricolore dont une poignée d’exemplaires tirée d’unités d’artilleries de régiments français qui en étaient dotés, a récemment été acheminée en Ukraine. Il y fait la démonstration de son efficacité. La guerre s’est moche… Une pointure Le site de La Tribune fait référence à une nouvelle vente du Caesar qui équipera bientôt une unité d’artillerie lituanienne, un vrai partenaire Après avoir accepté l’envoi de soldats lituaniens au Mali, Paris et Vilnius poursuivent leur coopération militaire lors d’une visite du ministre lituanien de la Défense à Paris. Un accord vient d’être signé entre les deux pays pour acquérir une vingtaine de Caesar... », et de préciser à l’intention des néophytes qui le resteront un peu moins, ce sont des camions tout-terrain de fabrication française équipés d’un système d’artillerie. » Ce Caesar est une vraie pointure dans sa catégorie. Il est fabriqué par Nexter, entreprise française Architecte et systémier intégrateur français de la défense terrestre » précision tirée du site Nexter qui selon les circonstances et les expertises, sait s’adjoindre des partenaires européens pour intégrer les savoir-faire, et pour partager les risques industriels, au cas où... Il y a un investissement préalable en R&D considérable. Produire industriellement, Nexter sait faire, là n’est pas le point structurel le plus difficile à résoudre. Mise à niveau tardive mais indispensable Le but des industriels de l’armement est d’être les meilleurs en leur domaine, de le démontrer, et de s’assurer un marché à l’export avant de lancer une ligne de production. Le marché intérieur Français, vu la ligne budgétaire ténue consacrée à la Défense nationale, n’assure pas à lui seul un retour sur investissement. Aux dernières nouvelles notre président tient à augmenter le budget des armées. Les bruits de chenilles se font entendre à l’est. Quand bien même l’armée d’envahisseur s’embourberait sur les terrains de pays situés aux avant-postes de notre frontière, on prend conscience en haut lieu que la défense du pays dépendra de la qualité combattante de notre Armée. Pas pour ce qui concerne la qualité des hommes de combat, nos soldats, mais bien plus au sujet de la qualité des armes qu’ils serviront. Pour remettre notre Défense nationale au niveau qu’elle devrait déjà être, on part sacrément de loin, bon courage ! L’Irak client sur les rangs Certains matériels mis au point par Nexter, malgré des avancées technologiques les positionnant au niveau mondial en tête de de leur catégorie, ne sortiront pas des lignes de production sans un carnet de commandes confirmées. La bataille commerciale est rude, voire brutale concurrence internationale oblige. C’est pourquoi doit-on saluer le succès commercial à l’international de notre Caesar, à qui nous tressons une couronne de lauriers oui, nous sommes d’accord la guerre est la pire des solutions diplomatiques », mais c’est bon pour la balance commerciale . Le canon d’artillerie fait actuellement l’objet de possibles achats par des pays pas forcément européens, tel l’Irak qui pourrait faire l’acquisition d’une cinquantaine d’unités. Foin de naïveté La conjugaison au conditionnel relent de buzz détestable est légitimé par l’ affaire » du contrat sous-marins récusé de manière peu cavalière par un sinistre ministre australien, soudain emballé par la promesse alléchante des Américains. Décision unilatérale qui a été jusqu’à surprendre nos experts du renseignement… Cela a d’ailleurs jeté un froid, en toute amitié, entre nos deux pays. Climat qui s’est réchauffé depuis le changement de ministre, australien précisons-le. Ce qui nous rend pour notre part, particulièrement prudent dans les annonces officieusement officielles. Caesar » s’est fait flinguer par surprise par son fils Brutus. Ce coup bas commercial sonnera-t-il comme un coup de semonce annonçant le réveil des esprits naïfs, oublieux que l’Australie est une extension historique de la Perfide Albion ? Il y a des natures qui ne se refont pas… La Suisse fait du racolage auprès de Manuel Valls 08-06-2022 L’article paru le 7 juin dans le Blick sous la plume exercée et respectée de Richard Werly aurait presque quelque chose d’indécent, si ce n’était point écrit par un journaliste franco/suisse né à Neuilly-sur-Seine, fait chevalier des Arts et Lettres, rompu à l’exercice politique à la française, et ce, en tant que correspondant longtemps ancré à Paris pour ravir un important média helvétique Romand. C’est dire aussi qu’il connaît bien les arcanes du pouvoir aux mains des polémistes Républicains si bien représentés par notre sphère politique, cette nébuleuse… En aparté Aurait-il comptabilisé les peaux de bananes, cette arme fatale usitée avec un art consommé de la perfidie, posées par régimes entiers dans les coulisses de ce pouvoir Jacobin ? On aimerait tant le savoir ! L’article de notre confrère et voisin attaque ainsi Et si Manuel Valls renouait avec ses racines suisses ? Ce qui à cette entame n’étonne que peu, vu les contorsions azimutales de notre ancien premier ministre qui œuvra sous les couleurs bien arrosées de l’ex-président de la République François Hollande. C’est d’ailleurs Manu qui fit entrer au gouvernement Emmanuel Macron comme ministre de l’Économie, comme le rappelle cruellement le journaliste. Passons prestement sur la trajectoire professionnelle du politique Manuel Valls. Qui passa un jour par Barcelone. Les chemins menant à l’accession au pouvoir sont parfois tortueux et vous font franchir des cols qui, pour paraphraser un fameux film, sont qualifiés d’un col trop loin ». C’est donc compliqué… Rappelons qu’il vient de reprendre une bâche à l’élection législative à laquelle il se présentait dans la circonscription Espagne/Portugal/Principauté d’Andorre et de Monaco des Français de l’étranger. Espiègle ou tentateur, Richard Werly, qui prend acte de la débâcle, pose une question sans réponse Les électeurs de Suisse et du Liechtenstein lui auraient peut-être été favorables ». Et de poursuivre l’analyse d’une cruelle lucidité faisant émerger le monde merveilleux de la politique/politicienne l’ancien patron du gouvernement français est désormais la risée de la classe politique. Et en particulier de la gauche radicale réunie autour de Jean-Luc Mélenchon, dont le candidat est arrivé en première position ». Trop légère la peau de banane, c’est du lourd cette fois, et en ce qui concerne le lancer d’enclume, le patron de LFI est un champion classé hors catégorie. Manuel Valls un carnet d’adresse rêvé ! Richard Werly ne fait pas dans l’allusion quand, dans un panégyrique audacieux et plus qu’élogieux, il invite Manuel Valls à venir en Suisse se refaire une santé politique. Ce serait un poil son pays au travers de sa mère tessinoise, veuve du peintre Xavier Valls apprend-on. Une racine sur laquelle notre confrère s’accroche pour expliquer subtilement pourquoi Manuel Valls serait une formidable recrue pour la prospérité de la Suisse. Du rejet patent des Français de l’ex-premier ministre, Richard Werly en fait acte et pour éviter la disparition du paysage politique du vaincu lui suggère de saisir un nouveau tremplin La réponse pourrait peut-être venir de la Suisse … Plus de lumière à attraper, vu la proximité entre la France et l’Espagne et la taille respective des deux pays. Plus de soutiens locaux, compte tenu de l’héritage artistique paternel. Une revanche à prendre aussi sans doute pour Manuel», longtemps traumatisé par le fait de ne pas avoir une goutte de sang français », comme il s’en est expliqué dans son autobiographie publiée aux éditions Grasset ». Manuels Valls posséderait les qualités intrinsèques à une excellente intégration L’ancien chef du gouvernement français, à la tête du pays entre 2014 et 2016 sous le quinquennat de François Hollande, a ce qu’il faut pour réussir en Suisse une belle carrière de consultant expatrié. Carnet d’adresses hexagonal plein à ras bord. Lien direct – compliqué il est vrai – avec Emmanuel Macron… » Les révolutionnaires et la Confédération ne font pas bon ménage Richard Werly part d’une hypothèse pour convaincre. C’est autant plausible que risqué Sauf que la Suisse – risquons l’hypothèse – conviendrait mieux à sa compétence, à son positionnement et à son tempérament. Manuel Valls aime l’efficacité et il est réputé comme tel. Tant mieux les Helvètes aussi. Son socialisme est mâtiné de libéralisme tant mieux, le PS suisse lui ressemble d’assez près. Son penchant pour l’ordre fait de lui tout sauf un rebelle. Tant mieux, la révolution ne rime à guère avec la Confédération ; Ajoutons la donne électorale et l’affaire devient presque alléchante. » La Suisse idylle en somme, phare du Monde envié. Finalement le journaliste étale les atouts de l’homme providentiel, que les Français dans leur aveuglement révolutionnaire héréditaire ne pouvaient déceler. Ce ne serait pas pour autant un plébiscite, comme le relève Richard Werly au travers d’une réflexion plutôt hostile d’une partie du PS helvétique Valls tenté par la Suisse pour un baroud d'honneur politique parce que le PS suisse lui ressemble d’assez près ? Quelle drôle d'idée. Manœuvres, traîtrises, compromissions. Jamais le PS Suisse ne voudra de ce véritable homme de droite » réagit aussitôt un conseiller communal Lausannois ». Une manière directe de remettre Manuel Valls dans la bonne case politique ? Un CV parfait d’entremetteur » Pour autant aux Yeux de l’éditorialiste, Manuel Valls cocherait toutes les bonnes case Son CV d’entremetteur est donc parfait, nourri par sa connaissance de l'histoire républicaine qui lui valut d'être voici quelques semaines invité à Zurich pour y donner une conférence. Le Conseil fédéral, conduit par son compatriote tessinois Ignazio Cassis, pourrait envisager de l’auditionner. Une bonne connaissance des dossiers européens. Des relais au plus haut niveau chez les militaires Français ndlr vexés du refus helvète d’acquérir le Rafale. Il ne reste à Manuel Valls, très porté sur un pouvoir exécutif fort et centralisé, qu’à apprendre quelques rudiments de démocratie directe et de décentralisation. » Et de rappeler au passage que ce ne serait pas une première » en pointant un autre ex-premier ministre français en la personne d’Alain Juppé prêt à céder à la tentation de Venise … la tentation alpine de Manuel Valls aurait le mérite de l’éloigner de ses motifs de frustration récents, et de l’armée de détracteurs qui l’ont contraint à se débrancher du réseau social Twitter pour éviter un tsunami d’insultes ». Se pose néanmoins une importante question Manuel Valls durant son mandat de premier ministre a eu accès à des secrets d’État de très très haut niveau ; jusqu’à quelle limite les autorités françaises laisseraient agir à sa guise un tel possédant, au sein d’un pays étranger, certes souverain, et un partenaire économique bien identifié, mais hors Union européenne ? Ce n’est qu’une question, parmi d’autres, émise en Rafale... Trop colériques les Français Richard Werly profite de l’occasion pour relever ce qui ressemble aux tares d’une République française dont il n’a apparemment pas apprécié la dialectique ; et s’adressant à Manuel Valls dans une dernière envolée très emportée Il faut savoir tourner les pages. La Suisse, longtemps adepte du secret bancaire, aura la discrétion qui vous convient en ces temps de tumulte. Et qui sait peut-être découvrirez-vous qu’au fond, votre malentendu avec cette France toujours impétueuse et colérique vient de votre fond de caractère helvète. Trop ordonné et trop légitimiste dans une République qui, à travers l’histoire, a toujours accordé la prime au désordre et à la rébellion ». Sur le fond, on l’aime bien Richard Werly agitant un miroir côté pile !