Ainsi en dĂ©finitive, son jugement est-il radical : la cour est un lieu faux, oĂč l’on est soumis aux alĂ©as de la faveur des Princes, oĂč l’on est toujours en reprĂ©sentation ; la Cour est Ă  fuir pour l’homme de mĂ©rite cf. 98 et 101 « un esprit sain puise Ă  la Cour le goĂ»t de la solitude et de la retraite » ; Ă  ce lieu artificiel, l’écrivain oppose la solitude, comme l
En France, une jeune femme s’est fait cracher dessus et a Ă©tĂ© giflĂ©e par un homme qui trouvait sa jupe trop courte dans un TER Firminy/Lyon. L’agresseur, ivre, a Ă©tĂ© interpellĂ© Ă  la gare de Saint Chamond alors qu’il tentait de quitter les lieux en trottinette, selon media avenir. Les faits suscite la polĂ©mique sur la toile. Certains estiment que l’acte posĂ© par l’agresseur est justifiĂ©. “Honteux ! Les femmes ne peuvent plus s’habiller normalement de nos jours. C’est vraiment n’importe quoi.”, a Ă©crit un internaute. Pour d’autres en revanche, chacun est libre de porter ce qu’il veut. “RĂ©pugnant ! Elle s’habille comme elle veut. Ce n’est pas Ă  lui d’en juger, et comme d’habitude, il n’aura presque rien et recommencera”, a pestĂ© un Twitto.
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Le reproche en un sens le plus honorable que l’on puisse faire Ă  un homme, c’est de lui dire qu’il ne sait pas la cour il n’y a sorte de vertus qu’on ne rassemble en lui par ce seul mot. 2 I Un homme qui sait la cour est maĂźtre de son geste, de ses yeux et de son visage ; il est profond, impĂ©nĂ©trable ; il dissimule les mauvais offices, sourit Ă  ses ennemis, contraint son humeur, dĂ©guise ses passions, dĂ©ment son cƓur, parle, agit contre ses sentiments. Tout ce grand raffinement n’est qu’un vice, que l’on appelle faussetĂ©, quelquefois aussi inutile au courtisan pour sa fortune, que la franchise, la sincĂ©ritĂ© et la vertu. 3 IV Qui peut nommer de certaines couleurs changeantes, et qui sont diverses selon les divers jours dont on les regarde ? de mĂȘme, qui peut dĂ©finir la cour ? 4 IV Se dĂ©rober Ă  la cour un seul moment, c’est y renoncer le courtisan qui l’a vue le matin la voit le soir pour la reconnaĂźtre le lendemain, ou afin que lui-mĂȘme y soit connu. 5 IV L’on est petit Ă  la cour, et quelque vanitĂ© que l’on ait, on s’y trouve tel ; mais le mal est commun, et les grands mĂȘmes y sont petits. 6 I La province est l’endroit d’oĂč la cour, comme dans son point de vue, paraĂźt une chose admirable si l’on s’en approche, ses agrĂ©ments diminuent, comme ceux d’une perspective que l’on voit de trop prĂšs. 7 I L’on s’accoutume difficilement Ă  une vie qui se passe dans une antichambre, dans des cours, ou sur l’escalier. 8 VII La cour ne rend pas content ; elle empĂȘche qu’on ne le soit ailleurs. 9 I Il faut qu’un honnĂȘte homme ait tĂątĂ© de la cour il dĂ©couvre en y entrant comme un nouveau monde qui lui Ă©tait inconnu, oĂč il voit rĂ©gner Ă©galement le vice et la politesse, et oĂč tout lui est utile, le bon et le mauvais. I0 VI La cour est comme un Ă©difice bĂąti de marbre je veux dire qu’elle est composĂ©e d’hommes fort durs, mais fort polis. II I L’on va quelquefois Ă  la cour pour en revenir, et se faire par lĂ  respecter du noble de sa province, ou de son diocĂ©sain. I2 I Le brodeur et le confiseur seraient superflus, et ne feraient qu’une montre inutile, si l’on Ă©tait modeste et sobre les cours seraient dĂ©sertes, et les rois presque seuls, si l’on Ă©tait guĂ©ri de la vanitĂ© et de l’intĂ©rĂȘt. Les hommes veulent ĂȘtre esclaves quelque part, et puiser lĂ  de quoi dominer ailleurs. Il semble qu’on livre en gros aux premiers de la cour l’air de hauteur, de fiertĂ© et de commandement, afin qu’ils le distribuent en dĂ©tail dans les provinces ils font prĂ©cisĂ©ment comme on leur fait, vrais singes de la royautĂ©. I3 I Il n’y a rien qui enlaidisse certains courtisans comme la prĂ©sence du prince Ă  peine les puis-je reconnaĂźtre Ă  leurs visages ; leurs traits sont altĂ©rĂ©s, et leur contenance est avilie. Les gens fiers et superbes sont les plus dĂ©faits, car ils perdent plus du leur ; celui qui est honnĂȘte et modeste s’y soutient mieux il n’a rien Ă  rĂ©former. I4 I L’air de cour est contagieux il se prend Ă  V**, comme l’accent normand Ă  Rouen ou Ă  Falaise ; on l’entrevoit en des fourriers, en de petits contrĂŽleurs, et en des chefs de fruiterie l’on peut avec une portĂ©e d’esprit fort mĂ©diocre y faire de grands progrĂšs. Un homme d’un gĂ©nie Ă©levĂ© et d’un mĂ©rite solide ne fait pas assez de cas de cette espĂšce de talent pour faire son capital de l’étudier et se le rendre propre ; il l’acquiert sans rĂ©flexion, et il ne pense point Ă  s’en dĂ©faire. I5 IV N** arrive avec grand bruit ; il Ă©carte le monde, se fait faire place ; il gratte, il heurte presque ; il se nomme on respire, et il n’entre qu’avec la foule. I6 I Il y a dans les cours des apparitions de gens aventuriers et hardis, d’un caractĂšre libre et familier, qui se produisent eux-mĂȘmes, protestent qu’ils ont dans leur art toute l’habiletĂ© qui manque aux autres, et qui sont crus sur leur parole. Ils profitent cependant de l’erreur publique, ou de l’amour qu’ont les hommes pour la nouveautĂ© ils percent la foule, et parviennent jusqu’à l’oreille du prince, Ă  qui le courtisan les voit parler, pendant qu’il se trouve heureux d’en ĂȘtre vu. Ils ont cela de commode pour les grands qu’ils en sont soufferts sans consĂ©quence, et congĂ©diĂ©s de mĂȘme alors ils disparaissent tout Ă  la fois riches et dĂ©crĂ©ditĂ©s, et le monde qu’ils viennent de tromper est encore prĂȘt d’ĂȘtre trompĂ© par d’autres. I7 IV Vous voyez des gens qui entrent sans saluer que lĂ©gĂšrement, qui marchent des Ă©paules, et qui se rengorgent comme une femme ils vous interrogent sans vous regarder ; ils parlent d’un ton Ă©levĂ©, et qui marque qu’ils se sentent au-dessus de ceux qui se trouvent prĂ©sents ; ils s’arrĂȘtent, et on les entoure ; ils ont la parole, prĂ©sident au cercle, et persistent dans cette hauteur ridicule et contrefaite, jusqu’à ce qu’il survienne un grand, qui, la faisant tomber tout d’un coup par sa prĂ©sence, les rĂ©duise Ă  leur naturel, qui est moins mauvais. I8 IV Les cours ne sauraient se passer d’une certaine espĂšce de courtisans, hommes flatteurs, complaisants, insinuants, dĂ©vouĂ©s aux femmes, dont ils mĂ©nagent les plaisirs, Ă©tudient les faibles et flattent toutes les passions ils leur soufflent Ă  l’oreille des grossiĂšretĂ©s, leur parlent de leurs maris et de leurs amants dans les termes convenables, devinent leurs chagrins, leurs maladies, et fixent leurs couches ; ils font les modes, raffinent sur le luxe et sur la dĂ©pense, et apprennent Ă  ce sexe de prompts moyens de consumer de grandes sommes en habits, en meubles et en Ă©quipages ; ils ont eux-mĂȘmes des habits oĂč brillent l’invention et la richesse, et ils n’habitent d’anciens palais qu’aprĂšs les avoir renouvelĂ©s et embellis ; ils mangent dĂ©licatement et avec rĂ©flexion ; il n’y a sorte de voluptĂ© qu’ils n’essayent, et dont ils ne puissent rendre compte. Ils doivent Ă  eux-mĂȘmes leur fortune, et ils la soutiennent avec la mĂȘme adresse qu’ils l’ont Ă©levĂ©e. DĂ©daigneux et fiers, ils n’abordent plus leurs pareils, ils ne les saluent plus ; ils parlent oĂč tous les autres se taisent, entrent, pĂ©nĂštrent en des endroits et Ă  des heures oĂč les grands n’osent se faire voir ceux-ci, avec de longs services, bien des plaies sur le corps, de beaux emplois ou de grandes dignitĂ©s, ne montrent pas un visage si assurĂ©, ni une contenance si libre. Ces gens ont l’oreille des plus grands princes, sont de tous leurs plaisirs et de toutes leurs fĂȘtes, ne sortent pas du Louvre ou du ChĂąteau, oĂč ils marchent et agissent comme chez eux et dans leur domestique, semblent se multiplier en mille endroits, et sont toujours les premiers visages qui frappent les nouveaux venus Ă  une cour ; ils embrassent, ils sont embrassĂ©s ; ils rient, ils Ă©clatent, ils sont plaisants, ils font des contes personnes commodes, agrĂ©ables, riches, qui prĂȘtent, et qui sont sans consĂ©quence. I9 V Ne croirait-on pas de Cimon et de Clitandre qu’ils sont seuls chargĂ©s des dĂ©tails de tout l’Etat, et que seuls aussi ils en doivent rĂ©pondre ? L’un a du moins les affaires de terre, et l’autre les maritimes. Qui pourrait les reprĂ©senter exprimerait l’empressement, l’inquiĂ©tude, la curiositĂ©, l’activitĂ©, saurait peindre le mouvement. On ne les a jamais vus assis, jamais fixes et arrĂȘtĂ©s qui mĂȘme les a vus marcher ? on les voit courir, parler en courant, et vous interroger sans attendre de rĂ©ponse. Ils ne viennent d’aucun endroit, ils ne vont nulle part ils passent et ils repassent. Ne les retardez pas dans leur course prĂ©cipitĂ©e, vous dĂ©monteriez leur machine ; ne leur faites pas de questions, ou donnez-leur du moins le temps de respirer et de se ressouvenir qu’ils n’ont nulle affaire, qu’ils peuvent demeurer avec vous et longtemps, vous suivre mĂȘme oĂč il vous plaira de les emmener. Ils ne sont pas les Satellites de Jupiter, je veux dire ceux qui pressent et qui entourent le prince, mais ils l’annoncent et le prĂ©cĂšdent ; ils se lancent impĂ©tueusement dans la foule des courtisans ; tout ce qui se trouve sur leur passage est en pĂ©ril. Leur profession est d’ĂȘtre vus et revus, et ils ne se couchent jamais sans s’ĂȘtre acquittĂ©s d’un emploi si sĂ©rieux, et si utile Ă  la rĂ©publique. Ils sont au reste instruits Ă  fond de toutes les nouvelles indiffĂ©rentes, et ils savent Ă  la cour tout ce que l’on peut y ignorer ; il ne leur manque aucun des talents nĂ©cessaires pour s’avancer mĂ©diocrement. Gens nĂ©anmoins Ă©veillĂ©s et alertes sur tout ce qu’ils croient leur convenir, un peu entreprenants, lĂ©gers et prĂ©cipitĂ©s. Le dirai-je ? ils portent au vent, attelĂ©s tous deux au char de la Fortune, et tous deux fort Ă©loignĂ©s de s’y voir assis. 20 IV Un homme de la cour qui n’a pas un assez beau nom, doit l’ensevelir sous un meilleur ; mais s’il l’a tel qu’il ose le porter, il doit alors insinuer qu’il est de tous les noms le plus illustre, comme sa maison de toutes les maisons la plus ancienne il doit tenir aux Princes Lorrains, aux Rohans, aux Chastillons, aux Montmorencis, et, s’il se peut, aux Princes Du Sang ; ne parler que de ducs, de cardinaux et de ministres ; faire entrer dans toutes les conversations ses aĂŻeuls paternels et maternels, et y trouver place pour l’oriflamme et pour les croisades ; avoir des salles parĂ©es d’arbres gĂ©nĂ©alogiques, d’écussons chargĂ©s de seize quartiers, et de tableaux de ses ancĂȘtres et des alliĂ©s de ses ancĂȘtres ; se piquer d’avoir un ancien chĂąteau Ă  tourelles, Ă  crĂ©neaux et Ă  mĂąchecoulis ; dire en toute rencontre ma race, ma branche, mon nom et mes armes ; dire de celui-ci qu’il n’est pas homme de qualitĂ© ; de celle-lĂ , qu’elle n’est pas demoiselle ; ou si on lui dit qu’Hyacinthe a eu le gros lot, demander s’il est gentilhomme. Quelques-uns riront de ces contre-temps, mais il les laissera rire ; d’autres en feront des contes, et il leur permettra de conter il dira toujours qu’il marche aprĂšs la maison rĂ©gnante ; et Ă  force de le dire, il sera cru. 2I IV C’est une grande simplicitĂ© que d’apporter Ă  la cour la moindre roture, et de n’y ĂȘtre pas gentilhomme. 22 VI L’on se couche Ă  la cour et l’on se lĂšve sur l’intĂ©rĂȘt ; c’est ce que l’on digĂšre le matin et le soir, le jour et la nuit ; c’est ce qui fait que l’on pense, que l’on parle, que l’on se tait, que l’on agit ; c’est dans cet esprit qu’on aborde les uns et qu’on nĂ©glige les autres, que l’on monte et que l’on descend ; c’est sur cette rĂšgle que l’on mesure ses soins, ses complaisances, son estime, son indiffĂ©rence, son mĂ©pris. Quelques pas que quelques-uns fassent par vertu vers la modĂ©ration et la sagesse, un premier mobile d’ambition les emmĂšne avec les plus avares, les plus violents dans leurs dĂ©sirs et les plus ambitieux quel moyen de demeurer immobile oĂč tout marche, oĂč tout se remue, et de ne pas courir oĂč les autres courent ? On croit mĂȘme ĂȘtre responsable Ă  soi-mĂȘme de son Ă©lĂ©vation et de sa fortune celui qui ne l’a point faite Ă  la cour est censĂ© ne l’avoir pas dĂ» faire, on n’en appelle pas. Cependant s’en Ă©loignera-t-on avant d’en avoir tirĂ© le moindre fruit, ou persistera-t-on Ă  y demeurer sans grĂąces et sans rĂ©compenses ? question si Ă©pineuse, si embarrassĂ©e, et d’une si pĂ©nible dĂ©cision, qu’un nombre infini de courtisans vieillissent sur le oui et sur le non, et meurent dans le doute. 23 VI Il n’y a rien Ă  la cour de si mĂ©prisable et de si indigne qu’un homme qui ne peut contribuer en rien Ă  notre fortune je m’étonne qu’il ose se montrer. 24 IV Celui qui voit loin derriĂšre soi un homme de son temps et de sa condition, avec qui il est venu Ă  la cour la premiĂšre fois, s’il croit avoir une raison solide d’ĂȘtre prĂ©venu de son propre mĂ©rite et s’estimer davantage que cet autre qui est demeurĂ© en chemin, ne se souvient plus de ce qu’avant sa faveur il pensait de soi-mĂȘme et de ceux qui l’avaient devancĂ©. 25 I C’est beaucoup tirer de notre ami, si, ayant montĂ© Ă  une grande faveur, il est encore un homme de notre connaissance. 26 IV Si celui qui est en faveur ose s’en prĂ©valoir avant qu’elle lui Ă©chappe, s’il se sert d’un bon vent qui souffle pour faire son chemin, s’il a les yeux ouverts sur tout ce qui vaque, poste, abbaye, pour les demander et les obtenir, et qu’il soit muni de pensions, de brevets et de survivances, vous lui reprochez son aviditĂ© et son ambition ; vous dites que tout le tente, que tout lui est propre, aux siens, Ă  ses crĂ©atures, et que par le nombre et la diversitĂ© des grĂąces dont il se trouve comblĂ©, lui seul a fait plusieurs fortunes. Cependant qu’a-t-il dĂ» faire ? Si j’en juge moins par vos discours que par le parti que vous auriez pris vous-mĂȘme en pareille situation, c’est qu’il a fait. L’on blĂąme les gens qui font une grande fortune pendant qu’ils en ont les occasions, parce que l’on dĂ©sespĂšre, par la mĂ©diocritĂ© de la sienne, d’ĂȘtre jamais en Ă©tat de faire comme eux, et de s’attirer ce reproche. Si l’on Ă©tait Ă  portĂ©e de leur succĂ©der, l’on commencerait Ă  sentir qu’ils ont moins de tort, et l’on serait plus retenu, de peur de prononcer d’avance sa condamnation. 27 IV Il ne faut rien exagĂ©rer, ni dire des cours le mal qui n’y est point l’on n’y attente rien de pis contre le vrai mĂ©rite que de le laisser quelquefois sans rĂ©compense ; on ne l’y mĂ©prise pas toujours, quand on a pu une fois le discerner ; on l’oublie, et c’est lĂ  oĂč l’on sait parfaitement ne faire rien, ou faire trĂšs peu de chose, pour ceux que l’on estime beaucoup. 28 V Il est difficile Ă  la cour que de toutes les piĂšces que l’on emploie Ă  l’édifice de sa fortune, il n’y en ait quelqu’une qui porte Ă  faux l’un de mes amis qui a promis de parler ne parle point ; l’autre parle mollement ; il Ă©chappe Ă  un troisiĂšme de parler contre mes intĂ©rĂȘts et contre ses intentions ; Ă  celui-lĂ  manque la bonne volontĂ©, Ă  celui-ci l’habiletĂ© et la prudence ; tous n’ont pas assez de plaisir Ă  me voir heureux pour contribuer de tout leur pouvoir Ă  me rendre tel. Chacun se souvient assez de tout ce que son Ă©tablissement lui a coĂ»tĂ© Ă  faire, ainsi que des secours qui lui en ont frayĂ© le chemin ; on serait mĂȘme assez portĂ© Ă  justifier les services qu’on a reçus des uns par ceux qu’en de pareils besoins on rendrait aux autres, si le premier et l’unique soin qu’on a aprĂšs sa fortune faite n’était pas de songer Ă  soi. 29 VII Les courtisans n’emploient pas ce qu’ils ont d’esprit, d’adresse et de finesse pour trouver les expĂ©dients d’obliger ceux de leurs amis qui implorent leur secours, mais seulement pour leur trouver des raisons apparentes, de spĂ©cieux prĂ©textes, ou ce qu’ils appellent une impossibilitĂ© de le pouvoir faire ; et ils se persuadent d’ĂȘtre quittes par lĂ  en leur endroit de tous les devoirs de l’amitiĂ© ou de la reconnaissance. VI Personne Ă  la cour ne veut entamer ; on s’offre d’appuyer, parce que, jugeant des autres par soi-mĂȘme, on espĂšre que nul n’entamera, et qu’on sera ainsi dispensĂ© d’appuyer c’est une maniĂšre douce et polie de refuser son crĂ©dit, ses offices et sa mĂ©diation Ă  qui en a besoin. 30 I Combien de gens vous Ă©touffent de caresses dans le particulier, vous aiment et vous estiment, qui sont embarrassĂ©s de vous dans le public, et qui, au lever ou Ă  la messe, Ă©vitent vos yeux et votre rencontre ! Il n’y a qu’un petit nombre de courtisans qui, par grandeur, ou par une confiance qu’ils ont d’eux-mĂȘmes, osent honorer devant le monde le mĂ©rite qui est seul et dĂ©nuĂ© de grands Ă©tablissements. 3I IV Je vois un homme entourĂ© et suivi ; mais il est en place. J’en vois un autre que tout le monde aborde ; mais il est en faveur. Celui-ci est embrassĂ© et caressĂ©, mĂȘme des grands ; mais il est riche. Celui-lĂ  est regardĂ© de tous avec curiositĂ©, on le montre du doigt ; mais il est savant et Ă©loquent. J’en dĂ©couvre un que personne n’oublie de saluer ; mais il est mĂ©chant. Je veux un homme qui soit bon, qui ne soit rien davantage, et qui soit recherchĂ©. 32 V Vient-on de placer quelqu’un dans un nouveau poste, c’est un dĂ©bordement de louanges en sa faveur, qui inonde les cours et la chapelle, qui gagne l’escalier, les salles, la galerie, tout l’appartement on en a au-dessus des yeux, on n’y tient pas. Il n’y a pas deux voix diffĂ©rentes sur ce personnage ; l’envie, la jalousie parlent comme l’adulation ; tous se laissent entraĂźner au torrent qui les emporte, qui les force de dire d’un homme ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pas, comme de louer souvent celui qu’ils ne connaissent point. L’homme d’esprit, de mĂ©rite ou de valeur devient en un instant un gĂ©nie du premier ordre, un hĂ©ros, un demi-dieu. Il est si prodigieusement flattĂ© dans toutes les peintures que l’on fait de lui, qu’il paraĂźt difforme prĂšs de ses portraits ; il lui est impossible d’arriver jamais jusqu’oĂč la bassesse et la complaisance viennent de le porter il rougit de sa propre rĂ©putation. Commence-t-il Ă  chanceler dans ce poste oĂč on l’avait mis, tout le monde passe facilement Ă  un autre avis ; en est-il entiĂšrement dĂ©chu, les machines qui l’avaient guindĂ© si haut par l’applaudissement et les Ă©loges sont encore toutes dressĂ©es pour le faire tomber dans le dernier mĂ©pris je veux dire qu’il n’y en a point qui le dĂ©daignent mieux, qui le blĂąment plus aigrement, et qui en disent plus de mal, que ceux qui s’étaient comme dĂ©vouĂ©s Ă  la fureur d’en dire du bien. 33 VII Je crois pouvoir dire d’un poste Ă©minent et dĂ©licat qu’on y monte plus aisĂ©ment qu’on ne s’y conserve. 34 VII L’on voit des hommes tomber d’une haute fortune par les mĂȘmes dĂ©fauts qui les y avaient fait monter. 35 VIII Il y a dans les cours deux maniĂšres de ce que l’on appelle congĂ©dier son monde ou se dĂ©faire des gens se fĂącher contre eux, ou faire si bien qu’ils se fĂąchent contre vous et s’en dĂ©goĂ»tent. 36 IV L’on dit Ă  la cour du bien de quelqu’un pour deux raisons la premiĂšre, afin qu’il apprenne que nous disons du bien de lui ; la seconde, afin qu’il en dise de nous. 37 I Il est aussi dangereux Ă  la cour de faire les avances, qu’il est embarrassant de ne les point faire. 38 I Il y a des gens Ă  qui ne connaĂźtre point le nom et le visage d’un homme est un titre pour en rire et le mĂ©priser. Ils demandent qui est cet homme ; ce n’est ni Rousseau, ni un Fabry, ni la Couture ils ne pourraient le mĂ©connaĂźtre. 39 I L’on me dit tant de mal de cet homme, et j’y en vois si peu, que je commence Ă  soupçonner qu’il n’ait un mĂ©rite importun qui Ă©teigne celui des autres. 40 I Vous ĂȘtes homme de bien, vous ne songez ni Ă  plaire ni Ă  dĂ©plaire aux favoris, uniquement attachĂ© Ă  votre maĂźtre et Ă  votre devoir vous ĂȘtes perdu. 4I IV On n’est point effrontĂ© par choix, mais par complexion ; c’est un vice de l’ĂȘtre, mais naturel celui qui n’est pas nĂ© tel est modeste, et ne passe pas aisĂ©ment de cette extrĂ©mitĂ© Ă  l’autre ; c’est une leçon assez inutile que de lui dire Soyez effrontĂ©, et vous rĂ©ussirez » ; une mauvaise imitation ne lui profiterait pas, et le ferait Ă©chouer. Il ne faut rien de moins dans les cours qu’une vraie et naĂŻve impudence pour rĂ©ussir. 42 IV On cherche, on s’empresse, on brigue, on se tourmente, on demande, on est refusĂ©, on demande et on obtient ; mais, dit-on, sans l’avoir demandĂ©, et dans le temps que l’on n’y pensait pas, et que l’on songeait mĂȘme Ă  toute autre chose » vieux style, menterie innocente, et qui ne trompe personne. 43 V On fait sa brigue pour parvenir Ă  un grand poste, on prĂ©pare toutes ses machines, toutes les mesures sont bien prises, et l’on doit ĂȘtre servi selon ses souhaits ; les uns doivent entamer, les autres appuyer ; l’amorce est dĂ©jĂ  conduite, et la mine prĂȘte Ă  jouer alors on s’éloigne de la cour. Qui oserait soupçonner d’ArtĂ©mon qu’il ait pensĂ© Ă  se mettre dans une si belle place, lorsqu’on le tire de sa terre ou de son gouvernement pour l’y faire asseoir ? Artifice grossier, finesses usĂ©es, et dont le courtisan s’est servi tant de fois, que, si je voulais donner le change Ă  tout le public et lui dĂ©rober mon ambition, je me trouverais sous l’Ɠil et sous la main du prince, pour recevoir de lui la grĂące que j’aurais recherchĂ©e avec le plus d’emportement. 44 V Les hommes ne veulent pas que l’on dĂ©couvre les vues qu’ils ont sur leur fortune, ni que l’on pĂ©nĂštre qu’ils pensent Ă  une telle dignitĂ©, parce que, s’ils ne l’obtiennent point, il y a de la honte, se persuadent-ils, Ă  ĂȘtre refusĂ©s ; et s’ils y parviennent, il y a plus de gloire pour eux d’en ĂȘtre crus dignes par celui qui la leur accorde, que de s’en juger dignes eux-mĂȘmes par leurs brigues et par leurs cĂąbales ils se trouvent parĂ©s tout Ă  la fois de leur dignitĂ© et de leur modestie. Quelle plus grande honte y a-t-il d’ĂȘtre refusĂ© d’un poste que l’on mĂ©rite, ou d’y ĂȘtre placĂ© sans le mĂ©riter ? Quelques grandes difficultĂ©s qu’il y ait Ă  se placer Ă  la cour, il est encore plus Ăąpre et plus difficile de se rendre digne d’ĂȘtre placĂ©. Il coĂ»te moins Ă  faire dire de soi Pourquoi a-t-il obtenu ce poste ? » qu’à faire demander Pourquoi ne l’a-t-il pas obtenu ? » L’on se prĂ©sente encore pour les charges de ville, l’on postule une place dans l’AcadĂ©mie française, l’on demandait le consulat quelle moindre raison y aurait-il de travailler les premiĂšres annĂ©es de sa vie Ă  se rendre capable d’un grand emploi, et de demander ensuite, sans nul mystĂšre et sans nulle intrigue, mais ouvertement et avec confiance, d’y servir sa patrie, son prince, la rĂ©publique ? 45 IV Je ne vois aucun courtisan Ă  qui le prince vienne d’accorder un bon gouvernement, une place Ă©minente ou une forte pension, qui n’assure par vanitĂ©, ou pour marquer son dĂ©sintĂ©ressement, qu’il est bien moins content du don que de la maniĂšre dont il lui a Ă©tĂ© fait. Ce qu’il y a en cela de sĂ»r et d’indubitable, c’est qu’il le dit ainsi. C’est rusticitĂ© que de donner de mauvaise grĂące le plus fort et le plus pĂ©nible est de donner ; que coĂ»te-t-il d’y ajouter un sourire ? Il faut avouer nĂ©anmoins qu’il s’est trouvĂ© des hommes qui refusaient plus honnĂȘtement que d’autres ne savaient donner ; qu’on a dit de quelques-uns qu’ils se faisaient si longtemps prier, qu’ils donnaient si sĂšchement, et chargeaient une grĂące qu’on leur arrachait de conditions si dĂ©sagrĂ©ables, qu’une plus grande grĂące Ă©tait d’obtenir d’eux d’ĂȘtre dispensĂ©s de rien recevoir. 46 IV L’on remarque dans les cours des hommes avides qui se revĂȘtent de toutes les conditions pour en avoir les avantages gouvernement, charge, bĂ©nĂ©fice, tout leur convient ; ils se sont si bien ajustĂ©s, que par leur Ă©tat ils deviennent capables de toutes les grĂąces ; ils sont amphibies, ils vivent de l’Eglise et de l’épĂ©e, et auront le secret d’y joindre la robe. Si vous demandez Que font ces gens Ă  la cour ? » ils reçoivent, et envient tous ceux Ă  qui l’on donne. 47 VIII Mille gens Ă  la cour y traĂźnent leur vie Ă  embrasser, serrer et congratuler ceux qui reçoivent, jusqu’à ce qu’ils y meurent sans rien avoir. 48 VI MĂ©nophile emprunte ses mƓurs d’une profession, et d’une autre son habit ; il masque toute l’annĂ©e, quoique Ă  visage dĂ©couvert ; il paraĂźt Ă  la cour, Ă  la ville, ailleurs, toujours sous un certain nom et sous le mĂȘme dĂ©guisement. On le reconnaĂźt et on sait quel il est Ă  son visage. 49 VI Il y a pour arriver aux dignitĂ©s ce qu’on appelle ou la grande voie ou le chemin battu ; il y a le chemin dĂ©tournĂ© ou de traverse, qui est le plus court. 50 V L’on court les malheureux pour les envisager ; l’on se range en haie, ou l’on se place aux fenĂȘtres, pour observer les traits et la contenance d’un homme qui est condamnĂ©, et qui sait qu’il va mourir vaine, maligne, inhumaine curiositĂ© ; si les hommes Ă©taient sages, la place publique serait abandonnĂ©e, et il serait Ă©tabli qu’il y aurait de l’ignominie seulement Ă  voir de tels spectacles. Si vous ĂȘtes si touchĂ©s de curiositĂ©, exercez-la du moins en un sujet noble voyez un heureux, contemplez-le dans le jour mĂȘme oĂč il a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  un nouveau poste, et qu’il en reçoit les compliments ; lisez dans ses yeux, et au travers d’un calme Ă©tudiĂ© et d’une feinte modestie, combien il est content et pĂ©nĂ©trĂ© de soi-mĂȘme ; voyez quelle sĂ©rĂ©nitĂ© cet accomplissement de ses dĂ©sirs rĂ©pand dans son cƓur et sur son visage, comme il ne songe plus qu’à vivre et Ă  avoir de la santĂ©, comme ensuite sa joie lui Ă©chappe et ne peut plus se dissimuler, comme il plie sous le poids de son bonheur, quel air froid et sĂ©rieux il conserve pour ceux qui ne sont plus ses Ă©gaux il ne leur rĂ©pond pas, il ne les voit pas ; les embrassements et les caresses des grands, qu’il ne voit plus de si loin, achĂšvent de lui nuire ; il se dĂ©concerte, il s’étourdit c’est une courte aliĂ©nation. Vous voulez ĂȘtre heureux, vous dĂ©sirez des grĂąces ; que de choses pour vous Ă  Ă©viter ! 5I VI Un homme qui vient d’ĂȘtre placĂ© ne se sert plus de sa raison et de son esprit pour rĂ©gler sa conduite et ses dehors Ă  l’égard des autres ; il emprunte sa rĂšgle de son poste et de son Ă©tat de lĂ  l’oubli, la fiertĂ©, l’arrogance, la duretĂ©, l’ingratitude. 52 VIII ThĂ©onas, abbĂ© depuis trente ans, se lassait de l’ĂȘtre. On a moins d’ardeur et d’impatience de se voir habillĂ© de pourpre, qu’il en avait de porter une croix d’or sur sa poitrine, et parce que les grandes fĂȘtes se passaient toujours sans rien changer Ă  sa fortune, il murmurait contre le temps prĂ©sent, trouvait l’Etat mal gouvernĂ©, et n’en prĂ©disait rien que de sinistre. Convenant en son cƓur que le mĂ©rite est dangereux dans les cours Ă  qui veut s’avancer, il avait enfin pris son parti, et renoncĂ© Ă  la prĂ©lature, lorsque quelqu’un accourt lui dire qu’il est nommĂ© Ă  un Ă©vĂȘchĂ©. Rempli de joie et de confiance sur une nouvelle si peu attendue Vous verrez, dit-il, que je n’en demeurerai pas lĂ , et qu’ils me feront archevĂȘque. » 53 I Il faut des fripons Ă  la cour auprĂšs des grands et des ministres, mĂȘme les mieux intentionnĂ©s ; mais l’usage en est dĂ©licat, et il faut savoir les mettre en Ɠuvre. Il y a des temps et des occasions oĂč ils ne peuvent ĂȘtre suppléés par d’autres. Honneur, vertu, conscience, qualitĂ©s toujours respectables, souvent inutiles que voulez-vous quelquefois que l’on fasse d’un homme de bien ? 54 IV Un vieil auteur, et dont j’ose rapporter ici les propres termes, de peur d’en affaiblir le sens par ma traduction, dit que s’élongner des petits, voire de ses pareils, et iceulx vilainer et dĂ©priser ; s’accointer de grands et puissans en tous biens et chevances, et en cette leur cointise et privautĂ© estre de tous Ă©bats, gabs, mommeries, et vilaines besoignes ; estre eshontĂ©, saffranier et sans point de vergogne ; endurer brocards et gausseries de tous chacuns, sans pour ce feindre de cheminer en avant, et Ă  tout son entregent, engendre heur et fortune. 55 IV Jeunesse du prince, source des belles fortunes. 56 IV Timante, toujours le mĂȘme, et sans rien perdre de ce mĂ©rite qui lui a attirĂ© la premiĂšre fois de la rĂ©putation et des rĂ©compenses, ne laissait pas de dĂ©gĂ©nĂ©rer dans l’esprit des courtisans ils Ă©taient las de l’estimer ; ils le saluaient froidement, ils ne lui souriaient plus, ils commençaient Ă  ne le plus joindre, ils ne l’embrassaient plus, ils ne le tiraient plus Ă  l’écart pour lui parler mystĂ©rieusement d’une chose indiffĂ©rente, ils n’avaient plus rien Ă  lui dire. Il lui fallait cette pension ou ce nouveau poste dont il vient d’ĂȘtre honorĂ© pour faire revivre ses vertus Ă  demi effacĂ©es de leur mĂ©moire, et en rafraĂźchir l’idĂ©e ils lui font comme dans les commencements, et encore mieux. 57 V Que d’amis, que de parents naissent en une nuit au nouveau ministre ! Les uns font valoir leurs anciennes liaisons, leur sociĂ©tĂ© d’études, les droits du voisinage ; les autres feuillettent leur gĂ©nĂ©alogie, remontent jusqu’à un trisaĂŻeul, rappellent le cĂŽtĂ© paternel et le maternel ; l’on veut tenir Ă  cet homme par quelque endroit, et l’on dit plusieurs fois le jour que l’on y tient ; on l’imprimerait volontiers C’est mon ami, et je suis fort aise de son Ă©lĂ©vation ; j’y dois prendre part, il m’est assez proche. Hommes vains et dĂ©vouĂ©s Ă  la fortune, fades courtisans, parliez-vous ainsi il y a huit jours ? Est-il devenu, depuis ce temps, plus homme de bien, plus digne du choix que le prince en vient de faire ? Attendiez-vous cette circonstance pour le mieux connaĂźtre ? 58 V Ce qui me soutient et me rassure contre les petits dĂ©dains que j’essuie quelquefois des grands et de mes Ă©gaux, c’est que je me dis Ă  moi-mĂȘme Ces gens n’en veulent peut-ĂȘtre qu’à ma fortune, et ils ont raison elle est bien petite. Ils m’adoreraient sans doute si j’étais ministre. » Dois-je bientĂŽt ĂȘtre en place ? le sait-il ? est-ce en lui un pressentiment ? il me prĂ©vient, il me salue. 59 VII Celui qui dit Je dĂźnai hier Ă  Tibur, ou J’y soupe ce soir, qui le rĂ©pĂšte, qui fait entrer dix fois le nom de Plancus dans les moindres conversations, qui dit Plancus me demandait
 Je disais Ă  Plancus
, celui-lĂ  mĂȘme apprend dans ce moment que son hĂ©ros vient d’ĂȘtre enlevĂ© par une mort extraordinaire. Il part de la main, il rassemble le peuple dans les places ou sous les portiques, accuse le mort, dĂ©crie sa conduite, dĂ©nigre son consulat, lui ĂŽte jusqu’à la science des dĂ©tails que la voix publique lui accorde, ne lui passe point une mĂ©moire heureuse, lui refuse l’éloge d’un homme sĂ©vĂšre et laborieux, ne lui fait pas l’honneur de lui croire, parmi les ennemis de l’empire, un ennemi. 60 VI Un homme de mĂ©rite se donne, je crois, un joli spectacle, lorsque la mĂȘme place Ă  une assemblĂ©e, ou Ă  un spectacle, dont il est refusĂ©, il la voit accorder Ă  un homme qui n’a point d’yeux pour voir, ni d’oreilles pour entendre, ni d’esprit pour connaĂźtre et pour juger, qui n’est recommandable que par de certaines livrĂ©es, que mĂȘme il ne porte plus. 6I VII ThĂ©odote avec un habit austĂšre a un visage comique, et d’un homme qui entre sur la scĂšne ; sa voix, sa dĂ©marche, son geste, son attitude accompagnent son visage. Il est fin, cauteleux, doucereux, mystĂ©rieux ; il s’approche de vous, et il vous dit Ă  l’oreille VoilĂ  un beau temps ; voilĂ  un grand dĂ©gel. S’il n’a pas les grandes maniĂšres, il a du moins toutes les petites, et celles mĂȘme qui ne conviennent guĂšre qu’à une jeune prĂ©cieuse. Imaginez-vous l’application d’un enfant Ă  Ă©lever un chĂąteau de cartes ou Ă  se saisir d’un papillon c’est celle de ThĂ©odote pour une affaire de rien, et qui ne mĂ©rite pas qu’on s’en remue ; il la traite sĂ©rieusement, et comme quelque chose qui est capital ; il agit, il s’empresse, il la fait rĂ©ussir le voilĂ  qui respire et qui se repose, et il a raison ; elle lui a coĂ»tĂ© beaucoup de peine. L’on voit des gens enivrĂ©s, ensorcelĂ©s de la faveur ; ils y pensent le jour, ils y rĂȘvent la nuit ; ils montent l’escalier d’un ministre, et ils en descendent ; ils sortent de son antichambre, et ils y rentrent ; ils n’ont rien Ă  lui dire, et ils lui parlent ; ils lui parlent une seconde fois les voilĂ  contents, ils lui ont parlĂ©. Pressez-les, tordez-les, ils dĂ©gouttent l’orgueil, l’arrogance, la prĂ©somption ; vous leur adressez la parole, ils ne vous rĂ©pondent point, ils ne vous connaissent point, ils ont les yeux Ă©garĂ©s et l’esprit aliĂ©nĂ© c’est Ă  leurs parents Ă  en prendre soin et Ă  les renfermer, de peur que leur folie ne devienne fureur, et que le monde n’en souffre. ThĂ©odote a une plus douce manie il aime la faveur Ă©perdument, mais sa passion a moins d’éclat ; il lui fait des vƓux en secret, il la cultive, il la sert mystĂ©rieusement ; il est au guet et Ă  la dĂ©couverte sur tout ce qui paraĂźt de nouveau avec les livrĂ©es de la faveur ont-ils une prĂ©tention, il s’offre Ă  eux, il s’intrigue pour eux, il leur sacrifie sourdement mĂ©rite, alliance, amitiĂ©, engagement, reconnaissance. Si la place d’un Cassini devenait vacante, et que le suisse ou le postillon du favori s’avisĂąt de la demander, il appuierait sa demande, il le jugerait digne de cette place, il le trouverait capable d’observer et de calculer, de parler de parĂ©lies et de parallaxes. Si vous demandiez de ThĂ©odote s’il est auteur ou plagiaire, original ou copiste, je vous donnerais ses ouvrages, et je vous dirais Lisez et jugez. » Mais s’il est dĂ©vot ou courtisan, qui pourrait le dĂ©cider sur le portrait que j’en viens de faire ? Je prononcerais plus hardiment sur son Ă©toile. Oui, ThĂ©odote, j’ai observĂ© le point de votre naissance ; vous serez placĂ©, et bientĂŽt ; ne veillez plus, n’imprimez plus le public vous demande quartier. 62 VIII N’espĂ©rez plus de candeur, de franchise, d’équitĂ©, de bons offices, de services, de bienveillance, de gĂ©nĂ©rositĂ©, de fermetĂ© dans un homme qui s’est depuis quelque temps livrĂ© Ă  la cour, et qui secrĂštement veut sa fortune. Le reconnaissez-vous Ă  son visage, Ă  ses entretiens ? Il ne nomme plus chaque chose par son nom ; il n’y a plus pour lui de fripons, de fourbes, de sots et d’impertinents celui dont il lui Ă©chapperait de dire ce qu’il en pense, est celui-lĂ  mĂȘme qui, venant Ă  le savoir, l’empĂȘcherait de cheminer ; pensant mal de tout le monde, il n’en dit de personne ; ne voulant du bien qu’à lui seul, il veut persuader qu’il en veut Ă  tous, afin que tous lui en fassent, ou que nul du moins lui soit contraire. Non content de n’ĂȘtre pas sincĂšre, il ne souffre pas que personne le soit ; la vĂ©ritĂ© blesse son oreille il est froid et indiffĂ©rent sur les observations que l’on fait sur la cour et sur le courtisan ; et parce qu’il les a entendues, il s’en croit complice et responsable. Tyran de la sociĂ©tĂ© et martyr de son ambition, il a une triste circonspection dans sa conduite et dans ses discours, une raillerie innocente, mais froide et contrainte, un ris forcĂ©, des caresses contrefaites, une conversation interrompue et des distractions frĂ©quentes. Il a une profusion, le dirai-je ? des torrents de louanges pour ce qu’a fait ou ce qu’a dit un homme placĂ© et qui est en faveur, et pour tout autre une sĂ©cheresse de pulmonique ; il a des formules de compliments diffĂ©rents pour l’entrĂ©e et pour la sortie Ă  l’égard de ceux qu’il visite ou dont il est visitĂ© ; et il n’y a personne de ceux qui se payent de mines et de façons de parler qui ne sorte d’avec lui fort satisfait. Il vise Ă©galement Ă  se faire des patrons et des crĂ©atures ; il est mĂ©diateur, confident, entremetteur il veut gouverner. Il a une ferveur de novice pour toutes les petites pratiques de cour ; il sait oĂč il faut se placer pour ĂȘtre vu ; il sait vous embrasser, prendre part Ă  votre joie, vous faire coup sur coup des questions empressĂ©es sur votre santĂ©, sur vos affaires ; et pendant que vous lui rĂ©pondez, il perd le fil de sa curiositĂ©, vous interrompt, entame un autre sujet ; ou s’il survient quelqu’un Ă  qui il doive un discours tout diffĂ©rent, il sait, en achevant de vous congratuler, lui faire un compliment de condolĂ©ance il pleure d’un Ɠil, et il rit de l’autre. Se formant quelquefois sur les ministres ou sur le favori, il parle en public de choses frivoles, du vent, de la gelĂ©e ; il se tait au contraire, et fait le mystĂ©rieux sur ce qu’il sait de plus important, et plus volontiers encore sur ce qu’il ne sait point. 63 I Il y a un pays oĂč les joies sont visibles, mais fausses, et les chagrins cachĂ©s, mais rĂ©els. Qui croirait que l’empressement pour les spectacles, que les Ă©clats et les applaudissements aux théùtres de MoliĂšre et d’Arlequin, les repas, la chasse, les ballets, les carrousels couvrissent tant d’inquiĂ©tudes, de soins et de divers intĂ©rĂȘts, tant de craintes et d’espĂ©rances, des passions si vives et des affaires si sĂ©rieuses ? 64 IV La vie de la cour est un jeu sĂ©rieux, mĂ©lancolique, qui applique il faut arranger ses piĂšces et ses batteries, avoir un dessein, le suivre, parer celui de son adversaire, hasarder quelquefois, et jouer de caprice ; et aprĂšs toutes ses rĂȘveries et toutes ses mesures, on est Ă©chec, quelquefois mat ; souvent, avec des pions qu’on mĂ©nage bien, on va Ă  dame, et l’on gagne la partie le plus habile l’emporte, ou le plus heureux. 65 V Les roues, les ressorts, les mouvements sont cachĂ©s ; rien ne paraĂźt d’une montre que son aiguille, qui insensiblement s’avance et achĂšve son tour image du courtisan, d’autant plus parfaite qu’aprĂšs avoir fait assez de chemin, il revient souvent au mĂȘme point d’oĂč il est parti. 66 I Les deux tiers de ma vie sont Ă©coulĂ©s ; pourquoi tant m’inquiĂ©ter sur ce qui m’en reste ? La plus brillante fortune ne mĂ©rite point ni le tourment que je me donne, ni les petitesses oĂč je me surprends, ni les humiliations, ni les hontes que j’essuie ; trente annĂ©es dĂ©truiront ces colosses de puissance qu’on ne voyait bien qu’à force de lever la tĂȘte ; nous disparaĂźtrons, moi qui suis si peu de chose, et ceux que je contemplais si avidement, et de qui j’espĂ©rais toute ma grandeur ; le meilleur de tous les biens, s’il y a des biens, c’est le repos, la retraite et un endroit qui soit son domaine. » N a pensĂ© cela dans sa disgrĂące, et l’a oubliĂ© dans la prospĂ©ritĂ© 67 I Un noble, s’il vit chez lui dans sa province, il vit libre, mais sans appui ; s’il vit Ă  la cour, il est protĂ©gĂ©, mais il est esclave cela se compense. 68 IV Xantippe au fond de sa province, sous un vieux toit et dans un mauvais lit, a rĂȘvĂ© pendant la nuit qu’il voyait le prince, qu’il lui parlait, et qu’il en ressentait une extrĂȘme joie ; il a Ă©tĂ© triste Ă  son rĂ©veil ; il a contĂ© son songe, et il a dit Quelles chimĂšres ne tombent point dans l’esprit des hommes pendant qu’ils dorment ! » Xantippe a continuĂ© de vivre ; il est venu Ă  la cour, il a vu le prince, il lui a parlĂ© ; et il a Ă©tĂ© plus loin que son songe, il est favori. 69 I Qui est plus esclave qu’un courtisan assidu, si ce n’est un courtisan plus assidu ? 70 I L’esclave n’a qu’un maĂźtre ; l’ambitieux en a autant qu’il y a de gens utiles Ă  sa fortune. 7I I Mille gens Ă  peine connus font la foule au lever pour ĂȘtre vus du prince, qui n’en saurait voir mille Ă  la fois ; et s’il ne voit aujourd’hui que ceux qu’il vit hier et qu’il verra demain, combien de malheureux ! 72 I De tous ceux qui s’empressent auprĂšs des grands et qui leur font la cour, un petit nombre les honore dans le cƓur, un grand nombre les recherche par des vues d’ambition et d’intĂ©rĂȘt, un plus grand nombre par une ridicule vanitĂ©, ou par une sotte impatience de se faire voir. 73 VII Il y a de certaines familles qui, par les lois du monde ou ce qu’on appelle de la biensĂ©ance, doivent ĂȘtre irrĂ©conciliables. Les voilĂ  rĂ©unies ; et oĂč la religion a Ă©chouĂ© quand elle a voulu l’entreprendre, l’intĂ©rĂȘt s’en joue, et le fait sans peine. 74 I L’on parle d’une rĂ©gion oĂč les vieillards sont galants, polis et civils ; les jeunes gens au contraire, durs, fĂ©roces, sans mƓurs ni politesse ils se trouvent affranchis de la passion des femmes dans un Ăąge oĂč l’on commence ailleurs Ă  la sentir ; ils leur prĂ©fĂšrent des repas, des viandes, et des amours ridicules. Celui-lĂ  chez eux est sobre et modĂ©rĂ©, qui ne s’enivre que de vin l’usage trop frĂ©quent qu’ils en ont fait le leur a rendu insipide ; ils cherchent Ă  rĂ©veiller leur goĂ»t dĂ©jĂ  Ă©teint par des eaux-de-vie, et par toutes les liqueurs les plus violentes ; il ne manque Ă  leur dĂ©bauche que de boire de l’eau-forte. Les femmes du pays prĂ©cipitent le dĂ©clin de leur beautĂ© par des artifices qu’elles croient servir Ă  les rendre belles leur coutume est de peindre leurs lĂšvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs Ă©paules, qu’elles Ă©talent avec leur gorge, leurs bras et leurs oreilles, comme si elles craignaient de cacher l’endroit par oĂč elles pourraient plaire, ou de ne pas se montrer assez. Ceux qui habitent cette contrĂ©e ont une physionomie qui n’est pas nette, mais confuse, embarrassĂ©e dans une Ă©paisseur de cheveux Ă©trangers, qu’ils prĂ©fĂšrent aux naturels et dont ils font un long tissu pour couvrir leur tĂȘte il descend Ă  la moitiĂ© du corps, change les traits, et empĂȘche qu’on ne connaisse les hommes Ă  leur visage. Ces peuples d’ailleurs ont leur Dieu et leur roi les grands de la nation s’assemblent tous les jours, Ă  une certaine heure, dans un temple qu’ils nomment Ă©glise ; il y a au fond de ce temple un autel consacrĂ© Ă  leur Dieu, oĂč un prĂȘtre cĂ©lĂšbre des mystĂšres qu’ils appellent saints, sacrĂ©s et redoutables ; les grands forment un vaste cercle au pied de cet autel, et paraissent debout, le dos tournĂ© directement au prĂȘtre et aux saints mystĂšres, et les faces Ă©levĂ©es vers leur roi, que l’on voit Ă  genoux sur une tribune, et Ă  qui ils semblent avoir tout l’esprit et tout le cƓur appliquĂ©s. On ne laisse pas de voir dans cet usage une espĂšce de subordination ; car ce peuple paraĂźt adorer le prince, et le prince adorer Dieu. Les gens du pays le nomment *** ; il est Ă  quelques quarante-huit degrĂ©s d’élĂ©vation du pĂŽle, et Ă  plus d’onze cents lieues de mer des Iroquois et des Hurons. 75 I Qui considĂ©rera que le visage du prince fait toute la fĂ©licitĂ© du courtisan, qu’il s’occupe et se remplit pendant toute sa vie de le voir et d’en ĂȘtre vu, comprendra un peu comment voir Dieu peut faire toute la gloire et tout le bonheur des saints. 76 IV Les grands seigneurs sont pleins d’égards pour les princes c’est leur affaire, ils ont des infĂ©rieurs. Les petits courtisans se relĂąchent sur ces devoirs, font les familiers, et vivent comme gens qui n’ont d’exemples Ă  donner Ă  personne. 77 IV Que manque-t-il de nos jours Ă  la jeunesse ? Elle peut et elle sait ; ou du moins quand elle saurait autant qu’elle peut, elle ne serait pas plus dĂ©cisive. 78 IV Faibles hommes ! Un grand dit de TimagĂšne, votre ami, qu’il est un sot, et il se trompe. Je ne demande pas que vous rĂ©pliquiez qu’il est homme d’esprit osez seulement penser qu’il n’est pas un sot. De mĂȘme il prononce d’Iphicrate qu’il manque de cƓur ; vous lui avez vu faire une belle action rassurez-vous, je vous dispense de la raconter, pourvu qu’aprĂšs ce que vous venez d’entendre, vous vous souveniez encore de la lui avoir vu faire. 79 V Qui sait parler aux rois, c’est peut-ĂȘtre oĂč se termine toute la prudence et toute la souplesse du courtisan. Une parole Ă©chappe, et elle tombe de l’oreille du prince bien avant dans sa mĂ©moire, et quelquefois jusque dans son cƓur il est impossible de la ravoir ; tous les soins que l’on prend et toute l’adresse dont on use pour l’expliquer ou pour l’affaiblir servent Ă  la graver plus profondĂ©ment et Ă  l’enfoncer davantage. Si ce n’est que contre nous-mĂȘmes que nous ayons parlĂ©, outre que ce malheur n’est pas ordinaire, il y a encore un prompt remĂšde, qui est de nous instruire par notre faute, et de souffrir la peine de notre lĂ©gĂšretĂ© ; mais si c’est contre quelque autre, quel abattement ! quel repentir ! Y a-t-il une rĂšgle plus utile contre un si dangereux inconvĂ©nient ; que de parler des autres au souverain, de leurs personnes, de leurs ouvrages, de leurs actions, de leurs mƓurs ou de leur conduite, du moins avec l’attention, les prĂ©cautions et les mesures dont on parle de soi ? 80 IV Diseurs de bons mots, mauvais caractĂšre » je le dirais, s’il n’avait Ă©tĂ© dit. Ceux qui nuisent Ă  la rĂ©putation ou Ă  la fortune des autres plutĂŽt que de perdre un bon mot, mĂ©ritent une peine infamante cela n’a pas Ă©tĂ© dit, et je l’ose dire. 8I I Il y a un certain nombre de phrases toutes faites, que l’on prend comme dans un magasin et dont l’on se sert pour se fĂ©liciter les uns les autres sur les Ă©vĂ©nements. Bien qu’elles se disent souvent sans affection, et qu’elles soient reçues sans reconnaissance, il n’est pas permis avec cela de les omettre, parce que du moins elles sont l’image de ce qu’il y a au monde de meilleur, qui est l’amitiĂ©, et que les hommes, ne pouvant guĂšre compter les uns sur les autres pour la rĂ©alitĂ©, semblent ĂȘtre convenus entre eux de se contenter des apparences. 82 I Avec cinq ou six termes de l’art, et rien de plus, l’on se donne pour connaisseur en musique, en tableaux, en bĂątiments, et en bonne chĂšre l’on croit avoir plus de plaisir qu’un autre Ă  entendre, Ă  voir et Ă  manger ; l’on impose Ă  ses semblables, et l’on se trompe soi-mĂȘme. 83 VI La cour n’est jamais dĂ©nuĂ©e d’un certain nombre de gens en qui l’usage du monde, la politesse ou la fortune tiennent lieu d’esprit, et supplĂ©ent au mĂ©rite. Ils savent entrer et sortir ; ils se tirent de la conversation en ne s’y mĂȘlant point ; ils plaisent Ă  force de se taire, et se rendent importants par un silence longtemps soutenu, ou tout au plus par quelques monosyllabes ; ils payent de mines, d’une inflexion de voix, d’un geste et d’un sourire ils n’ont pas, si je l’ose dire, deux pouces de profondeur ; si vous les enfoncez, vous rencontrez le tuf. 84 VI Il y a des gens Ă  qui la faveur arrive comme un accident ils en sont les premiers surpris et consternĂ©s. Ils se reconnaissent enfin, et se trouvent dignes de leur Ă©toile ; et comme si la stupiditĂ© et la fortune Ă©taient deux choses incompatibles, ou qu’il fĂ»t impossible d’ĂȘtre heureux et sot tout Ă  la fois, ils se croient de l’esprit ; ils hasardent, que dis-je ? ils ont la confiance de parler en toute rencontre, et sur quelque matiĂšre qui puisse s’offrir, et sans nul discernement des personnes qui les Ă©coutent. Ajouterai-je qu’ils Ă©pouvantent ou qu’ils donnent le dernier dĂ©goĂ»t par leur fatuitĂ© et par leurs fadaises ? Il est vrai du moins qu’ils dĂ©shonorent sans ressources ceux qui ont quelque part au hasard de leur Ă©lĂ©vation. 85 IV Comment nommerai-je cette sorte de gens qui ne sont fins que pour les sots ? Je sais du moins que les habiles les confondent avec ceux qu’ils savent tromper. I C’est avoir fait un grand pas dans la finesse, que de faire penser de soi que l’on n’est que mĂ©diocrement fin. IV La finesse n’est ni une trop bonne ni une trop mauvaise qualitĂ© elle flotte entre le vice et la vertu. Il n’y a point de rencontre oĂč elle ne puisse, et peut-ĂȘtre oĂč elle ne doive ĂȘtre suppléée par la prudence. IV La finesse est l’occasion prochaine de la fourberie ; de l’un Ă  l’autre le pas est glissant ; le mensonge seul en fait la diffĂ©rence si on l’ajoute Ă  la finesse, c’est fourberie. IV Avec les gens qui par finesse Ă©coutent tout et parlent peu, parlez encore moins ; ou si vous parlez beaucoup, dites peu de chose. 86 V Vous dĂ©pendez, dans une affaire qui est juste et importante, du consentement de deux personnes. L’un vous dit J’y donne les mains pourvu qu’un tel y condescende » ; et ce tel y condescend, et ne dĂ©sire plus que d’ĂȘtre assurĂ© des intentions de l’autre. Cependant rien n’avance ; les mois, les annĂ©es s’écoulent inutilement Je m’y perds, dites-vous, et je n’y comprends rien ; il ne s’agit que de faire qu’ils s’abouchent, et qu’ils se parlent. » Je vous dis ; moi, que j’y vois clair, et que j’y comprends tout ils se sont parlĂ©. 87 VII Il me semble que qui sollicite pour les autres a la confiance d’un homme qui demande justice ; et qu’en parlant ou en agissant pour soi-mĂȘme, on a l’embarras et la pudeur de celui qui demande grĂące. 88 I Si l’on ne se prĂ©cautionne Ă  la cour contre les piĂšges que l’on y tend sans cesse pour faire tomber dans le ridicule, l’on est Ă©tonnĂ©, avec tout son esprit, de se trouver la dupe de plus sots que soi. 89 I Il y a quelques rencontres dans la vie oĂč la vĂ©ritĂ© et la simplicitĂ© sont le meilleur manĂšge du monde. 90 VI Etes-vous en faveur, tout manĂšge est bon, vous ne faites point de fautes, tous les chemins vous mĂšnent au terme autrement, tout est faute, rien n’est utile, il n’y a point de sentier qui ne vous Ă©gare. 9I I Un homme qui a vĂ©cu dans l’intrigue un certain temps ne peut plus s’en passer toute autre vie pour lui est languissante. 92 I Il faut avoir de l’esprit pour ĂȘtre homme de cabale l’on peut cependant en avoir Ă  un certain point, que l’on est au-dessus de l’intrigue et de la cabale, et que l’on ne saurait s’y assujettir ; l’on va alors Ă  une grande fortune ou Ă  une haute rĂ©putation par d’autres chemins. 93 IV Avec un esprit sublime, une doctrine universelle, une probitĂ© Ă  toutes Ă©preuves et un mĂ©rite trĂšs accompli, n’apprĂ©hendez pas, ĂŽ Aristide, de tomber Ă  la cour ou de perdre la faveur des grands, pendant tout le temps qu’ils auront besoin de vous. 94 I Qu’un favori s’observe de fort prĂšs ; car s’il me fait moins attendre dans son antichambre qu’à l’ordinaire, s’il a le visage plus ouvert, s’il fronce moins le sourcil, s’il m’écoute plus volontiers, et s’il me reconduit un peu plus loin, je penserai qu’il commence Ă  tomber, et je penserai vrai. L’homme a bien peu de ressources dans soi-mĂȘme, puisqu’il lui faut une disgrĂące ou une mortification pour le rendre plus humain, plus traitable, moins fĂ©roce, plus honnĂȘte homme. 95 V L’on contemple dans les cours de certaines gens, et l’on voit bien Ă  leurs discours et Ă  toute leur conduite qu’ils ne songent ni Ă  leurs grands-pĂšres ni Ă  leurs petits-fils le prĂ©sent est pour eux ; ils n’en jouissent pas, ils en abusent. 96 VI Straton est nĂ© sous deux Ă©toiles malheureux, heureux dans le mĂȘme degrĂ©. Sa vie est un roman non, il lui manque le vraisemblable. Il n’a point eu d’aventures ; il a eu de beaux songes, il en a eu de mauvais que dis-je ? on ne rĂȘve point comme il a vĂ©cu. Personne n’a tirĂ© d’une destinĂ©e plus qu’il a fait ; l’extrĂȘme et le mĂ©diocre lui sont connus ; il a brillĂ©, il a souffert, il a menĂ© une vie commune rien ne lui est Ă©chappĂ©. Il s’est fait valoir par des vertus qu’il assurait fort sĂ©rieusement qui Ă©taient en lui ; il a dit de soi J’ai de l’esprit, j’ai du courage ; et tous ont dit aprĂšs lui Il a de l’esprit, il a du courage. Il a exercĂ© dans l’une et l’autre fortune le gĂ©nie du courtisan, qui a dit de lui plus de bien peut-ĂȘtre et plus de mal qu’il n’y en avait. Le joli, l’aimable, le rare, le merveilleux, l’hĂ©roĂŻque ont Ă©tĂ© employĂ©s Ă  son Ă©loge ; et tout le contraire a servi depuis pour le ravaler caractĂšre Ă©quivoque, mĂȘlĂ©, enveloppĂ© ; une Ă©nigme, une question presque indĂ©cise. 97 V La faveur met l’homme au-dessus de ses Ă©gaux ; et sa chute, au-dessous. 98 I Celui qui un beau jour sait renoncer fermement ou Ă  un grand nom, ou Ă  une grande autoritĂ©, ou Ă  une grande fortune, se dĂ©livre en un moment de bien des peines, de bien des veilles, et quelquefois de bien des crimes. 99 V Dans cent ans le monde subsistera encore en son entier ce sera le mĂȘme théùtre et les mĂȘmes dĂ©corations, ce ne seront plus les mĂȘmes acteurs. Tout ce qui se rĂ©jouit sur une grĂące reçue, ou ce qui s’attriste et se dĂ©sespĂšre sur un refus, tous auront disparu de dessus la scĂšne. Il s’avance dĂ©jĂ  sur le théùtre d’autres hommes qui vont jouer dans une mĂȘme piĂšce les mĂȘmes rĂŽles ; ils s’évanouiront Ă  leur tour ; et ceux qui ne sont pas encore, un jour ne seront plus de nouveaux acteurs ont pris leur place. Quel fond Ă  faire sur un personnage de comĂ©die ! I00 VII Qui a vu la cour a vu du monde ce qui est le plus beau, le plus spĂ©cieux et le plus ornĂ© ; qui mĂ©prise la cour, aprĂšs l’avoir vue, mĂ©prise le monde. I0I VI La ville dĂ©goĂ»te de la province ; la cour dĂ©trompe de la ville, et guĂ©rit de la cour. I Un esprit sain puise Ă  la cour le goĂ»t de la solitude et de la retraite. Des grands I I
Nantas un jeune homme originaire de Marseille décide de "monter" à Paris aprÚs le décÚs de ses parents pour faire fortune dans la capitale. C'est un ambitieux. Dans les premiers temps, il vit dans une terrible misÚre, logé dans une chambre de bonnes sous les toits. Alors qu'il est complÚtement découragé et qu'il a pris la décision de mettre fin à ses jours, une femme frappe
Il y a clairement une corrĂ©lation entre les infections urinaires et les rapports sexuels. "Ces derniers constituent une source de contamination", nous prĂ©vient le Dr InĂšs Dominique, urologue Ă  l'HĂŽpital Diaconesses-La Croix Saint Simon cette raison, les mĂ©decins ne cessent d'insister sur l'importance d'aller uriner aprĂšs avoir fait l'amour cela permet d’expulser les Ă©ventuels contaminants, et de surcroĂźt, diminuer le risque d’ urinaire ou cystite se dĂ©veloppe lors d'une prolifĂ©ration anormale d'agents infectieux souvent la bactĂ©rie Escherichia Coli au niveau des voies urinaires. Les bactĂ©ries remontent ainsi dans l'urĂštre jusqu'Ă  atteindre la vessie. On estime qu'une femme sur 5 en sera victime au cours de sa vie. Cette pathologie peut provoquer des douleurs Ă  la miction et nĂ©cessite un traitement minute antibiotique pour ĂȘtre cystite se manifeste par des brĂ»lures urinaires. "Les patientes ressentent comme des coups de couteau au moment de l'urine, dĂ©crit le Dr Dominique. On observe aussi des douleurs au niveau du bas ventre". On retrouve Ă©galement Parmi les facteurs de risque, on cite l'incontinence anale, certains traitements immunosuppresseurs, les corticoĂŻdes, le diabĂšte et les rapports Bobjgalindo, 17 February 2005 - CC - Licence y a forcĂ©ment profusion de contaminants possibles pendant un rapport, explique le Dr Domonique. Le sperme, le liquide sĂ©minal et la lubrification fĂ©minine vont se mĂ©langer et ĂȘtre propices aux bactĂ©ries. Ces derniĂšres vont atteindre l’urĂštre et accĂ©der trĂšs facilement Ă  la vessie". C’est pour cette raison qu'il est vivement conseillĂ© aux femmes d'uriner et prendre le temps de tout Ă©liminer aprĂšs un rapport sexuel."On parle plutĂŽt des femmes, car elles sont plus Ă  risque. Les hommes ont un urĂštre beaucoup plus long, dĂ©taille l'urologue. Il faudrait que les germes traversent tout l'urĂštre avant d'arriver jusqu'Ă  la vessie. Ils ont donc moins de risques de contracter une cystite. Or, chez les femmes, l'urĂštre mesure 3,5 cm environ les germes atteignent donc plus aisĂ©ment la vessie".S'il est prĂ©conisĂ© de vider sa vessie aprĂšs un rapport, il n'est pas recommandĂ© de le faire systĂ©matiquement avant. C'est pourtant une erreur que l'on retrouve chez de nombreuses femmes, selon l'urologue amĂ©ricain David Kaufman, interviewĂ© par Yahoo News. Il affirme que c'est l'une des erreurs que les femmes font le plus au cours de leur vie sexuelle, et qui peut pourtant causer l'infection page pipi avant un rapport pourquoi c'est une mauvaise habitude© IstockSi certaines omettent de vider leur vessie aprĂšs un rapport sexuel, d'autres commettent une erreur tout autant prĂ©judiciable se forcer Ă  uriner avant de passer Ă  l'acte."Ne pas se mĂ©prendre si vous avez rĂ©ellement envie d'uriner avant de faire l'amour, ne vous retenez pas, conseille le Dr Dominique. Une envie pressante sera une grande source d'inconfort pendant le rapport. En revanche, vous ne devriez pas vous imposer de vider votre vessie systĂ©matiquement avant". Avoir assez d'urine pour Ă©liminer les bactĂ©ries aprĂšs le sexeIl faut, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, vider rĂ©guliĂšrement sa vessie. "Garder de l’urine, c’est source de contamination", explique le Dr Dominique. Or, avant un rapport, il vaut mieux s' d’un rapport, des germes peuvent ĂȘtre au contact de l'urĂštre en raison de sa proximitĂ© du vagin, ce qui favorise les chances d'infection. Il est donc important pour une femme de ne pas aller aux toilettes avant l'idĂ©e est d'ĂȘtre sĂ»re d'avoir assez d'urine dans la vessie permettant un jet assez important aprĂšs le rapport. Cela vous dĂ©barrassera des bactĂ©ries gĂ©nĂ©rĂ©es par le rapport."C’est pour ça qu’il ne faut pas se forcer Ă  uriner avant un rapport pour se garder de l’urine pour l'aprĂšs. Si vous avez une grosse envie, ne vous retenez pas, mais n'urinez pas systĂ©matiquement. Il vaut mieux le faire aprĂšs le rapport pour Ă©viter les contaminations", commente l' les autres erreurs frĂ©quentesNe pas s'assoir sur la lunette des toilettesUne erreur particuliĂšrement rĂ©pandue chez les femmes ne pas s'assoir sur la lunette des toilettes, en pensant Ă©viter les infections urinaires notamment lorsqu'elles trouvent dans un endroit oĂč l'hygiĂšne laisse Ă  dĂ©sirer. Pour le Dr Dominique, ce comportement n'est pas sans risque."Il faut toujours s’assoir et prendre son temps pour uriner, explique-t-elle. Il ne faut pas pousser, mais laisser couler naturellement. Il vaut mieux s’assoir et nettoyer un peu la cuvette avec du papier si vous ĂȘtes dans un lieu peu propre. De toute façon, vous vous asseyez sur les cuisses, donc il n y a pas vraiment de risque. Or, rester debout pour uriner est trĂšs mauvais pour le pĂ©rinĂ©e et pour la vessie".En effet, vous ne viderez pas correctement votre vessie ainsi et dĂ©velopperez des rĂ©flexes de lutte car cette "position" vous contraint Ă  pousser. "Cela peut avoir des effets nĂ©fastes sur vos reins. On trouve beaucoup de patients qui urinent dĂ©bout et du coup n’arrivent plus Ă  uriner normalement", relĂšve le Dr des antibiotiques en automĂ©dication Une autre erreur relativement courante soulignĂ©e par l'experte prendre des antibiotiques dĂšs que l’urine Ă  une odeur ou change de couleur, en pensant ĂȘtre victime d'une infection. "Cela favorise l’antibiorĂ©sistance, alerte-t-elle. S’il n'y a pas de douleur, il faut juste vous hydrater. Ce n’est pas une les bons gestes pour les prĂ©venir© IstockPour Ă©viter les infections urinaires, certaines bonnes habitudes s'avĂšrent efficaces. "De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je conseille Ă  chaque patient de bien s'hydrater au quotidien. On devrait consommer deux litres d'eau chaque jour. Ce geste prĂ©vient les cystites, estime le Dr suggĂšre ensuite le citron frais pressĂ© le matin. "Il va acidifier l'urine et vous prĂ©munir contre les infections, ajoute-t-elle. Si vous avez tendance Ă  faire des cystites Ă  rĂ©pĂ©tition, ce breuvage peut rĂ©ellement vous aider". Pressez ainsi votre citron et ajoutez-le Ă  un verre d'eau, sans sucre. "L'aciditĂ© du citron va atteindre l'urine et neutraliser les bactĂ©ries", poursuit l' la spĂ©cialiste, ces mesures rĂ©duisent de 60 Ă  70 % les risques d’infections l'ail, une solution express qui soulage ?Si l’ail n’est pas bon pour l’haleine, il pourrait Ă©ventuellement soulager une infection urinaire grĂące Ă  son action antibactĂ©rienne. "En effet l’ail constitue un remĂšde connus pour soulager les cystites. Certaines patientes ont eu de bons rĂ©sultats avec cette mĂ©thode. Mais nous n'avons aucune preuve scientifique Ă  ce sujet, rapporte nĂ©anmoins le Dr Dominique. Quoi qu'il advienne, cette tisane ne fera pas de mal".En pratique Perlez une ou deux gousses d’ail puis Ă©crasez-les. Ajoutez les morceaux Ă  une tasse d’eau bien chaude. Laissez infuser 5 minutes. Buvez la tisane trois fois par jour. Attention, si les symptĂŽmes persistent, consultez un mĂ©decin. L'ail ne peut se substituer Ă  une mĂ©dication classique. Contre-indications L'ail fluidifie le sang. Ne consommez pas de supplĂ©ment ou d'ail frais en cas de traitements anticoagulants, ou avant une opĂ©ration.

Voiciquelques exemples oĂč la carte heuristique peut s’avĂ©rer ĂȘtre bĂ©nĂ©fique : brainstorming. prĂ©sentation d’idĂ©es. prise de notes ou restructuration de notes. aide Ă  l’apprentissage mnĂ©motechnique. prĂ©paration d’un oral, d’un exposĂ©, d’un discours. prise de notes d’un livre.

La Cour europĂ©enne des Droits de l’Homme est une juridiction internationale siĂ©geant Ă  Strasbourg France. La Cour applique la Convention europĂ©enne des Droits de l’Homme. Sa mission consiste Ă  vĂ©rifier que les droits et les garanties prĂ©vues sont respectĂ©s par les Etats liĂ©s par cette convention. Vous pouvez introduire une requĂȘte devant la Cour si vous vous estimez personnellement et directement victime d’une violation des droits et des garanties prĂ©vus par la Convention ou ses protocoles. La violation doit avoir Ă©tĂ© commise par l’un des Etats liĂ©s par la Convention. Cela concerne une gamme Ă©tendue d’allĂ©gations de violations, dont voici quelques exemples les tortures et mauvais traitements de dĂ©tenus, la rĂ©gularitĂ© d’un placement en dĂ©tention, les dysfonctionnements dans le dĂ©roulement d’un procĂšs civil ou pĂ©nal, la discrimination dans l’exercice d’un droit Ă©noncĂ© par la Convention, les droits des parents, le respect de la vie privĂ©e, de la vie familiale, du domicile et de la correspondance, les restrictions Ă  l’expression d’une opinion ou Ă  la communication ou la rĂ©ception d’une information, la libertĂ© de rĂ©union et de manifestation, les expulsions et extraditions, la confiscation de biens et les expropriations. Saisie de la plainte Pour cela, il faut que la Cour soit saisie d’une plainte appelĂ©e "requĂȘte", introduite par des individus ou, parfois, par des États. Lorsqu’elle constate une violation par un Etat membre d’un ou de plusieurs de ces droits et garanties, la Cour rend un arrĂȘt. Cet arrĂȘt a force obligatoire le pays concernĂ© est tenu de l’exĂ©cuter. Avant de vous adresser Ă  la Cour, vous devez donc impĂ©rativement avoir utilisĂ©, dans l’Etat en cause, tous les recours judiciaires qui auraient pu porter remĂšde Ă  la situation dont vous vous plaignez. AprĂšs que la plus haute autoritĂ© nationale compĂ©tente a rendu sa dĂ©cision, vous disposez d’un dĂ©lai de six mois pour saisir la Cour. Envoi de la requĂȘte La Cour ne peut ĂȘtre saisie de votre plainte que par courrier et non par tĂ©lĂ©phone. Si vous adressez votre plainte par courrier Ă©lectronique ou fax, vous devez impĂ©rativement la confirmer par voie postale. Il est inutile de vous dĂ©placer personnellement Ă  Strasbourg pour exposer votre cas verbalement. Tout courrier relatif Ă  votre plainte doit ĂȘtre envoyĂ© Ă  l’adresse suivante Monsieur le Greffier de la Cour europĂ©enne des Droits de l’Homme Conseil de l’Europe F–67075 STRASBOURG CEDEX.

parces recommandations. La mise Ă  jour du rapport Morlat 2016 sur la « Prise en charge mĂ©dicale des personnes vivant avec le VIH » (document en cours d’élaboration Ă  la DGS) comprendra une partie sur la cytologie anormale chez les femmes infectĂ©es par le VIH. CONDUITE TENIR DEVANT UNE FEMME AANT UNE CTOLOGIE CERVICO-UTÉRINE ANORMALE 5

Aladin et la lampe merveilleuse Format imprimable pour imprimer le conte Aladin et la lampe merveilleuse Quelque part en Afrique, vivait un puissant magicien qui possĂ©dait d'innombrables trĂ©sors, obtenus par magie. Un jour qu'il Ă©tait assis devant ses Ă©tranges instruments grĂące auxquels il pouvait voir le futur, il vit dans un tourbillon de fumĂ©e quelque chose qui lui coupa le souffle. Dans une ville lointaine vivait un jeune garçon, Aladin, qui possĂ©dait, sans le savoir, un trĂšs grand pouvoir magique. Plus encore, enterrĂ© dans une cave sous une colline hors les murs de la ville, se trouvait le plus merveilleux trĂ©sor qui soit au monde. Ce n'Ă©tait pas tout, dans la mĂȘme cave se trouvait une vieille lampe qui pouvait exaucer tous les dĂ©sirs de celui qui la possĂ©dait. Aladin, et Aladin seulement, pouvait se rendre maĂźtre et du trĂ©sor et de la lampe. Le magicien, fascinĂ© par ce qu'il avait vu, revint subitement sur terre Ne suis-je pas un grand magicien ? » se dit-il, je ne vais certaine-ment pas laisser un tel trĂ©sor entre les mains de cet ignorant. » En hĂąte il se dĂ©guisa en religieux et, frottant l'anneau magique qu'il avait au doigt, dit Conduis-moi dans la ville d'Aladin. » En un Ă©clair il fut dans la rue oĂč Aladin jouait avec ses compagnons. DĂšs qu'il l'eut reconnu, le magicien appela le jeune garçon Aladin, mon cher neveu ! Viens que je t'embrasse ! Cela fait Si longtemps que je te cherche. » Aladin, le regardant avec Ă©tonnement, rĂ©pondit Je ne vous connais pas, ma mĂšre ne m'a jamais parlĂ© d'un oncle et mon regrettĂ© pĂšre ne m'avait de sa vie parlĂ© d'un frĂšre. » Mon pauvre enfant », dit an pleurant le magicien, cela fait Si longtemps que je n'ai pas vu ton cher pĂšre et il me faut apprendre maintenant qu'il est mort... Mon cher enfant », continua-t-il, par amour pour ton dĂ©funt pĂšre je veux prendre en charge ton Ă©ducation et faire de toi une personne respectable, car je vois Ă  tes vĂȘtements que ta mĂšre a bien du mal Ă  vous faire vivre. » Mon oncle », dit Aladin, ma mĂšre, en effet, n'est qu'une pauvre ouvriĂšre, allons la trouver pour lui annoncer la bonne nouvelle». Tout d'abord la pauvre veuve ne voulut pas croire le mystĂ©rieux Ă©tranger, mais elle se radoucit quand il lui donna dix piĂšces d'or afin qu'elle achĂšte des vĂȘtements Ă  son fils. Mais seulement les plus beaux », prĂ©cisa-t-il avant de s'en aller, car, Si Aladin doit devenir riche et puissant, il doit ĂȘtre vĂȘtu an consĂ©quence. J'en jugerai par moi-mĂȘme demain car dĂšs le lever du jour je le prendrai Ă  ma charge. » La mĂšre d'Aladin employa les dix piĂšces d'or Ă  l'achat des plus beaux et des plus fins vĂȘtements qu'elle pĂ»t trouver. Le matin suivant, quand l'Ă©tranger revint, Aladin l'attendait, vĂȘtu aussi somptueusement que les enfants des plus riches de la ville. Parfait », approuva le magicien, maintenant allons, il n'y a plus de temps Ă  perdre. » Il l'emmena dans de splendides jardins pleins de fleurs merveilleuses qui embaumaient. Leurs pĂ©tales multicolores se reflĂ©taient dans les piĂšces d'eau, bordĂ©es de mosaĂŻques et de fontaines. Ils se reposĂšrent sur une pelouse douce comme du velours et Ă©coutĂšrent le chant des oiseaux. Aladin n'avait jamais rien vu ni entendu d'aussi beau, mĂȘme dans ses rĂȘves... Quand le magicien vit Aladin aussi Ă©merveillĂ©, il se frotta les mains, son plan devait rĂ©ussir. Je vais te faire voir des choses extraordinaires et inconnues de tous les mortels, des richesses que personne n'a jamais vues», promit-il, alors qu'ils approchaient de la colline sous laquelle Ă©tait enfoui le trĂ©sor. Le magicien commença Ă  mesurer le sol puis il s'arrĂȘta. Ayant allumĂ© un feu de quelques brindilles, il y jeta une poignĂ©e d'encens. BientĂŽt il n'y eut plus qu'un Ă©pais nuage de fumĂ©e. Regarde Ă  travers la fumĂ©e », dit le magicien lui montrant le sol. Aladin, surpris, dĂ©couvrit une trappe pourvue d'un anneau en fer. Tu vas soulever cette trappe et descendre dans les profondeurs de la terre », murmura le faux-oncle, tu passeras par des couloirs, des salles, des jardins, tout ce que tu pourras prendre sur le chemin sera Ă  toi, la seule chose que je dĂ©sire est une lampe qui est accrochĂ©e dans une des salles. » Avec plaisir, mon oncle », dit Aladin, mais pourquoi ne viendriez-vous pas avec moi ? » Je reste ici pour veiller sur ta sĂ©curitĂ© », dit le magicien, maintenant vas-y. » Aladin attrape l'anneau et soulĂšve la trappe avec tant de facilitĂ© que le magicien en est suffoquĂ©. Le jeune garçon arrive Ă  un passage obscur aprĂšs avoir traversĂ© de grandes salles pleines d'or, d'argent, de diamants, de perles et autres pierres prĂ©cieuses. Sans le savoir il a dĂ©couvert le plus riche trĂ©sor du monde. Il continue d'avancer et arrive Ă  un jardin merveilleux. Les arbres ploient, tant leurs branches sont chargĂ©es de fruits. Mais ce ne sont pas des fruits ordinaires, leur Ă©clat est Ă©blouissant. De chaque branche tombent des diamants, des perles, des rubis d'un rouge intense, des amĂ©thystes, des Ă©meraudes et des saphirs. Les pĂ©tales des fleurs sont d'or fin et dignes d'orner la tĂȘte d'une princesse. Dans une niche est accrochĂ©e la lampe. Elle est vieille, poussiĂ©reuse et Ă©claire faiblement. Aladin la dĂ©croche avec prĂ©cautions, Ă©teint la flamme, jette l'huile et prend le chemin du retour. Alors seulement il prend le temps d'admirer les richesses qui l'entourent et d'en remplir ses poches. Le magicien l'attend dans la plus grande impatience. Quand il le voit, il crie Que de temps il t'a fallu! Viens maintenant, passe-moi la lampe et je t'aiderai Ă  sortir. » Je ne peux pas, mon oncle, elle est trop lourde, aidez-moi d'abord Ă  sortir », bĂ©gaie Aladin. Mais le magicien n'a pas la moindre intention de l'aider. Il veut la lampe pour ensuite se dĂ©barrasser du jeune garçon. Il insiste, tour Ă  tour doux et menaçant, mais en vain. Aladin essaie encore, et encore, mais il ne peut rĂ©ussir Ă  soulever la lampe jusqu'Ă  l'ouverture. Alors le magicien entre dans une fureur Ă©pouvantable. Ingrat », hurle-t-il, je vais te donner une leçon. Et Ă  ces mots il jette une seconde poignĂ©e d'encens dans le feu, tout en marmonnant des paroles magiques dans une langue inconnue. La dalle de pierre se met Ă  bouger et, lentement, recouvre l'ouverture. Puisque je ne peux pas avoir cette lampe, tu peux mourir, personne ne viendra te chercher lĂ  », dit-il avec un rire mauvais. Puis il frotte l'anneau magique et disparaĂźt. Aladin est tout seul dans l'obscuritĂ©. Comment aurait-il pu penser que son oncle le traiterait aussi cruellement. Il appelle au secours mais personne ne peut l'entendre et il ne peut sortir de lĂ  sans aide. Il remonte les couloirs, les salles, jusqu'au jardin merveilleux, cherchant une issue Ă©ventuelle. Mais rien. DĂ©sespĂ©rĂ©, il revient au point de dĂ©part et, se laissant tomber dans un coin, il pleure silencieusement. Puis il se met Ă  prier. Comme il prie, ses doigts accrochent la vieille lampe et soudain un gĂ©nie Ă  la figure Ă©norme se matĂ©rialise devant lui. MaĂźtre, vous m'avez appelĂ©, que dĂ©sirez-vous ? » demande-t-il Ă  Aladin. EmmĂšne-moi auprĂšs de ma mĂšre », ordonne le jeune garçon, abasourdi et, avant d'ĂȘtre revenu de son Ă©tonnement, il se trouve devant la porte de sa maison ... Il raconte ses aventures Ă  sa mĂšre qui convient avec lui que la lampe renferme un pouvoir magique et ils comprennent alors pourquoi le magicien y tenait tant. Aladin est fou de joie Finies la pauvretĂ© et les privations ! » et, joignant le geste Ă  la parole, il fait de nouveau apparaĂźtre le gĂ©nie auquel il commande Ă  dĂźner. Le gĂ©nie disparaĂźt un instant et reparaĂźt chargĂ© d'une bassine et de douze plats d'argent, chacun rempli de mets plus dĂ©licats les uns que les autres. Le gĂ©nie apporte Ă©galement du vin et des fruits dĂ©licieux, qu'il place devant Aladin et sa mĂšre. Cette derniĂšre ne peut en croire ses yeux et tremble de crainte Jette cette lampe, mon fils, elle est ensorcelĂ©e et ne nous apportera que des ennuis. » Mais c'est elle qui m'a libĂ©rĂ© de cette trappe dans laquelle mon prĂ©tendu oncle m'avait enfermĂ© ! » proteste Aladin en commençant Ă  manger. Pourtant sa mĂšre ne cesse de s'inquiĂ©ter et de trembler. Pour lui faire plaisir, Aladin promet de cacher la lampe dans un endroit sĂ»r et de chercher un travail honnĂȘte. Puis tous deux dĂ©cident de vendre les plats d'argent, et ainsi de vivre un certain temps confortablement. Pendant la journĂ©e, Aladin va de marchĂ© en marchĂ©, regardant travailler les orfĂšvres et les commerçants en essayant d'apprendre quelque chose. Un jour il dĂ©cide d'ouvrir lui-mĂȘme un commerce; emportant avec lui les pierres prĂ©cieuses qu'il a ramenĂ©es du jardin merveilleux, il quitte la maison. Il a Ă  peine fait quelques pas qu'il entend les trompettes du messager du sultan Rentrez chez vous », crie celui-ci, fermez portes et fenĂȘtres, la princesse Badroulboudour, fille du sultan, va passer, elle ne doit pas ĂȘtre vue. Si quelqu'un dĂ©sobĂ©it Ă  cet ordre, il aura la tĂȘte coupĂ©e. » Aladin a souvent entendu parler de la beautĂ© de la princesse et il brĂ»le d'envie de la voir. Inconscient du danger, il se cache donc derriĂšre une porte et attend qu'elle passe. En effet la princesse est la plus belle brune que l'on peut voir au monde, elle Ă©clipse par sa beautĂ© toutes les servantes qui l'entourent.. Quand elle passe devant la porte derriĂšre laquelle se cache Aladin, le vent soulĂšve lĂ©gĂšrement son voile, dĂ©couvrant ainsi un visage dont la perfection le fait trembler d'Ă©motion. Une fois la princesse passĂ©e, il reprend ses pierres prĂ©cieuses et rentre en courant chez lui. Il a toujours devant ses yeux, la vision de la princesse et, bien que sa raison sache que c'est pure folie, son coeur dĂ©borde d'amour. Il ne peut plus ni manger ni dormir. Sa mĂšre le remarque et lui en demande la raison. HĂ©las mon fils ! » se lamente-t-elle lorsqu'il lui raconte son tourment, la fille du sultan n'est pas pour quelqu'un comme toi, quelque soit ton amour pour elle, mon fils, il n'y faut plus penser. » Ma fortune peut Ă©galer celle du sultan », rĂ©torque Aladin, j'ai beau n'ĂȘtre que le fils d'un pauvre tailleur, je suis sĂ»r que le sultan ne possĂšde pas de pierres prĂ©cieuses comparables aux miennes. » Aladin dispose ses pierres prĂ©cieuses dans le bassin d'argent et ajoute ChĂšre mĂšre, vous allez vous prĂ©senter au sultan et demander pour moi la main de la princesse. Prenez ces joyaux et offrez-les au sultan, ne me refusez pas cette faveur, je vous en supplie, ou je mourrai de chagrin. » Il n'y a rien qu'une mĂšre ne ferait pour son fils. La mĂšre d'Aladin prend donc le bassin plein de joyaux et, courageusement, se rend au palais. Aprn's avoir franchi d'innombrables portes, elle arrive au divan, piĂšce immense oĂč se trouvent les nobles, les vizirs et les juges de la cour. Au centre de la piĂšce, trĂŽne le sultan en personne, Ă©coutant les requĂȘtes de ses sujets. Quand elle le voit, la mĂšre d'Aladin se sent dĂ©faillir et elle veut rebrousser chemin mais le sultan la remarque. Faites venir cette femme, je suis curieux de savoir ce qu'elle dĂ©sire », dit-il Ă  son grand vizir. Une fois devant lui, la mĂšre d'Aladin se prosterne, baise le tapis qui couvre les marches du trĂŽne et dit Avant d'exposer Ă  Sa MajestĂ© le sujet extraordinaire qui me fait paraĂźtre devant son trĂŽne, je la supplie de me pardonner la hardiesse de la demande que je viens lui faire. » RelĂšve-toi, bonne femme », rĂ©pond gentiment le sultan, quoi que ce puisse ĂȘtre, je te le pardonne dĂšs Ă  prĂ©sent et il ne t'arrivera pas le moindre mal parle hardiment. » J'ai un fils nommĂ© Aladin », commence-t-elle et, d'une voix tremblante, elle raconte comment son fils, bien que ce soit interdit, a vu la princesse et, devant sa beautĂ© incomparable, en est tombĂ© follement amoureux. Et je suis venue ici pour demander Ă  Sa MajestĂ© la main de sa fille pour mon fils. » Et qu'est-ce qui te permet de penser qu'il est digne de ma fille ? »questionne le roi amusĂ©. Il vous envoie ce prĂ©sent », rĂ©pond bravement la mĂšre d'Aladin en dĂ©couvrant le bassin d'argent. Un murmure d'admiration parcourt l'assemblĂ©e. Le sultan, revenu de son Ă©tonnement, se penche vers son grand vizir et lui dit Chacune de ces pierres vaut Ă  elle seule dix fois plus que ma fortune tout entiĂšre, que dis-tu d'un tel cadeau? Que dois-je rĂ©pondre?» Je dois reconnaĂźtre que le prĂ©sent est digne de la princesse », rĂ©pond le vizir Ă  contrecoeur, mais je pense qu'il serait prudent d'attendre quelques mois avant de vous prononcer, car je suis trĂšs soupçonneux quant a l'origine de ces pierres... » Rentre chez toi, bonne femme », reprend le sultan, et dis Ă  ton fils que j'accepte sa requĂȘte mais qu'il lui faudra attendre trois mois car il me faut le temps de faire tous les prĂ©paratifs Aussi, reviens au bout de ce temps-lĂ . » La mĂšre, dĂ©bordante de joie, se dĂ©pĂȘche de rentrer pour annoncer la bonne nouvelle. Cette nuit-lĂ , Aladin s'endort le coeur lĂ©ger, en remerciant Dieu de sa bontĂ©. Mais il ne sait pas que le grand vizir est prĂȘt Ă  tout pour l'empĂȘcher d'Ă©pouser la princesse, car lui-mĂȘme a un fils qu'il veut marier Ă  la fille du sultan afin qu'il monte un jour sur le trĂŽne. D'ailleurs, le sultan ne lui a-t-il pas promis la princesse pour son fils bien avant que la mĂšre d'Aladin ne, se prĂ©sente? Va-t-il laisser un inconnu gĂącher ses plans? Le grand vizir sait ce qu'il lui reste Ă  faire le sultan devient vieux et il perd un peu la tĂȘte. S'il n'entend plus parler d'Aladin pendant quelque temps, il oubliera sa promesse. Alors il pourra mĂȘme le convaincre habilement que son propre fils est plus digne d'Ă©pouser la princesse Badroulboudour. Le vizir ne perd pas de temps. Le plus important dans la prĂ©paration d'un mariage est la procession qui, Ă  travers la ville, se rendra jusqu'au palais du sultan. Le grand jour arrive. Des soldats et des gardes en uniforme de cĂ©rĂ©monie dĂ©filent dans les rues tandis que la population s'active Ă  allumer des lampions et Ă  jeter des fleurs. Aladin ne sait rien de tout cela, car il ne quitte pratiquement pas sa chambre, comptant les jours qui le sĂ©parent de sa chance. Pourtant ce soir-lĂ , il s'aventure dans les rues et, Ă©tonnĂ© de voir la ville en fĂȘte, demande quelle est la raison de cette agitation. Nous cĂ©lĂ©brons aujourd'hui le mariage du fils du grand vizir avec la princesse Badroulboudour, Ă©tranger », lui rĂ©pond-on. Nous attendons que l'Ă©poux sorte du bain pour l'accompagner jusqu'au palais... » Aladin n'attend pas plus longtemps, il court jusqu'Ă  sa chambre, prend la lampe qu'il avait cachĂ©e et fait glisser ses doigts sur le bronze. Que dĂ©sirez-vous, maĂźtre ? » demande aussitĂŽt le gĂ©nie. En ce moment mĂȘme la procession du mariage de la princesse Badroulboudour marche vers le palais du sultan. Je veux prendre la place du prĂ©tendant. MĂšne le fils du vizir chez lui et enferme-le. Procure-moi aussi les mĂȘmes vĂȘtements que les siens. » Il sera fait selon votre dĂ©sir, maĂźtre », rĂ©pond l'esclave de la lampe. En un dm d'oeil Aladin est habillĂ© et parfumĂ© comme un prince et transportĂ© au palais. La procession arrive Ă  hauteur des portes du palais et personne n'a remarquĂ© la substitution. Seuls le sultan et le grand vizir s'Ă©tonnent Ă  la vue de ce mystĂ©rieux Ă©tranger. Aladin se jette aux pieds du sultan Monarque au-dessus des Monarques du monde», commence-t-il, je viens au sujet de la promesse que vous avez faite Ă  ma mĂšre... » Le sultan irritĂ© se tourne vers le grand vizir Je me souviens », dit-il, ce doit ĂȘtre cet Aladin. Toi, mĂ©crĂ©ant, tu voulais que ton fils prenne sa place. » Je pensais seulement Ă  votre intĂ©rĂȘt », dit le vizir, furieux de la tournure des Ă©vĂ©nements, et Si vous voulez bien me permettre ce conseil, demandez Ă  cet homme une dot digne de la princesse, vous ne savez mĂȘme pas quelle est sa fortune. »Le sultan rĂ©flĂ©chit un moment et dit Notre coutume, Aladin, est d'exiger une grosse dot pour une princesse. Pour ma fille, je demande quarante plats d'or fin remplis de pierres prĂ©cieuses. A cette seule condition je te donnerai ma fille. » Que Sa MajestĂ© attende un instant, je reviens avec la dot qu'elle demande », rĂ©pond Aladin au grand Ă©tonnement des personnes prĂ©-sentes. En hĂąte il rentre chez lui; un instant plus tard, on le voit apparaĂźtre dans la rue suivi de quarante servantes, chacune portant sur la tĂȘte un plat du plus bel or rempli des plus beaux joyaux. Il s'est procurĂ© tout cela grĂące Ă  sa lampe magique... Quelle magnifique procession ! Aladin marche en tĂȘte, sur un superbe cheval arabe, suivi de sa mĂšre, habillĂ©e comme une reine et accompagnĂ©e de douze esclaves. Des cavaliers les suivent, jetant Ă  la foule Ă©merveillĂ©e des milliers de piĂšces d'or. Le sultan peut Ă  peine en croire ses yeux. Il vient lui-mĂȘme Ă  la rencontre d'Aladin, l'embrasse comme son propre fils et, n'Ă©coutant plus les avertissements jaloux de son vizir, il donne l'ordre de commencer les festivitĂ©s. En un instant la musique retentit et le sol se met Ă  trembler sous les pieds des danseurs. Le palais ruisselle de lumiĂšres et tout le monde s'amuse. Le sultan, Ă  qui Aladin a plu tout de suite, appelle ses juges et ordonne que le contrat de mariage soit signĂ© sur-le-champ. Une fois la chose faite, Aladin se lĂšve et demande la permission de se retirer. OĂč voulez-vous aller, mon fils ? » lui demande le sultan, au­jourd'hui est un grand jour et votre Ă©pouse vous attend. » Sa beautĂ© est telle qu'elle mĂ©rite davantage que ce que j'ai pu lui donner jusqu'Ă  prĂ©sent », rĂ©pond Aladin. J'ai dĂ©cidĂ© qu'avant le lever du jour, j'aurai fait construire un palais digne de recevoir la princesse. J'aimerais que vous choisissiez vous-mĂȘme l'emplacement de notre future demeure. » Choisissez la partie de mon royaume qu'il vous plaira, si vous pensez que c'est nĂ©cessaire », dit le sultan, mais vous n'avez pas besoin d'un palais car Ă  partir de ce jour, celui-ci est le vĂŽtre. » Cette nuit-lĂ , une armĂ©e de gĂ©nies invisibles travaille Ă  la construction du palais d'Aladin tout pres de celui du sultan. Il est tout de marbre fin, de jade et d'agate; les piĂšces sont ornĂ©es d'or et d'argent, les murs de magnifiques tentures et les sols de merveilleuses mosaĂŻques. Avant le lever du jour, le palais retentit des voix des servantes, du bruit de la vaisselle et du hennissement des chevaux dans les Ă©curies. Le soleil se lĂšve sur un tapis de velours qui court du palais d'Aladin au palais du sultan. Ainsi font les esclaves de la lampe conformĂ©ment aux ordres d'Aladin. La princesse Badroulboudour tombe Ă©perdument amoureuse d'Aladin dĂšs qu'elle le voit et les festivitĂ©s de leur mariage durent quarante jours et quarante nuits dans le plus grand apparat. Le grand vizir, voyant que sa cause est perdue Ă  jamais, ne tente plus d'empĂȘcher leur bonheur. Ils auraient donc pu vivre parfaitement heureux si, quelque part, le terrible magicien ne s'Ă©tait un jour souvenu d'Aladin. Encore une fois, du fin fond de l'Afrique, il dĂ©cide d'essayer de rentrer en possession de la lampe merveilleuse et de savoir ce qu'il est advenu de cet Aladin qu'il a emprisonnĂ© dans la trappe. Il s'installe donc devant ses instruments et prononce la formule magique. Quelle n'est pas sa surprise de voir qu'Aladin vit comme un prince et qu'il a Ă©pousĂ© la fille du sultan lui-mĂȘme! Il entre dans une colĂšre terrible, criant et gesticulant comme s'il Ă©tait possĂ©dĂ© par le diable, tout en se demandant comment lui dĂ©rober la fameuse lampe, car il est sĂ»r que le fils d'un misĂ©rable tailleur n'a pu devenir gendre du sultan sans l'aide des pouvoirs magiques de la lampe. Il se dĂ©cide Ă  agir et sans perdre une minute il frotte son anneau magique. En un Ă©clair, le voilĂ  transportĂ© dans la ville mĂȘme oĂč vit Aladin. Il se promĂšne dans les rues questionnant les passants. BientĂŽt il sait tout ce qu'il veut savoir sur Aladin et son palais. Alors il achĂšte une douzaine de lampes neuves et commence Ă  arpenter les rues en criant Qui veut Ă©changer une vieille lampe contre une neuve? Qui veut Ă©changer une vieille lampe contre une neuve ? » Les citadins pensant que le camelot a perdu la raison profitent sans chercher davantage de cette offre inespĂ©rĂ©e. Le magicien Ă©change en souriant lampe aprĂšs lampe tout en se rapprochant du palais d'Aladin. Quand il arrive aux portes du palais, il ne lui reste plus qu'une lampe Une lampe neuve contre une vieille », crie-t-il sous les fenĂȘtres d'Aladin. Il a appris qu'Aladin et son Ă©pouse ne sont pas au palais, ainsi ne craint-il pas d'ĂȘtre dĂ©couvert. Il tremble d'Ă©motion lorsque l'un des esclaves du palais ouvre la fenĂȘtre et lui crie Attends un instant, notre maĂźtre a une tres vieille lampe dans sa chambre. Je crois qu'il serait bien content, si on la lui changeait pour une neuve. » Le magicien n'en croit pas ses yeux, l'esclave lui donne contre une neuve, la lampe merveilleuse qu'il dĂ©sire depuis si longtemps... DĂšs qu'il l'a entre les mains, il se hĂąte de quitter la ville, puis il attend que la nuit tombe et que le palais soit endormi. Alors il frotte la lampe et le gĂ©nie lui apparaĂźt. MaĂźtre, que dĂ©sirez-vous ? » demande-t-il. Je veux que le palais d'Aladin ainsi que la princesse soient transportĂ©s chez moi en Afrique, mais je veux qu'Aladin reste ici. Il s'expliquera lui-mĂȘme avec le sultan », dit-il avec un rire mauvais. La nuit est sans Ă©toile et sans lune. Tout Ă  coup, sans que personne ne s'en aperçoive, le palais s'Ă©lĂšve dans le ciel, ne laissant Ă  la place qu'une vaste surface de terre battue. Le matin, quand le sultan se rĂ©veille, il regarde comme il en a l'habitude, vers le palais d'Aladin. Mais ce jour-lĂ , il ne peut en croire ses yeux, est-il en train de rĂȘver? HĂ©las non on aurait dit qu'un Ă©norme coup de vent a balayĂ© la terre et a tout emportĂ©. A la place du palais, il n'y a plus qu'un espace vide. HorrifiĂ©, le vieux sultan fait appeler son grand vizir. Dis-moi ce que tu vois », lui ordonne-t-il en ouvrant la fenĂȘtre. MajestĂ©, le palais du prince a disparu », s'Ă©crie le vizir stupĂ©fait. Puis, se tournant vers le sultan, il ajoute Si seulement vous m'aviez Ă©coutĂ©, j'ai toujours pensĂ© que cet Aladin avait usĂ© de moyens malhonnĂȘtes et de magie pour Ă©pouser votre fille ! Il faut l'attraper, le punir sĂ©vĂšrement et le forcer Ă  s'expliquer. » Le sultan, la veille encore Si attentionnĂ© pour Aladin, ne pense plus maintenant qu'Ă  se venger. Il faut qu'il souffre les pires tortures », crie-t-il, fou de rage, lancez les gardes Ă  sa recherche, qu'on fouille toute la ville pour le retrouver. » Ils ne cherchent pas longtemps. Aladin dort profondĂ©ment prĂšs d'un buisson. On l'amĂšne devant le sultan fou furieux et lorsqu'il est jetĂ© dans le plus noir et le plus profond cachot, il n'a toujours pas compris ce qui lui arrive. Il est lĂ  impuissant, sans dĂ©fense. TrĂšs loin au-dessus de lui, il entend la voix du sultan Je te donne quatre jours et quatre nuits, Si d'ici lĂ  la princesse Badroulboudour n'est pas revenue, je te ferai couper la tĂȘte.» Aladin l'Ă©coute le coeur serrĂ©. OĂč donc est sa chĂšre princesse? Il rĂ©flĂ©chit longtemps Ă  sa mystĂ©rieuse disparition et Ă  la non moins mystĂ©rieuse disparition de son palais. Il comprend enfin que seul le magicien peut ĂȘtre l'auteur de ce crime. Mais comment le retrouver maintenant qu'il n'a plus sa lampe mĂšrveilleuse? Tandis qu'Aladin souffre dans sa prison, le magicien fait sa cour Ă  la pauvre princesse Badroulboudour. Rien ne sert de pleurer, belle princesse, vous ne reverrez jamais Aladin », lui rĂ©pĂšte-t-il sans cesse. Maintenant que je vous ai fait amener ici, en Afrique, vous et votre palais, personne n'osera plus essayer de vous enlever Ă  moi. Je vous ai choisie pour Ă©pouse et ce soir je viendrai vous demander votre main. Si vous refusez de me prendre pour Ă©poux, malheur Ă  vous ! » ajoute-t-il d'une voix menaçante avant de la quitter. La princesse se cache tout d'abord la tĂȘte dans les mains et se met Ă  pleurer. Puis elle imagine un plan si Aladin est impuissant, sans le secours de sa lampe, elle, au moins, peut agir. Ce soir-lĂ , elle met sa plus belle robe, s'enduit des plus riches parfums et ordonne qu'on prĂ©pare un somptueux festin, accompagnĂ© des vins les plus forts. Puis elle s'assoit et attend le magicien. Elle l'accueille avec son plus doux sourire. Vous ĂȘtes mon maĂźtre », lui murmure-t-elle en se prosternant devant lui. Le magicien ne peut dĂ©tacher les yeux de la merveilleuse princesse. "Je vois que vous avez pensĂ© Ă  ma proposition ...", commence-t-il, mais elle ne le laisse pas terminer. Elle l'invite Ă  se mettre Ă  table, lui offre un verre de vin. La soirĂ©e passe, la princesse parle, rit, dit mille bĂȘtises et le magicien ne cesse de boire. Je sais, mon maĂźtre », dit enfin la princesse, que votre pouvoir dĂ©passe de loin celui de tous les rois du monde, d'oĂč le tenez-vous ? » "De cette lampe", bĂ©gaie le magicien, sortant de sa robe la lampe rnerveilleuse, il me suffit de la frotter ici et...», il ne peut terminer sa phrase, il glisse lourdement sur le sol et se met Ă  princesse n'attendait que cet instant, elle attrape la lampe et la frotte comme le magicien lui a indique. Que dĂ©sirez-vous, maĂźtresse ? » demande le gĂ©nie qui est si grand et si impressionnant que la princesse en est terrifiĂ©e. Envoie ce magicien en enfer et reviens tout de suite », commande-t-elle, reprenant courage. Le gĂ©ant s'empare immĂ©diatement du magicien et disparaĂźt pour reparaĂźtre une seconde plus tard. Vous n'entendrez plus parler de ce magicien », dit-il. DĂ©sirez-vous autre chose, princesse ? » Ramenez ce palais oĂč il Ă©tait !» La lampe une fois de plus rĂ©alise les dĂ©sirs de la princesse. Avant que le coq ne chante, Aladin est libĂ©rĂ© et rendu Ă  sa princesse. Le sultan se rĂ©jouit avec eux et Aladin oublie bien vite les souffrances du cachot. Mais Ă  partir de ce jour, la lampe disparaĂźt et on n'en entend plus parler. L'intelligente princesse l'a cassĂ©e en mille morceaux, elle en a brĂ»lĂ© une partie, enterrĂ© une autre et jetĂ© le reste Ă  la mer. Ainsi agit-elle car elle craint l'envie et le dĂ©sir de pouvoir qui sont souvent plus forts chez les hommes que la bontĂ©...

fairerire c'est une chose que je sais faire !! Toi tu as juste su me décevoir (là il faut de la musique larmoyeuse)[/QU Te décevoir? P.s: Comme son Menu. Accueil. Forums. Nouveaux messages. En ce moment. Nouveaux messages Nouveaux messages de profil. Connexion S'inscrire. Quoi de neuf. Nouveaux messages. Menu Connexion S'inscrire Forums.
Une fille a un besoin pressant d'aller aux toilettes pour faire caca, mais le professeur ne la laisse pas sous prétexte qu'il ne reste pas beaucoup de temps au cours, elle peut se retenir. Elle a prévu le coup, et a un petit quelque chose dans son sac. WTF

Lesdroits des femmes sont les droits de la personne. Les droits à l'égalité sont d'une importance particuliÚre en raison du traitement inégal dont les femmes ont été victimes au Canada. Un certain nombre d'instruments juridiques existent au Canada pour protéger le droit à l'égalité des femmes. Parmi ces instruments figure la Charte

DES FAITS SORDIDES qui dĂ©passentamplement le cadre des pratiques sadomasochistes. La cour d'assises de la Loire, Ă  Saint-Etienne,va devoir se plonger dans les mĂ©andres de la perversion criminelle de sept gendarme, directeur commercial... ces notables sont jugĂ©s pour des violsen rĂ©union, accompagnĂ©s de torture et d'actes de barbarie, commis sur trois femmes Ă  AmiensSomme en 1996 et 1997, Ă  Navilly SaĂŽne-et-Loire en 1997 et 1998 et Ă  Chazelles-sur-LavieuLoire en aoĂ»t 2001. Les accusĂ©s ont en rĂ©alitĂ© fait plus de victimes, mais toutes n'ont passouhaitĂ© se porter partie rĂ©seau a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ© grĂące au tĂ©moignage d'une Ă©pousebrisĂ©e. En septembre 2001, StĂ©phanie porte plainte contre son mari, Jean-Alain Richeboeuf. Lajeune femme raconte comment, pour la dissuader de divorcer, ce riche antiquaire lyonnais a tentĂ©de la faire dresser ».Certaines victimessous l'emprisede la drogue du violeurL'homme,adepte de pratiques sadomasochistes, a pour cela fait appel Ă  son ami Christian Degruel. Pendantquatre jours, StĂ©phanie a Ă©tĂ© sĂ©questrĂ©e Ă  Chazelles-sur-Lavieu dans la demeure de cet ancienVRP aux jeux sexuels pervers. Viols, violences physiques, humiliations sordides tout celaest filmĂ© par Denis Coudert, un expert-comptable du CHU de quelquesjours d'investigations, ces trois hommes sont Ă©crouĂ©s. Mais en perquisitionnant au bureau deCoudert, les enquĂȘteurs dĂ©couvrent des dizaines de vidĂ©os du mĂȘme type que celle rĂ©alisĂ©e avecStĂ©phanie. Des hommes abusent de femmes, souvent masquĂ©es. Les policiers identifient une dizainede victimes et interpellent de nouveaux notables un gendarme et un restaurateur qui avaitamĂ©nagĂ© la cave de son Ă©tablissement en salle de femmes, recrutĂ©es par lebiais de fausses annonces pour des castings, n'avaient aucun souvenir des faits jusqu'Ă  ce queles policiers leur montrent ces images insupportables. L'information judiciaire a dĂ©terminĂ©que plusieurs avaient Ă©tĂ© droguĂ©es avec du Rohypnol, la drogue du violeur, subtilisĂ© par lecomptable de l' les experts psychiatriques, les accusĂ©s manifestent pour la plupartune grande perversitĂ©. Un homme Ă  la sexualitĂ© imprĂ©visible et dangereuse pour toute femmequi l'approche », disent-ils de Jean-Paul C., bon pĂšre de famille » impliquĂ© dans les faitscommis Ă  Navilly. Les avocats des sept hommes poursuivis entendent dĂ©montrer que les jeunesfemmes Ă©taient pleinement consentantes. Les victimes sont Ă©videmment choquĂ©es de cette dĂ©fense,elles qui sont toujours fragilisĂ©es par ces procĂšs aurait dĂ» se tenir en octobredernier mais Jean-Alain Richeboeuf avait tentĂ© de se suicider quelques heures avant le dĂ©butde l'audience. Les dĂ©bats devraient cette fois s'achever le 15 avril.

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Cecourt-mĂ©trage de fiction se dĂ©roule la nuit Ă  Saint-Brieuc, Ă  l'heure oĂč le visage de la ville change. Sa faune nocturne se compose d'une population en marge, telle que cette travailleuse du sexe barbue, qui fait une pause bien mĂ©ritĂ©e au bar. Un jeune homme errant dans la nuit en tombe Ă©perdument amoureux. Ce film raconte en quelques minutes les bonheurs et les dĂ©boires de
Culture CinĂ©ma Le premier film, magnĂ©tique, de Nathalie Alvarez Mesen conte l’émancipation d’une guĂ©risseuse dans un coin perdu en pleine nature. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L’AVIS DU MONDE » – À VOIR Tandis que vient de s’achever la 75e Ă©dition du Festival de Cannes, sortent en salle des films qui y furent prĂ©sentĂ©s en juillet 2021 et qui, on l’espĂšre, ne passeront pas inaperçus au profit de ceux mis en lumiĂšre ces derniers jours sur la Croisette. A ce titre, il serait dommage de passer Ă  cĂŽtĂ© de Clara Sola, premier long-mĂ©trage de la rĂ©alisatrice suĂ©do-costaricaine Nathalie Alvarez Mesen, sĂ©lectionnĂ© Ă  la Quinzaine des rĂ©alisateurs, dont le magnĂ©tisme agit dĂšs les premiĂšres minutes et se diffuse durant toute la durĂ©e du film. Cela tombe bien, puisqu’il est un peu question de magie et d’envoĂ»tement dans ce coin perdu du Costa Rica oĂč, pendant plus d’une heure trente, une femme nous tient en son pouvoir. Elle se nomme Clara Sola Wendy Chinchilla Araya. OccupĂ©e Ă  rien, si ce n’est Ă  l’observation des animaux et de la nature, Clara vit auprĂšs de sa mĂšre Fresia, qui prend soin d’elle, et de sa niĂšce Maria, joli brin de fille Ă  l’adolescence Ă©panouie Visage animal, regard Ă  l’affĂ»t, cheveux en broussaille, corps penchĂ© et esprit un peu ailleurs, la dame, la quarantaine, se prĂ©sente d’emblĂ©e comme une crĂ©ature un peu Ă©trange, enfantine malgrĂ© des traits marquĂ©s, fascinante dans ce qu’elle dĂ©gage d’insaisissable. OccupĂ©e Ă  rien, si ce n’est Ă  l’observation des animaux et de la nature, Clara vit auprĂšs de sa mĂšre, Fresia Flor Maria Vargas Chaves, qui prend soin d’elle, et de sa niĂšce Maria, joli brin de fille Ă  l’adolescence Ă©panouie Ana Julia Porras Espinoza dont la prĂ©sence rayonne dans toute la maison. Celle-ci est vĂ©tuste, fabriquĂ©e de bric et de broc, mais il fait bon y vivre. Alentour, peu d’habitations mais une abondante vĂ©gĂ©tation, et parfois des visiteurs. Pour la plupart, des souffreteux, des malades en quĂȘte de guĂ©rison. La raison Ă  cela Ă©tant que la sauvage Clara possĂšde des dons. Ils ont assis, depuis bien longtemps, sa rĂ©putation de bienfaitrice. On dit mĂȘme que son souffle et ses priĂšres Ă  la Sainte Vierge sont venus Ă  bout de cancers. DĂšs lors qu’on le lui demande, la jeune femme soulage les maux, s’exĂ©cute sans entrain ni passion, mais encouragĂ©e par sa vieille mĂšre, fervente catholique soucieuse de rendre Ă  autrui la grĂące que Dieu a bien voulu accorder Ă  sa fille. Corps-Ă -corps sensuel Clara, elle, n’en a que faire, qui prĂ©fĂšre parler aux chevaux, ranimer les insectes, satisfaire son corps des besoins et des dĂ©sirs qu’il manifeste. N’éprouvant nulle honte, Clara ne s’embarrasse pas de pudeur, suit son instinct, cĂšde Ă  ce qui lui fait du bien, se donne du plaisir. Notamment devant le feuilleton qu’elle regarde chaque jour Ă  la tĂ©lĂ©vision, oĂč parfois un homme et une femme s’embrassent. Alors Clara ne peut rĂ©primer l’envie de se caresser, s’y abandonne, au vu et au su de sa niĂšce. Tandis qu’en bonne gardienne de la morale religieuse et du dogme patriarcal, Fresia s’affole de ce vice » qu’elle tente d’empĂȘcher en obligeant sa fille Ă  tremper ses doigts dans la purĂ©e de piments. En vain. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. 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Contrairement Ă  des acteurs pornos dont on avait pu parler ici, Vincent insiste sur le fait qu'il ne surprend pas ses partenaires. AprĂšs avoir recueilli le tĂ©moignage de Vincent et qu'il nous a donnĂ© ses tuyaux lol, nous avons voulu celui d'une femme. Et June, une auteure, qui se prĂ©sente comme une exploratrice de sa sexualitĂ©, a acceptĂ© de nous raconter son expĂ©rience. Quelques prĂ©cisions avant de commencer. En Français, on distingue l'Ă©jaculation fĂ©minine et les femmes fontaines. Pour faire court l'Ă©jaculation fĂ©minine est le fait de quelques femmes, quand toutes les femmes sont potentiellement "fontaines". Si nous gardons le mot "squirt", c'est qu'il introduit une idĂ©e de jeu sexuel qui nous semble ne pas exister dans le mot femme "fontaine". June, 30 ans "C'est moi ça ?" Pour moi la sexualitĂ© est un jeu. Par exemple, tous les six mois, je trouve une nouvelle façon de me masturber. La premiĂšre fois que j'ai squirtĂ©, j'avais 17 ans, j'Ă©tais avec mon mec qui n'Ă©tait pas un trĂšs bon amant. Enfin il n'Ă©tait pas trĂšs douĂ©. J'Ă©tais au-dessus de lui, il a mis ses doigts en moi et j'ai squirtĂ© sur lui. La surprise a pris le pas sur l'orgasme. Je lui ai dit "Mais putain c'est toi ou c'est moi ça ?"Puis j'ai ajoutĂ© "Je te jure, je t'ai pas pissĂ© dessus."Tous les deux, on savait qu'il y avait des femmes fontaines parce qu'on regardait un peu de porno. On est allĂ©s chercher dans WikipĂ©dia. Et on s'est dit "OK, c'est ça, c'est sĂ»r."AprĂšs cette premiĂšre expĂ©rience, il n y a plus rien eu pendant deux ans jusqu'Ă  ce que je m'achĂšte un vibro. LĂ  j'ai commencĂ© Ă  apprendre Ă  me faire squirter toute seule. J'en parlais pas, c'Ă©tait mon truc Ă  moi. J'avais du plaisir, mais je trouvais la logistique compliquĂ©e la serviette, etc. De mes 19 Ă  mes 21 ans, j'ai eu une pĂ©riode oĂč j'avais beaucoup d'amants irrĂ©guliers. Ensuite, j'ai rencontrĂ© Jonas. Un jour, il est arrivĂ© Ă  me faire squirter et il Ă©tait vraiment trop content. Il sautait partout. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Pour lire la suite, profitez de nos offres dĂšs 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dĂ©pĂŽt d’un cookie d’analyse par Google. Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement AccĂšs au service client
Disonsle franchement : pour 99 % des hommes, crĂ©er de l’attraction signifie chercher l’approbation des femmes. Ça ne les mĂšne nulle part. Se focaliser sur l’attraction au tĂ©lĂ©phone n’a aucun intĂ©rĂȘt. Parce qu’à ce stade, les femmes connaissent votre valeur sexuelle et savent dĂ©jĂ  si vous leur plaisez assez ou non. . Vous revoir dĂ©pend d’une plĂ©thore d’autres
A 60 ans et plus, nous avons besoin de styles qui sont en mĂȘme temps faciles et confortables tout en rendant plus belles et jeunes. La coupe de cheveux court femme 60 ans 2022 rĂ©pond Ă  ses critĂšres mais laquelle choisir exactement ? En choisissant la bonne coupe et coiffure courte pour vous vous donnera une apparence plus jeune et pourra enlever des annĂ©es de votre visage. La coupe de cheveux court femme 60 ans 2022 est tendance et Ă©lĂ©gante IndĂ©pendamment de vos prĂ©fĂ©rences de coupe courte, les choix sont vraiment nombreux. De la coupe pixie iconique au bob Ă©ternel, savoir quelle coupe suit parfaitement vos traits de visage et votre texture de cheveux passe par apprendre les nouvelles tendances pour inspiration. Et nous sommes lĂ  pour vous les prĂ©senter ! 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La coupe pixie courte latĂ©rale possĂšde exactement ce qu’il faut pour ĂȘtre en mĂȘme temps douce et impertinente. La coupe Pompadour est parfaite pour celles qui se sentent encore trĂšs jeunes et qui aiment suivre les tendances Coupe de cheveux court femme 60 ans 2022 La coupe Pompadour On aime la coupe courte Ă  tout Ăąge, et avec le dessus de la tĂȘte coiffĂ© en une belle coupe Pompadour, vous serez vraiment trĂšs belle Ă  la soixantaine. Vous pouvez coiffer votre coupe Pompadour avec des produits de coiffage comme la laque ou la mousse ou la lisser pour un style plus facile. Coupe de cheveux court femme 60 ans 2022 Coupe Undercut coiffĂ© vers l’arriĂšre Vous aurez l’air vraiment trĂšs raffinĂ©e en portant une coupe courte coiffĂ©e vers l’arriĂšre. C’est une coupe plus moderne grĂące aux cĂŽtes et au dos trĂšs courts. Le dessus de la tĂȘte avec des cheveux plus longs reste plus de cheveux pour se coiffer, alors vous pouvez les coiffer en arriĂšre, les mettre dur le cĂŽtĂ© ou encore les boucler – les possibilitĂ©s sont infinies ! Coupe de cheveux court femme 60 ans 2022 Bob classique qui arrive au menton On ne peut jamais se tromper en choisissant le classique et l’éternel, et la coupe bob avec la raie au milieu en est une preuve. On adore sa texture lisse, mais vous pouvez crĂ©er des looks diffĂ©rents en faisant des ondulations ou des boucles Ă©galement. Coupe courte bouclĂ©e Peu importe si vos cheveux sont naturellement bouclĂ©s ou si vous avez fait une permanente, les porter courts permet d’accentuer leur beautĂ©. Vous pouvez essayer un style court bouclĂ© avec juste assez de longueur pour permettre Ă  faire des boucles. Bob qui cache les oreilles avec la frange sur le cĂŽtĂ© La coupe carrĂ©e bob est une coupe classique et elle est trĂšs appropriĂ©e aussi pour celles de plus de 60 ans. La coiffure offre assez de longueur pour rendre ce style ultra fĂ©minin, mais il reste aussi assez court pour crĂ©er un look moderne et insolent. Coupe effilĂ©e avec frange latĂ©rale Cette coupe vous permettra de vous sentir plus fraĂźche mĂȘme pendant les journĂ©es les plus chaudes en Ă©tĂ© grĂące Ă  son dos et ses cĂŽtĂ©s effilĂ©s. Le dessus de la tĂȘte est laissĂ© assez long pour ĂȘtre coiffĂ© vers le devant avec une frange latĂ©rale, ce qui vous aidera Ă  imiter’ une coupe plus longue. Coupe courte plumeuse Les styles lĂ©gers et aĂ©rĂ©s comme la coupe de cheveux femme 60 ans 2022 courte plumeuse sont vraiment faciles Ă  faire et encore plus faciles Ă  maintenir. Les couches douces qui tombent autour du visage permettent de plumer’ les cĂŽtĂ©s pour un look facile et casual. Bob avec volume dans les racines CrĂ©er un peu de volume dans les racines des cheveux peut donner une nouvelle vie Ă  votre coupe de cheveux courte. Vous pouvez essayer une coupe carrĂ©e classique avec des racines volumineuses dans le but d’allonger visuellement le visage carrĂ©. Bob dĂ©gradĂ© avec une coloration nuances cuivrĂ©es Montrez la renarde qui se cache Ă  l’intĂ©rieur de vous avec cette jolie couleur et cette coupe de cheveux courte flatteuse. EmpilĂ©e vers l’arriĂšre de la tĂȘte avec des couches dĂ©gradĂ©es pour crĂ©er beaucoup de volume, la coupe est vraiment ravissante, mais c’est toujours la couleur qui attire le regard en premier. CarrĂ©e bouclĂ© qui arrive au menton Le carrĂ© bouclĂ© est parmi les coupes les plus flatteuses pour femme de plus de 60 ans, surtout si vous le combiner avec des ondulations douces d’aspect naturel. Vous pouvez essayer de porter la raie de vos cheveux sur le cĂŽtĂ© ou au milieu si vous voulez ĂȘtre encore plus tendance. Coupe avec la raie latĂ©rale et dĂ©gradĂ© long Le dĂ©gradĂ© long autour du visage permet de concentrer la majoritĂ© du volume de cette coupe de cheveux sur le dessus de la tĂȘte avec les pointes plus fines. C’est ce qui la transforme en la coiffure parfaite pour celles aux visages ronds et carrĂ©s. Cette coupe est vraiment moderne et contemporaine ! CarrĂ© avec la frange rideau La frange rideau est devenue tellement populaire grĂące au fait qu’elle n’est pas importune elle n’est pas juste sur le front comme la frange ordinaire ou la frange latĂ©rale. Ajoutez une frange rideau Ă  votre coupe carrĂ©e pour moderniser un peu le look et le rendre plus frais. Coupe de cheveux court femme 60 ans 2022 La coupe Pixie bouclĂ©e est un trĂšs bon choix pour cette annĂ©e Coupe de cheveux courte et lisse avec des cheveux gris bien soignĂ©s Faire une coloration blonde est trĂšs appropriĂ© lorsque l’on a plus de 60 ans si l’on veut cacher ses cheveux blancs Lorsque l’on a 50 ans et plus, les cheveux deviennent souvent plus fins. C’est la raison pour laquelle on a souvent besoin d’une coupe qui crĂ©e du volume comme par exemple la coupe Bob Voici une autre coupe courte parfaite pour cheveux fins avec les mĂšches lĂ©gĂšrement ondulĂ©s Envie de montrer votre cĂŽtĂ© rock-en-roll ? Optez pour cette coupe courte avec plus de longueur sur le dessus de la tĂȘte et faites des piques
Detrùs nombreux exemples de phrases traduites contenant "faire la cour à une femme" – Dictionnaire espagnol-français et moteur de recherche de traductions espagnoles.
Principaux faitsLa violence Ă  l’égard des femmes – en particulier la violence au sein du couple et la violence sexuelle – constitue un problĂšme majeur et persistent de santĂ© publique et une violation des droits fondamentaux des les estimations de l’OMS, prĂšs d’une femme sur trois dans le monde 30 % a Ă©tĂ© exposĂ©e, au cours de sa vie, Ă  de la violence physique ou sexuelle au sein de son couple ou Ă  de la violence sexuelle commise par une personne autre que son plus souvent, il s’agit de violence au sein du couple. Au niveau mondial, prĂšs du tiers 27 % des femmes ĂągĂ©es de 15 Ă  49 ans qui ont eu des relations de couple indiquent avoir subi, au cours de leur vie, une forme ou une autre de violence physique ou sexuelle de la part de leur violence peut avoir des incidences nĂ©fastes sur la santĂ© physique, mentale, sexuelle et procrĂ©ative des femmes ; dans certains contextes, elle est par ailleurs associĂ©e Ă  un risque accru de contracter le violence Ă  l’égard des femmes peut ĂȘtre prĂ©venue. Le secteur de la santĂ© a un rĂŽle important Ă  jouer Ă  cet Ă©gard, et peut offrir des soins de santĂ© intĂ©grĂ©s aux femmes soumises Ă  la violence et les orienter vers les autres services d’appui dont elles pourraient avoir Nations Unies dĂ©finissent la violence Ă  l’égard des femmes de la façon suivante tous les actes de violence dirigĂ©s contre le sexe fĂ©minin, et causant ou pouvant causer aux femmes un prĂ©judice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de libertĂ©, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privĂ©e » 1.La violence au sein du couple se rĂ©fĂšre quant Ă  elle Ă  tout comportement qui, dans le cadre d’une relation intime partenaire ou ex-partenaire cause un prĂ©judice d’ordre physique, sexuel ou psychologique, ce qui inclut l’agression physique, les relations sexuelles sous contrainte, la violence psychologique et tout autre acte de violence sexuelle se rĂ©fĂšre Ă  tout acte sexuel, tentative d’acte sexuel ou tout autre acte exercĂ© par autrui contre la sexualitĂ© d’une personne en faisant usage de la force, quelle que soit sa relation avec la victime, dans n’importe quel contexte. Cette dĂ©finition englobe le viol, dĂ©fini comme une pĂ©nĂ©tration par la force physique ou tout autre moyen de coercition de la vulve ou de l’anus, au moyen du pĂ©nis, d’autres parties du corps ou d’un objet, les tentatives de viol, les contacts sexuels non consentis et d’autres moyens de coercition sans contact mondial sur la violence et la santĂ© Ampleur du problĂšmeLes enquĂȘtes auprĂšs de la population fondĂ©es sur les dĂ©clarations des survivantes fournissent les estimations les plus prĂ©cises sur l’ampleur de la violence au sein du couple et de la violence sexuelle. En 2018, une analyse des donnĂ©es sur l’incidence de ce phĂ©nomĂšne dans 161 pays et zones entre 2000 et 2018, menĂ©e par l’OMS pour le compte du groupe de travail interinstitutions des Nations Unies sur la violence Ă  l’égard des femmes, a rĂ©vĂ©lĂ© que prĂšs d’une femme sur trois dans le monde 30 % avait subi des violences physiques ou sexuelles au sein de son couple ou des violences sexuelles infligĂ©es par une personne autre qu’un partenaire, ou avait connu les deux 2.Estimations mondiales et rĂ©gionales de la violence Ă  l’encontre des femmes Plus d’un quart des femmes ĂągĂ©es de 15 Ă  49 ans qui ont eu des relations de couple ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire au moins une fois dans leur vie Ă  partir de l’ñge de 15 ans. Les estimations relatives Ă  l’incidence de la violence tout au long de la vie au sein du couple vont de 20 % dans le Pacifique occidental, de 22 % dans les pays Ă  revenu Ă©levĂ© et en Europe et de 25 % dans la RĂ©gion OMS des AmĂ©riques Ă  33 % dans la RĂ©gion africaine de l’OMS, 31 % dans la RĂ©gion OMS de la MĂ©diterranĂ©e orientale et 33 % dans la RĂ©gion OMS de l’Asie du le monde, pas moins de 38 % de l’ensemble des meurtres de femmes sont perpĂ©trĂ©s par leur partenaire. Outre la violence au sein du couple, 6 % des femmes dans le monde indiquent avoir Ă©tĂ© agressĂ©es sexuellement par une personne autre que leur partenaire, bien que les donnĂ©es concernant ces cas soient plus limitĂ©es. Les actes de violence au sein du couple et les actes de violence sexuelle sont le plus souvent des actes commis par des hommes Ă  l’encontre de pĂ©riodes de confinement liĂ©es Ă  la pandĂ©mie de COVID-19 et leurs incidences sociales et Ă©conomiques ont eu pour consĂ©quence d’exposer davantage les femmes Ă  des partenaires violents et Ă  des facteurs de risque connus, tout en limitant leur accĂšs aux services. Les situations de crise humanitaire et de dĂ©placement peuvent exacerber la violence existante, notamment la violence au sein du couple ou la violence infligĂ©e par une personne autre que le partenaire, et entraĂźner de nouvelles formes de violence Ă  l’égard des et violence Ă  l’égard des femmesFacteurs associĂ©s Ă  la violence au sein du couple et Ă  la violence sexuelle Ă  l’égard des femmesLa violence au sein du couple et la violence sexuelle rĂ©sultent de facteurs opĂ©rant aux niveaux individuel, familial et communautaire, et au niveau de la sociĂ©tĂ© au sens large ; ces facteurs interagissent les uns avec les autres, contribuant ainsi Ă  augmenter les risques ou Ă  les rĂ©duire facteurs de protection. Certains facteurs sont associĂ©s Ă  l’auteur des violences, d’autres Ă  la victime des violences et d’autres encore, Ă  l’un comme Ă  l’ les facteurs associĂ©s Ă  la fois Ă  la violence au sein du couple et Ă  la violence sexuelle, on retrouve notamment les Ă©lĂ©ments suivants Faible niveau d’instruction pour les auteurs comme pour les victimes ;Exposition Ă  la maltraitance pendant l’enfance auteurs et victimes ;Exposition Ă  la violence familiale auteurs et victimes ;Troubles de la personnalitĂ© antisociale auteurs ;Usage nocif de l’alcool auteurs et victimes ;Comportements masculins prĂ©judiciables – avoir des partenaires multiples ou des attitudes qui cautionnent la violence, notamment auteurs ;Normes collectives qui privilĂ©gient l’homme ou lui assignent un statut supĂ©rieur Ă  celui de la femme ;Faible accĂšs des femmes Ă  un emploi rĂ©munĂ©rĂ© ;Grandes disparitĂ©s entre les sexes lois discriminatoires, etc..Parmi les facteurs spĂ©cifiquement associĂ©s Ă  la violence au sein du couple, on retrouve notamment les Ă©lĂ©ments suivants Exposition Ă  la violence par le passĂ© ;MĂ©sentente et insatisfaction conjugales ;ProblĂšmes de communication au sein du couple ;Comportements dominateurs des hommes envers leur les facteurs spĂ©cifiquement associĂ©s Ă  la perpĂ©tration d’actes de violence sexuelle, on retrouve notamment les Ă©lĂ©ments suivants Croyances relatives Ă  l’honneur familial et Ă  la puretĂ© sexuelle ;IdĂ©e selon laquelle le sexe serait un dĂ» pour les hommes ;Faiblesse des sanctions prĂ©vues par la loi en cas de violence inĂ©galitĂ©s entre les sexes et les normes qui font que la violence Ă  l’égard des femmes est jugĂ©e acceptable font partie des causes profondes de la violence exercĂ©e Ă  leur sur la santĂ©La violence au sein du couple qu’elle soit d’ordre physique, sexuelle ou psychologique et la violence sexuelle sont source, Ă  court et Ă  long terme, de graves problĂšmes de santĂ© physique, mentale, sexuelle et procrĂ©ative chez les femmes. Ces phĂ©nomĂšnes ont Ă©galement une incidence sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre de leurs enfants et des coĂ»ts sociaux et Ă©conomiques Ă©levĂ©s pour les femmes, leur famille et la sociĂ©tĂ© dans son formes de violence peuvent avoir une issue mortelle – homicide ou suicide, par exemple ;Ces formes de violence peuvent causer des traumatismes – 42 % des femmes qui subissent des violences au sein de leur couple signalent des blessures consĂ©cutives Ă  l’acte 3 ;Ces formes de violence peuvent entraĂźner des grossesses non dĂ©sirĂ©es, des avortements provoquĂ©s, des problĂšmes gynĂ©cologiques et des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. L’étude rĂ©alisĂ©e en 2013 par l’OMS au sujet des effets nĂ©fastes sur la santĂ© associĂ©s Ă  la violence Ă  l’égard des femmes a montrĂ© que les femmes ayant subi des violences physiques ou des abus sexuels Ă©taient 1,5 fois plus exposĂ©es au risque d’infection sexuellement transmissible, et dans certaines rĂ©gions, au VIH, que les femmes n’ayant pas subi de violences de la part de leur partenaire. Elles sont par ailleurs deux fois plus exposĂ©es au risque de subir un avortement 3.La violence au sein du couple pendant la grossesse est en outre associĂ©e Ă  un risque accru de fausse couche, de naissance d’un enfant mort-nĂ©, d’accouchement prĂ©maturĂ© et d’insuffisance pondĂ©rale de l’enfant Ă  la naissance. Cette mĂȘme Ă©tude a montrĂ© que les femmes qui subissaient des violences de la part de leur partenaire Ă©taient exposĂ©es Ă  un risque de faire une fausse couche de 16 % supĂ©rieur Ă  celui encouru par les femmes qui n’en subissaient pas, et que leur risque d’accoucher prĂ©maturĂ©ment Ă©tait plus Ă©levĂ© de 41 % 3.Ces formes de violence peuvent entraĂźner des dĂ©pressions, des Ă©tats de stress post-traumatique et d’autres troubles anxieux, ainsi que des troubles du sommeil, des troubles de l’alimentation et des tentatives de suicide. L’analyse conduite en 2013 a Ă©tabli que la probabilitĂ© de connaĂźtre des problĂšmes de dĂ©pression ou d’alcoolisme Ă©tait presque deux fois plus Ă©levĂ©e chez les femmes ayant subi des violences au sein de leur effets sur la santĂ© peuvent aussi se caractĂ©riser par des cĂ©phalĂ©es, des douleurs douleurs de dos, douleurs abdominales et douleurs pelviennes chroniques, des troubles gastro-intestinaux, une mobilitĂ© rĂ©duite et un mauvais Ă©tat de santĂ© violence sexuelle, en particulier pendant l’enfance, peut entraĂźner une augmentation du tabagisme et de la consommation de substances psychoactives ainsi que des comportements sexuels Ă  risque. On l’associe en outre Ă  une tendance Ă  recourir Ă  la violence chez les hommes et Ă  ĂȘtre victime de violences chez les femmes.Impact sur les enfants Les enfants qui grandissent dans des familles oĂč sĂ©vit la violence peuvent souffrir de toute une sĂ©rie de troubles comportementaux et Ă©motionnels susceptibles de les amener ultĂ©rieurement Ă  commettre des actes violents ou Ă  en ĂȘtre violence au sein du couple a Ă©galement Ă©tĂ© associĂ©e Ă  des taux plus Ă©levĂ©s de morbiditĂ© et de mortalitĂ© chez le nourrisson et l’enfant maladies diarrhĂ©iques ou malnutrition et taux de vaccination plus faibles, par exemple.CoĂ»ts sociaux et Ă©conomiquesLes coĂ»ts sociaux et Ă©conomiques de la violence au sein du couple et de la violence sexuelle sont considĂ©rables et ont des rĂ©percussions sur l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. Pour les femmes concernĂ©es, ces formes de violences peuvent entraĂźner l’isolement, une incapacitĂ© de travailler, des pertes de revenu, un dĂ©faut de participation aux activitĂ©s ordinaires et une capacitĂ© limitĂ©e Ă  prendre soin d’elles-mĂȘmes et de leurs et riposteIl existe de plus en plus de donnĂ©es probantes sur les mĂ©thodes concluantes pour prĂ©venir la violence Ă  l’égard des femmes, qui s’appuient sur des Ă©valuations bien conçues. En 2019, l’OMS et ONU-Femmes, avec l’appui de 12 autres organismes bilatĂ©raux et des Nations Unies, ont publiĂ© RESPECT women – un cadre pour prĂ©venir la violence Ă  l’égard des femmes destinĂ© aux responsables de l’élaboration des lettre du mot RESPECT » reprĂ©sente en anglais l’une des sept stratĂ©gies, Ă  savoir le renforcement des compĂ©tences relationnelles ; l’autonomisation des femmes ; la fourniture de services ; la rĂ©duction de la pauvretĂ© ; la crĂ©ation d’environnements favorables Ă  l’école, sur le lieu de travail ou dans les espaces publics ; la prĂ©vention de la maltraitance Ă  l’égard des enfants et des adolescents ; et la transformation des attitudes, des croyances et des stratĂ©gie prĂ©voit diffĂ©rentes interventions associĂ©es Ă  des degrĂ©s d’efficacitĂ© variables, dans des contextes oĂč les ressources sont faibles ou au contraire, Ă©levĂ©es. On compte parmi les exemples d’interventions prometteuses le soutien psychosocial et les interventions psychologiques destinĂ©s aux survivantes de violences conjugales ; des programmes d’autonomisation Ă©conomique et sociale ; les transferts de fonds ; le travail aux cĂŽtĂ©s des couples pour amĂ©liorer la communication et les compĂ©tences relationnelles ; des interventions de mobilisation communautaire pour faire Ă©voluer les normes de genre inĂ©gales ; des programmes visant Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles, Ă  rĂ©duire ou Ă©liminer les sanctions sĂ©vĂšres contre les Ă©lĂšves et Ă  instaurer des programmes scolaires qui remettent en question les stĂ©rĂ©otypes de genre au profit de relations fondĂ©es sur l’égalitĂ© et le consentement ; et l’organisation de sĂ©ances d’apprentissage actif en groupes constituĂ©s de femmes et d’hommes afin d’engager une rĂ©flexion critique sur les rapports de force inĂ©gaux entre les rapport RESPECT met par ailleurs l’accent sur le fait que les interventions rĂ©ussies sont celles qui font de la sĂ©curitĂ© des femmes une prioritĂ© et qui s’appuient sur une remise en question des rapports de force inĂ©gaux entre les sexes, ainsi que les interventions participatives, les interventions qui s’attaquent Ă  des facteurs de risque multiples au moyen d’une programmation combinĂ©e et les interventions qui dĂ©butent Ă  un Ăąge instaurer un changement durable, il importe de promulguer des textes lĂ©gislatifs et de les faire appliquer et d’élaborer et de mettre en Ɠuvre des politiques visant Ă  promouvoir l’égalitĂ© des sexes, d’allouer des ressources aux activitĂ©s de prĂ©vention et d’intervention, et d’investir dans les organisations de dĂ©fense des droits des des femmes – un cadre pour prĂ©venir la violence Ă  l’égard des femmesRĂŽle du secteur de la santĂ©Tandis qu’une approche multisectorielle s’impose pour prĂ©venir et combattre la violence Ă  l’égard des femmes, le secteur de la santĂ© a un rĂŽle important Ă  jouer, notamment pour Faire prendre conscience du caractĂšre inacceptable de la violence Ă  l’égard des femmes et lui confĂ©rer le statut de problĂšme de santĂ© des services complets, de qualitĂ© et axĂ©s sur les survivantes, sensibiliser les prestataires de soins de santĂ© et les former de sorte qu’ils puissent rĂ©pondre aux besoins des survivantes avec empathie et sans porter de jugements la rĂ©surgence de la violence en dĂ©tectant au plus tĂŽt les femmes et les enfants qui la subissent et en leur proposant une prise en charge, un aiguillage et un soutien adĂ©quats ;Promouvoir l’égalitĂ© des sexes auprĂšs des jeunes dans le cadre de la transmission de compĂ©tences pratiques et de programmes approfondis d’éducation des donnĂ©es factuelles sur les mĂ©thodes concluantes et sur l’ampleur du problĂšme en menant des enquĂȘtes auprĂšs de la population ou en incorporant la violence Ă  l’égard des femmes dans les enquĂȘtes dĂ©mographiques et de santĂ© conduites auprĂšs de la population, ainsi que dans les systĂšmes de veille et d’information de l’OMSÀ l’AssemblĂ©e mondiale de la SantĂ© qui s’est tenue en mai 2016, les États Membres ont approuvĂ© un plan d’action mondial visant Ă  renforcer le rĂŽle du systĂšme de santĂ© dans la lutte contre la violence interpersonnelle, en particulier Ă  l’égard des femmes et des filles et Ă  l’égard des d’action mondial visant Ă  renforcer le rĂŽle du systĂšme de santĂ© dans une riposte nationale multisectorielle Ă  la violence interpersonnelle, en particulier Ă  l’égard des femmes et des filles et Ă  l’égard des enfantsEn collaboration avec ses partenaires, l’OMS Consolide les bases factuelles sur l’ampleur et la nature de la violence Ă  l’égard des femmes dans diffĂ©rents milieux et aide les pays Ă  recueillir des informations sur la violence et ses consĂ©quences et Ă  les mesurer, notamment Ă  amĂ©liorer les mĂ©thodes de mesure de la violence Ă  l’égard des femmes dans le cadre du suivi des objectifs de dĂ©veloppement durable. Cela est essentiel pour comprendre l’ampleur et la nature du problĂšme et engager des actions aux niveaux national et la recherche et la capacitĂ© d’évaluer les interventions visant Ă  prĂ©venir et combattre la violence Ă  l’égard des des recherches afin de tester et de recenser les interventions du secteur de la santĂ© permettant de lutter efficacement contre la violence Ă  l’égard des des lignes directrices et des outils de mise en Ɠuvre pour renforcer la riposte du secteur de la santĂ© face Ă  la violence au sein du couple et la violence sexuelle et fait la synthĂšse des donnĂ©es sur les mĂ©thodes probantes visant Ă  prĂ©venir cette avec des partenaires au sein du systĂšme des Nations Unies et avec d’autres organisations internationales pour rĂ©duire et Ă©liminer la violence au niveau mondial par le biais d’initiatives telles que l’Initiative de recherche sur les violences sexuelles, Together for Girls, le programme conjoint d’ONU-Femmes et de l’OMS visant Ă  renforcer les mĂ©thodes de mesure de la violence Ă  l’égard des femmes ainsi que la collecte de donnĂ©es sur ce phĂ©nomĂšne et l’utilisation de ces donnĂ©es, le Programme conjoint des Nations Unies sur les services essentiels pour les femmes victimes de violence et la stratĂ©gie politique du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral relative Ă  la lutte contre la violence Ă  l’égard des femmes et la les pays et ses partenaires Ă  mettre en Ɠuvre le plan d’action mondial contre la violence et Ă  suivre les progrĂšs rĂ©alisĂ©s, y compris en recensant les enseignements et ONU-Femmes, aux cĂŽtĂ©s d’autres partenaires, co-dirigent la Coalition d’action relative Ă  la violence basĂ©e sur le genre, un partenariat novateur entre les autoritĂ©s publiques, la sociĂ©tĂ© civile, les dirigeants de mouvements de jeunes, le secteur privĂ© et des organismes philanthropiques qui a pour objectif d’élaborer un programme audacieux d’actions porteuses et de mobiliser des fonds pour Ă©radiquer la violence Ă  l’égard des femmes. Les actions et investissements ambitieux de cette coalition seront prĂ©sentĂ©s Ă  l’occasion du Forum GĂ©nĂ©ration ÉgalitĂ© qui se tiendra au Mexique 29-31 mars et en France juin, ainsi que celles des cinq autres coalitions d’action de GĂ©nĂ©ration ÉgalitĂ©.1 Nations Unies. DĂ©claration sur l’élimination de la violence Ă  l’égard des femmes. New York, ONU, 1993.2 Violence against women Prevalence Estimates, 2018. Global, regional and national prevalence estimates for intimate partner violence against women and global and regional prevalence estimates for non-partner sexual violence against women. OMS, GenĂšve, 2021 en anglais.3 Organisation mondiale de la SantĂ©, London School of Hygiene and Tropical Medicine et South African Medical Research Council. Global and regional estimates of violence against women prevalence and health impacts of intimate partner violence and non-partner sexual violence. OMS, GenĂšve, 2013 en anglais. Lesuperbe livre “le tour du monde des contes” des Ă©ditions Syros propose 4 contes et ses versions dĂ©tournĂ©es selon d’autres cultures du monde. Les Ă©lĂšves compareront les 2 versions, dĂ©couvriront des nouveaux pays, de nouvelles cultures et langues. Toutes nos dĂ©couvertes seront centralisĂ©es dans notre petit carnet de voyage.
Skip to content Cystite comment la soigner rapidement ?2022-05-17T105818+0200 Cystite comment la soigner rapidement ?Contenu validĂ© par la Direction mĂ©dicale de Qare. Le meilleur moyen de soigner une cystite rapidement est de tĂ©lĂ©consulter ! DĂ©crivez vos symptĂŽmes et recevez une ordonnance en ligne en quelques minutes ! Consultation prise en charge par l’Assurance Maladie Que faire en cas de cystite ? Pourquoi en avez-vous contractĂ© une ? Existe-t-il un remĂšde miracle ? L’équipe mĂ©dicale de Qare s’est penchĂ©e sur le sujet et rĂ©pond aux questions les plus courantes sur la cystite. Si les symptĂŽmes sont similaires chez l’homme, les causes de cette inflammation de la vessie diffĂšrent chez la femme. Qare vous explique comment prĂ©venir et guĂ©rir la cystite. Qu’est-ce qu’une cystite ? Les causes de la cystite Que faire en cas de cystite ? Foire aux questions Qu’est-ce qu’une cystite ? DĂ©finition la cystite est une infection ou une inflammation de la vessie souvent due Ă  une colonisation bactĂ©rienne. La bactĂ©rie la plus couramment responsable est l’Escherichia-coli, elle se trouve naturellement dans le tube digestif. Elle pĂ©nĂštre par l’urĂštre et se multiplie dans la vessie. Rassurez-vous, une cystite est une pathologie courante, mais elle doit ĂȘtre traitĂ©e rapidement sur avis mĂ©dical pour Ă©viter les complications. Quels sont les symptĂŽmes de la cystite ? Pour la femme et l’homme, les symptĂŽmes de la cystite sont les mĂȘmes l’envie d’uriner frĂ©quemment ; l’urgence d’uriner souvent pour de petites quantitĂ©s ; pesanteur et douleur au bas du ventre ; des brĂ»lures urinaires lors de la phase d’évacuation ou de miction ; des urines troubles et/ou malodorantes ; le bassin lourd. La cystite provoque parfois la prĂ©sence de sang dans les urines, signe de fragilisation de la vessie. Votre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est le bon interlocuteur pour soulager vos symptĂŽmes rapidement. Quelle diffĂ©rence entre cystite et infection urinaire ? La cystite est la dĂ©nomination mĂ©dicale de l’infection urinaire basse qui touche la vessie. À la diffĂ©rence de la pyĂ©lonĂ©phrite qui est une infection urinaire haute puisqu’elle touche les reins et non plus la vessie. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, que l’on parle de cystite ou d’infection urinaire, il s’agit bien de la mĂȘme pathologie. Qu’est-ce que la cystite interstitielle ? Il s’agit d’une inflammation chronique de la vessie qui provoque les mĂȘmes symptĂŽmes que la cystite aiguĂ«, mais qui n’est pas liĂ©e Ă  une infection bactĂ©rienne. Il s’agit du syndrome de la vessie douloureuse ou cystite interstitielle. Pour savoir si vous souffrez d’une cystite aiguĂ« ou d’une cystite interstitielle, le meilleur moyen est de faire une analyse d’urines ECBU dont vous pouvez obtenir l’ordonnance facilement en tĂ©lĂ©consultation. Une ordonnance en moins de 10 min Nos mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes sont disponibles tous les jours de 6h Ă  1h en tĂ©lĂ©consultation. Prenez RDV et consultez dĂšs aujourd’hui. Les causes de la cystite Comment attrape-t-on une cystite ? Pourquoi souffre-t-on de cystites ? La principale raison de l’inflammation de la vessie chez la femme est liĂ©e Ă  son anatomie. En effet, la cystite est plus frĂ©quente chez la femme Ă  cause de la taille de son urĂštre et sa proximitĂ© avec le vagin et l’anus. Plus court, le canal urinaire fĂ©minin facilite l’ascension des bactĂ©ries provenant des autres orifices vers la vessie oĂč elles prolifĂšrent. Il existe des facteurs favorisants la cystite propres Ă  toute femme, comme la mĂ©nopause ; la grossesse ; la pĂ©riode d’activitĂ© sexuelle. Mais aussi des facteurs favorisants chez l’homme et la femme, comme le diabĂšte ; les malformations de l’arbre urinaire ; la greffe de rein ; se retenir d’uriner ou une hydratation insuffisante. La cystite chez l’homme, est-ce possible ? Chez l’homme, l’infection est liĂ©e Ă  une inflammation de la prostate. Ses causes varient avec l’ñge. Dans leur jeunesse, les hommes qui en souffrent prĂ©sentent souvent des IST. Avoir une cystite n’est pour autant pas contagieux. A l’ñge mĂ»r, c’est l’augmentation ou hyperplasie de la prostate qui en est frĂ©quemment la cause. Identifier le germe responsable est primordial pour prescrire l’antibiotique adaptĂ© et Ă©viter des complications. Bon Ă  savoir L’Ansm indique qu’environ 50% des femmes auront une cystite au moins une fois dans leur vie. MĂȘme si les symptĂŽmes de l’infection sont identiques chez la femme et l’homme ; les causes sont diffĂ©rentes entre les 2 sexes. Cinquante fois moins frĂ©quente que chez la femme, la cystite de l’homme est souvent plus compliquĂ©e. Que faire en cas de cystite ? Consulter un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste rapidement pour une cystiste Voici les Ă©tapes qui vous attendent pour venir Ă  bout de votre cystite En cas de doute, la premiĂšre chose Ă  faire est de consulter votre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. La seconde est de boire beaucoup d’eau pour Ă©vacuer les bactĂ©ries par l’urine. L’eau diluera votre urine, ce qui aura pour effet d’attĂ©nuer les brĂ»lures. Dans le cas d’une cystite simple, le praticien peut procĂ©der Ă  un test d’urine Ă  l’aide de bandelettes urinaires. Dans le cas d’une cystite aiguĂ«, chronique ou persistante, votre mĂ©decin traitant recommandera une analyse d’urine afin d’identifier la bactĂ©rie en cause. Si nĂ©cessaire, votre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste adaptera votre antibiotique en fonction des rĂ©sultats. Recevez rapidement une ordonnance valable en pharmacie Consultez un mĂ©decin en vidĂ©o, dĂ©crivez-lui vos symptĂŽmes pour pouvoir vous soigner rapidement et faire rĂ©aliser une analyse d’urines. Consultation 100% remboursable par l’Assurance Maladie. Quel traitement contre la cystite ? Il n’existe pas de mĂ©dicament sans ordonnance pour soigner une cystite. Mais la bonne nouvelle c’est que chez la femme, une fois sur deux, une grande consommation d’eau suffit Ă  vaincre l’infection en quelques jours. Cependant, mĂȘme si une hydratation par de l’eau en quantitĂ© importante permet de vaincre la cystite en quelques jours chez une femme sur 2, le traitement le plus frĂ©quemment donnĂ© reste l’antibiotique sur une courte durĂ©e qui permet de tuer les bactĂ©ries. En cas de cystites rĂ©cidivantes ou Ă  rĂ©pĂ©tition, votre mĂ©decin traitant pourra ĂȘtre amenĂ© Ă  vous prescrire un traitement mĂ©dicamenteux au long cours si nĂ©cessaire. Seul un antibiotique peut soigner votre cystite Consultez rapidement un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en vidĂ©o tous les jours de 6h Ă  1h ! Prendre RDV Comment traiter une cystite naturellement ? Il n’est pas possible de soigner une cystite naturellement ». Cependant, il existe des moyens de prĂ©vention de celle-ci pour Ă©viter qu’elle rĂ©apparaisse. Le sang, l’humiditĂ© et la chaleur favorisent le dĂ©veloppement des bactĂ©ries. En prĂ©vention, vous pouvez suivre ces conseils boire au minimum entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour ; ne pas se retenir d’aller aux toilettes ; uriner aprĂšs les rapports sexuels ; s’essuyer d’avant en arriĂšre aprĂšs avoir urinĂ© ; lutter contre la constipation ; porter des sous vĂȘtements en coton ; ne pas porter de protĂšge-slip tous les jours ; pendant les rĂšgles changer souvent de serviette ; Faire une toilette intime une fois par jour, sans excĂšs, avec un savon doux Ă  pH neutre ; boire du jus de canneberge, antiseptique naturel qui empĂȘchera la prolifĂ©ration des bactĂ©ries. Que faire pour Ă©viter une cystite ? Pour Ă©viter la remontĂ©e des bactĂ©ries vers l’urĂštre lorsque vous allez aux toilettes, le meilleur conseil est de vous essuyer d’avant en arriĂšre, surtout si vous ĂȘtes malade et que vous souffrez d’une gastro-entĂ©rite. Sachez que les rapports sexuels, l’utilisation de produits d’hygiĂšne irritants et de spermicides favorisent aussi l’infection urinaire en dĂ©stabilisant la flore vaginale. Foire aux questions Comment faire pour soulager mes symptĂŽmes rapidement ? Prenez RDV en tĂ©lĂ©consultation avec un de nos mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes disponible dans 10 minutes ; DĂ©crivez-lui vos symptĂŽmes ; Recevez une ordonnance dans votre espace patient pour passer un test d’urine / recevoir un antibiotique ; Votre ordonnance est valable en pharmacie dans toute la France. Prendre RDV avec un mĂ©decin J’ai besoin de consulter un mĂ©decin rapidement pour soigner ma cystite, comment faire ? Pour soigner votre cystite, vous n’avez pas besoin d’ĂȘtre auscultĂ© en cabinet mĂ©dical vous avez besoin de faire rĂ©aliser un test urinaire ECBU et de prendre un antibiotique pour vous soigner. Pour cela, consultez un mĂ©decin en moins de 10 minutes sur Qare et recevez une ordonnance en ligne. Voir un mĂ©decin en moins de 10 min Prendre RDV – 100% pris en charge par l’Assurance Maladie Quelles bactĂ©ries peuvent provoquer les symptĂŽmes d’une cystite ? La chlamydia est une bactĂ©rie qui peut Ă©galement provoquer des douleurs Ă  l’urination, sauf qu’elle n’est pas responsable d’infection urinaire, mais d’une infection sexuellement transmissible appelĂ©e chlamydiose. Si vous ĂȘtes une femme et avez ce symptĂŽme ainsi que d’autres signes associĂ©s ex pertes vaginales blanchĂątres, douleurs pelviennes ou un homme avec des douleurs rectales et/ou aux testicules, vous devez trĂšs rapidement vous faire tester. L’infection Ă  chlamydia peut avoir des consĂ©quences graves, surtout pour les femmes. Quelle diffĂ©rence entre mycose et cystite ? Il ne faut pas confondre les symptĂŽmes de la mycose vaginale et ceux de la cystite. La mycose provoque des dĂ©mangeaisons, une envie dĂ©sagrĂ©able de se gratter dans l’entre-jambe. Alors que l’infection urinaire provoque des brĂ»lures. Douleurs Ă  l’urination est-ce une cystite ou une vaginose ? Les principaux signes d’une vaginose sont les dĂ©mangeaisons et surtout des pertes Ă©paisses et malodorantes. Elle peut s’aggraver en vaginite et Ă©galement provoquer des douleurs lors de la miction, signe que le canal de l’urĂštre est touchĂ©. Cependant, il s’agit d’une infection vaginale et non urinaire, d’oĂč la prĂ©sence d’autres symptĂŽmes comme les pertes blanchĂątres et qui sentent mauvais. Comment ne pas confondre herpĂšs gĂ©nital et cystite ? L’herpĂšs gĂ©nital est une IST qui provoquent des douleurs aux organes gĂ©nitaux et des Ă©ruptions cutanĂ©es. Elle ne prĂ©sente de symptĂŽmes proches de la cystite. En revanche, elle peut faire penser Ă  une mycose vaginale en raison des dĂ©mangeaisons qu’elle provoque. Cependant, la mycose est liĂ©e Ă  un champignon et non Ă  un virus, comme c’est le cas pour l’herpĂšs. Dans tous les cas, une consultation s’avĂšre nĂ©cessaire. Partager cet article sur les rĂ©seaux sociaux AbcĂšs dentaire Accouchement AcnĂ© Alcoolisme Allaitement Allergie Angoisse Angine Anorexie Aphte AsthĂ©nie Asthme Bronchite Burn out CĂ©phalĂ©e Chlamydia Colique Conjonctivite Contraception Constipation Coronavirus Cycle menstruel Cystite DĂ©mangeaisons Dents de sagesse DĂ©pression EczĂ©ma Eruption cutanĂ©e Extinction de voix Fatigue FiĂšvre Frottis Gastro-entĂ©rite Grippe HĂ©morroĂŻdes HerpĂšs Infection urinaire Intoxication alimentaire Lombalgie Mal de gorge Mal de ventre Maux de tĂȘte MĂ©nopause Migraine Mycose NausĂ©e Nez bouchĂ© Otite Ovulation Phobie ProblĂšmes d’érection Reflux gastro-oesophagien RĂšgles Rhinite Rhinopharyngite Rhume Sinusite Sommeil Stress Surmenage Toux Vaccin Vaginose Zona Le guide de la tĂ©lĂ©consultation Consulter un mĂ©decin en ligne Renouvellement d’ordonnance Obtenir un certificat mĂ©dical Prix d’une consultation mĂ©dicale Obtenir une ordonnance mĂ©dicale MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste PĂ©diatre Psychiatre Dermatologue GynĂ©cologue Psychologue Ophtalmologue Chirurgien-Dentiste Allergologue Orthophoniste ORL Endocrinologue Sage-femme HĂ©pato-gastro-entĂ©rologue Pneumologue Rhumatologue AnesthĂ©siste-rĂ©animateur PsychothĂ©rapeute Masseur-kinĂ©sithĂ©rapeute Cardiologue Chirurgien Cardiovasculaire et Thoracique Chirurgien Maxillo-faciale Chirurgien OrthopĂ©dique Chirurgien Plastique RĂ©paratrice et EsthĂ©tique Chirurgien Urologue ConseillĂšre conjugale familiale DiĂ©tĂ©ticien Addictologue Angiologue MĂ©decin des ExpatriĂ©s MĂ©decin du Sport MĂ©decin EsthĂ©tique GĂ©riatre HĂ©matologue Infectiologue Interniste ObstrĂ©ticien Oncologue PĂ©dopsychiatre RadiothĂ©rapeute Rééducateur Tabacologue Nutritionniste Orthodontiste OstĂ©opathe PĂ©dicure-Podologue Sexologue ThĂ©rapeuthe MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Paris MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Marseille MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Lyon MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Toulouse MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nice MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nantes MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Strasbourg MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Montpellier MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Bordeaux MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Lille MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Rennes MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Reims MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Le Havre MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Saint-Etienne MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Toulon MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Grenoble MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Dijon MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Angers MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nimes MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Villeurbanne MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Saint-Denis MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Le Mans MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Nord MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Bouches du Rhone MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Rhone MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Seine Saint Denis MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste hauts de seine MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Gironde MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Pas de Calais MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste yvelines MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Seine-et-Marne MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Loire Atlantique MĂ©decin GĂ©nĂ©raliste Val de Marne Page load link
Conter__ Faire La Cour À Une Femme - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre F CodyCross Solution pour CONTER __ FAIRE LA COUR À UNE FEMME de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle "La tresse" Grasset premier roman de la rĂ©alisatrice et scĂ©nariste Laetitia Colombani, est le rĂ©cit de la vie de trois femmes, dans trois continents diffĂ©rents, qui ont dĂ©cidĂ© de se battre contre le destin qui leur est imposĂ©. Trois rĂ©cits entrelacĂ©s, comme les trois brins d'une tresse. L'histoire Smita vit dans un petit village en Inde avec son mari Nagarajan et sa fille Lalita. Smita est une intouchable, une "Dalit". "Hors caste, hors systĂšme, hors tout". Smita fait le mĂ©tier que les femmes de sa famille font depuis des gĂ©nĂ©rations ramasser les excrĂ©ments des autres. Quand on fait sa connaissance, c'est un grand jour le premier jour d'Ă©cole pour Lalita, que sa mĂšre a rĂ©ussi Ă  inscrire en donnant toutes ses Ă©conomies au brahmane. Smita l'a dĂ©cidĂ© sa fille saura lire et Ă©crire et ne fera pas le mĂȘme mĂ©tier qu'elle. Giulia a 20 ans. Elle vit Ă  Palerme en Sicile. Son pĂšre est le patron d'un atelier de "Cascatura", cette coutume sicilienne ancestrale qui consiste Ă  rĂ©cupĂ©rer les cheveux pour en faire des postiches et des perruques. Depuis qu'elle a 16 ans la jeune fille a rejoint son pĂšre Ă  l'atelier. Giulia est une grande lectrice et frĂ©quente beaucoup la bibliothĂšque. Tout va bien jusqu'au jour oĂč le Papa a un accident qui le plonge dans le coma. Plus tard, Giulia rencontre Kamaljit Singh, un indien Sikh aux cheveux trĂšs longs enfermĂ©s dans son turban et elle dĂ©couvre aussi des secrets inquiĂ©tants au fond d'un tiroir dans le bureau de son pĂšre 
 Sarah est une quarantenaire canadienne, avocate, divorcĂ©e, mĂšre de trois enfants de deux pĂšres diffĂ©rents. Dans la vie, Sarah est organisĂ©e, dĂ©terminĂ©e. Elle est du genre Ă  tout tenir sous contrĂŽle. Quand on la rencontre, elle est sur le point de devenir associĂ©e dans son cabinet d'avocat. Un malaise, suivi d'une sĂ©rie d'examens mĂ©dicaux vont inflĂ©chir le cours de sa vie. Evidemment les trois rĂ©cits finiront par s'entrelacer, comme les trois brins d'une tresse...Sarah, Smita et Giulia ont en commun de ne pas accepter le destin qui leur est imposĂ© par la sociĂ©tĂ©, ou par leurs familles. Riches, pauvres, qu'elles naissent en Inde, en Italie ou au Canada, c'est le postulat de base nulle part et pour personne la vie n'est facile pour les femmes. On peut lire "La tresse" comme un conte, avec pour morale cette idĂ©e que la volontĂ© dĂ©place des montagnes. C'est plutĂŽt sĂ©duisant, comme idĂ©e. D'autant que le roman de Laetitia Colombani est parfaitement bien construit. Alternance de chapitres courts, souvent terminĂ©s sur une phrase teaser, qui plonge illico le lecteur dans l'addiction. L'Ă©criture, sobre, efficace, visuelle, nous transporte avec souplesse alternativement en Inde, au Canada, en Sicile, et nous fait voyager de l'une Ă  l'autre de ses hĂ©roĂŻnes, avec chacune ses rĂ©voltes, ses inquiĂ©tudes, ses bravoures. Bref, de la belle ouvrage, qui n'a pas manquĂ© de sauter aux yeux des Ă©diteurs Ă©trangers le premier roman de Laetitia Colombani est en traduction dans 26 pays. Les lecteurs ne s'y sont pas trompĂ©s non plus 75 000 exemplaires vendus depuis sa publication dĂ©but mai. "La tresse", de Laetitia Colombani Grasset - 222 pages - 18 € Extrait Smita s'Ă©veille avec un sentiment Ă©trange, une urgence douce, un papillon inĂ©dit dans le ventre. Aujourd'hui est une journĂ©e dont elle se souviendra toute sa vie. aujoud'hui sa fille va entrer Ă  l'Ă©cole."La tresse" page 15 1dvbN.
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