CÉRÉMONIED’HOMMAGE AUX « MORTS POUR LA FRANCE » PENDANT LA GUERRE D’ALGÉRIE ET LES COMBATS DU MAROC ET DE LA TUNISIE Dimanche 5 décembre 2021 à 11h Monument aux Morts – place Davilla La Ville de Carcassonne a le plaisir de vous convier à la cérémonie d’hommage aux Morts pour la France organisée en collaboration avec le Comité La journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie a été instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. Elle fait l’objet d’une cérémonie d’hommage à Paris, devant le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Algérie L’Algérie tient au XXe siècle une place à part dans l’empire français par l’ancienneté de ses liens, par sa proximité avec le territoire métropolitain et par un important peuplement européen qui s’est installé à partir de 1830 au côté des populations locales. Son rôle s’accroît au cours de la Grande Guerre, où elle contribue à l’effort militaire français, et surtout lors de la Seconde Guerre mondiale où Alger devient, du printemps à l’été 1944, la capitale de la France Libre. Français et musulmans venus d’Algérie participent nombreux à la libération de la métropole. La politique officielle d’assimilation apparaît cependant contradictoire avec l’inégalité politique entre les deux catégories de population. Aussi bien, le nationalisme algérien s’y développe et réclame la reconnaissance de l’autonomie politique et des droits égaux pour les Musulmans. L’insurrection de mai 1945, durement réprimée, apparaît comme le prélude de la guerre d’indépendance qui éclate lors de la Toussaint 1954, principalement dans les Aurès. Dans un contexte global de décolonisation, au moment où les protectorats voisins de Tunisie et du Maroc vont accéder à l’indépendance, l’image d’une Algérie française, prospère et pacifiée, est trompeuse. Le fossé s’approfondit entre le million d’Européens, souvent citadins attachés à un territoire qu’ils considèrent tout à la fois comme leur pays et comme le prolongement de la France, et les 8 millions d’Algériens musulmans. Ruraux pour la plupart, ceux-ci sont menacés par la paupérisation, peu scolarisés et sous-administrés. La politique d’intégration et de modernisation économique et sociale de l’Algérie, engagée en 1955, se heurte à la fois aux Européens désireux de maintenir le statu quo et aux nationalistes algériens regroupés au sein du Front de libération nationale. Loin de s’apaiser, le conflit se durcit et s’étend, le contraignant la population algérienne à choisir son camp. De son côté, la France intensifie l’action militaire en envoyant le contingent en Algérie dès 1955. L’armée française quadrille ce territoire, l’administre, fait de l’action psychologique, de l’assistance sociale et pourchasse les membres de l’ Armée de libération nationale. Cependant, aucune solution n’est en vue. La loi-cadre de février 1958 reconnaît la personnalité algérienne, tout en affirmant que l’Algérie fait partie intégrante de la République française. La faiblesse de la IVe République, qui ne parvient pas à venir à bout de l’insurrection algérienne, la crainte éprouvée par les Européens d’Algérie de voir leur pays abandonné au et la volonté de l’armée de ne pas céder expliquent la crise de mai 1958 et le retour au pouvoir du général de Gaulle. Tout en relançant l’effort militaire, le général de Gaulle propose la paix des braves » et met en place un vaste programme de modernisation économique le plan de Constantine. Les effets en restent limités. La guerre continue en dépit des revers subis par l’ La cause de l’indépendance algérienne gagne chaque jour des partisans sur le plan international et dans l’opinion publique française. L’évolution de la politique algérienne du général de Gaulle, qui le conduit de l’idée d’autodétermination septembre 1959 à celle d’Algérie algérienne novembre 1960, radicalise les oppositions. Elles se manifestent notamment à Alger lors des barricades janvier 1960 et du Putsch avril 1961. Conforté par les résultats du référendum de janvier 1961 qui lui apporte le soutien des trois-quarts des Français métropolitains, le général de Gaulle recherche avec le Gouvernement provisoire de la république algérienne les voies de la paix par de longues négociations qui aboutissent à la signature, le 18 mars 1962, des accords d’Évian. La proclamation du cessez-le-feu à partir du 19 mars n’arrête pas les violences dont les harkis sont, par milliers, les principales victimes. C’est dans une situation chaotique que la France reconnaît l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962. Ainsi, prenait fin, avec le retour des Européens en métropole, une présence française qui avait duré plus de 130 ans de l’autre côté de la Méditerranée. Maroc Dans un Maroc devenu protectorat français depuis 1912, la défaite de 1940 porte un coup sévère au prestige français, même si le recrutement d’unités marocaines au service de la France ne se tarit pas. Le nationalisme se développe à l’initiative du parti de l’Istiqlal et du sultan Mohamed V ben Youssef qui devient le symbole des revendications d’indépendance. En 1952, les manifestations anti-françaises se développent. Dès lors, l’épreuve de force devient inévitable méfiant à l’égard des forces progressistes, le gouvernement français remplace le Sultan le 20 août 1953. Cette action politique ne fait pas cesser le terrorisme nationaliste et engendre même une action violente dans les classes populaires européennes. Rentré triomphalement dans son pays, après un exil imposé en Corse puis à Madagascar 1953-1955, Mohamed V obtient la reconnaissance de l’indépendance du Maroc par la France, le 2 mars 1956. Tunisie Placée sous protectorat français par le traité du Bardo 1881, la Tunisie est au cours de la Seconde Guerre mondiale le théâtre de l’affrontement des troupes de l’Axe et des Alliés 1942-1943, tandis que des régiments tunisiens s’illustrent en Italie et en France en 1943-1944. Le nationalisme tunisien, conduit par le parti du Néo-Destour mené par Habib Bourguiba, donne lieu à des actes de terrorisme et à un début de guérilla dès 1952. Pendant deux ans, l’armée française doit faire face à un mouvement armé qui commet plusieurs attentats à Tunis et dans les grandes villes du pays. Après les accords signés en juin 1955 mais caducs avant même d’avoir été appliqués, le protocole du 20 mars 1956 abolissant le traité du Bardo reconnaît l’indépendance totale du royaume de Tunis. Un an plus tard, la république de Tunisie est proclamée et Bourguiba en devient le premier président. ENJEU MEMORIEL Cette journée nationale a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis pour la France par les militaires et les supplétifs lors de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie entre 1952 et 1962, et a été instaurée par le décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003. Cet hommage a ensuite été étendu aux rapatriés d’Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles. Elle fait l’objet d’une cérémonie d’hommage à Paris, devant le Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, Quai Branly. La date du 5 décembre correspond à la date d’inauguration, en 2002 par le président de la République Jacques Chirac, du mémorial du Quai Branly. Comments comments Décretn°2003-925 du 26 septembre 2003 instituant une journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre de chaque année. Dernière mise à jour des données de ce texte : 28 septembre 2003. NOR : DEFM0302085D. Accéder à la version initiale
La Journée nationale d’Hommage aux morts pour la France lors de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc s’est déroulée le samedi 5 décembre 2020, à la stèle, près du monument aux morts, situé rue Jean Jaurès, face au lycée Lavoisier. Les conditions sanitaires ne permettaient pas d’organiser cette cérémonie dans les conditions traditionnelles et c’est donc en petit comité que Philibert Berrier, maire d’Auchel présidait cette manifestation en présence de Marie-Pierre Holvoët, première adjointe, Michel Vivien, 2ème adjoint, Véronique Cléry, 3ème adjointe, Michel Courtin, président des Anciens combattants prisonniers de guerre Combattant Algérie Tunisie Maroc Territoires Opérations Extérieures, Veuves de Guerre, et Jean-Claude Duval porte-drapeau de l’association, Bernard Casier, secrétaire de l’Amicale des Officiers et Sous officiers de réserve, Sylvain Bécourt porte-drapeau de l’amicale et Michel Delobelle président de l’association Devoir de Mémoire ». Retrouvez ci-dessous en pièce jointe le message officiel de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
Detrès nombreuses associations patriotiques représentant environ 1.000.000 d’adhérents ont décidé de donner une portée publique exceptionnelle à l’hommage national qu’elles souhaitent rendre, le 5 décembre 2016, à l’occasion de la journée officielle consacrée à honorer la mémoire des victimes de la Guerre d’Algérie, à leurs 100.000 camarades qui ont
N’oublions l'allocution de Monsieur le Maire ci-dessous Journée nationale d'hommage aux morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la TunisieEn cette journée nationale, nous nous rassemblons pour rendre hommage aux soldats, morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Nous nous souvenons également des victimes civiles. Plus sans doute que d'autres conflits, la guerre d'Algérie, occupe une place particulière dans notre histoire et notre mémoire collective, une place souvent faite d'incompréhension et de y a 60 ans, la guerre d'Algérie entrait dans sa quatrième année. Après les espaces frontaliers et les paysages accidentés des Aurès et de la Kabylie, elle avait gagné Alger. Un pas supplémentaire dans la violence était franchi. En 1958, cette guerre était à l'origine de la chute d'une République et de l'avènement d'une y a 60 ans, des soldats de métiers, des centaines de milliers de jeunes hommes appelés ou rappelés sous les drapeaux et des membres des forces supplétives combattaient pour la France. Alors que la conscription battait son plein, toute une génération d'appelés a eu 20 ans dans les Aurès ». Elle y a découvert le visage de la guerre d'Algérie. Une guerre âpre et éprouvante !Violente ! Brutale ! Une guerre qui marque pour la vie. Tant de soldats combattants, tant de familles concernées, tant de conséquences sur notre histoire ainsi, c'est la société tout entière qui a été impliquée dans ce conflit de décolonisation. De 1952 à 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d'hommes ont servi nos armes. 70 000 ont été blessés, 25 000 sont tombés pour la France. Ces hommes ont combattu avec courage et dévouement pour nos couleurs. Aujourd'hui, ils reposent dans la mémoire nationale et nous avons, nous aussi, le devoir de les n'oublions pas les souffrances des civils, victimes de la guerre ou fauchés par un attentat. Nous pensons à toutes les femmes et à tous les hommes dont les destins ont été bouleversés par ces pensons aux Français rapatriés qui ont abandonné une terre qu'ils aimaient tant et qui ont souffert de ce déracinement. Nous pensons également aux harkis qui ont été contraints de quitter leur terre natale et qui ont été accueillis dans des conditions indignes en l'histoire s'empare de cette période dont la mémoire demeure, aujourd'hui encore, vive et plurielle. Afin que les jeunes générations aient une juste compréhension de ce conflit, il est nécessaire d'assurer par l'éducation la transmission de la connaissance et de ces mémoires. N'oublions jamais les femmes et les hommes qui ont participé ou qui ont subi ces conflits et ces combats. C'est le sens de cette commémoration aujourd'hui. Vive la République, vive la France !Arnaud LatilMaire de Carqueiranne
Cesamedi matin 5 décembre, c’est la journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. La cérémonie à Etréchy est voulue à l’identique du 11 novembre marquée par le confinement et les contraintes sanitaires réduisant le nombre de participants.
À l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, un dépôt de gerbe aura lieu le samedi 5 décembre au monument aux morts de la commune. Conformément aux recommandations liées à la crise sanitaire, la cérémonie se tiendra en comité restreint et ne sera pas ouverte au public. Pour en savoir plus sur cette commémoration informations historiques et mémorielles, consultez le site web Discours de Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
Journéenationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Une cérémonie est organisée le dimanche 5 décembre 2021 au monument aux morts de la commune de L’Isle-Adam et au monument aux morts de la commune de Parmain. Au moment de la parution de cet article, les conditions sanitaires vous
Monument aux Morts "Amboise à ses morts / 1914-1918" Voir les informations pratiques La cérémonie d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, se déroulera dans le strict respect des règles sanitaires le samedi 5 décembre à Amboise. En application des directives préfectorales, le nombre de participants reste limité à six personnes ; par conséquent la cérémonie n'est pas ouverte au public. La cérémonie est organisée conjointement par la Municipalité et l’Union Nationale des Combattants. Assistez en direct à la cérémonie en vous connectant à la page Facebook "Ville d'Amboise" à 10h45 samedi 5 décembre. Déroulé de la cérémonie 10h45 Rassemblement devant le Monument aux Morts ; 11h00 Cérémonie - montée des couleurs - dépôt d’une seule gerbe commune et discours. Dans ce contexte très particulier, il n’y aura pas cette année, de remises de décorations ou de médailles. Avec l’espoir de jours meilleurs à venir, celles-ci seront reportées en 2021. Seront présents Pour la Ville d’Amboise Monsieur Thierry BOUTARD, Maire d’Amboise ; Madame Josette GUERLAIS, Adjointe au Maire, déléguée aux affaires patriotiques ; Pour l’UNC - section d’Amboise Monsieur Yves SAVONNEAU, Président ; Monsieur Gérard RIVAL, Secrétaire ; Monsieur Michel FONTENEAU, Maître de cérémonie ; Monsieur Antoine SEIGNEURIN, Porte-drapeau. Date 5 déc. 2020 Infos pratiques Localiser Square du 11 novembre et du Souvenir Français - Quai du Général de Gaulle 37400 Amboise Accès Monument aux Morts "Amboise à ses morts / 1914-1918" Square du 11 novembre et du Souvenir Français - Quai du Général de Gaulle 37400 Amboise
Depuis2003, une "Journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie" a déjà été établie au 5 décembre, date sans aucune connotation historique choisie par le
Cérémonie du 5 décembre au Mémorial AFN24 lls étaient venus nombreux pour la commémoration des morts de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie, au mémorial de Coursac. Pour cette journée nationale du 5 décembre, présidée par la préfète de la Dordogne Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, accompagnée du maire de Coursac Pascal Protano, la conseillère départementale Mireille Bordes et Hubert Chazeau Président de l’association des Anciens combattants et prisonniers de guerre d’Afrique du Nord ACPG-CATM, autour des drapeaux de l’association des Anciens Combattants Prisonniers de Guerre et Combattants d’Algérie, Tunisie et Maroc ACPG-CATM qui ouvraient la cérémonie. Comme chaque année, la cérémonie patriotique était l’occasion de décorer plusieurs récipiendaires. Ont été décorés par le délégué militaire départemental le lieutenant-colonel Arnaud Dartencet de la médaille Militaire Daniel Esnaul, Jacques Chabrol et Jean-Pierre Barnetche, Chevalier dans l’ordre National du Mérite Ahmed Midoun et Denise Abier et Médaille reconnaissance de la Nation, agrafe Indochine Jean Bellanger. Les enfants de l’école de Coursac et leur directrice Corinne Calmels ont chanté la Marseillaise au côté du chanteur Kadamé et ont déposé chacun une rose. André Schmitt a lu le message commun aux associations, et la préfète celui de Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire.
Lacérémonie commémorative de la Journée nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie se déroulera au square Jules

Depuis une loi de 2012, le 19 mars est la journée nationale du souvenir des victimes de la guerre d'Algérie. Mais cette date est critiquée par une partie de la classe politique, des rapatriés et des date douloureuse. La France commémore samedi 19 mars le 60e anniversaire des accords d'Evian et du cessez-le-feu en Algérie. Lors d'une cérémonie organisée à l'Elysée où quelque 200 témoins de la guerre ont été conviés appelés, combattants indépendantistes, harkis et rapatriés, Emmanuel Macron a déclaré que cette date "ne fut ni le début de la paix, ni la fin de la guerre". Le candidat à sa réélection a ajouté "Cette date ne peut ni être la seule, ni être reniée, bousculée, oubliée." Car depuis la loi du 6 décembre 2012, le 19 mars est la "journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Mais cette date continue d'être rejetée parmi les harkis et rapatriés et au sein d'une partie de la droite et de l'extrême droite. Explications. Le 18 mars 1962, après huit ans de guerre, la France et les représentants du gouvernement provisoire de la République algérienne GPRA signent les accords d'Evian dans lesquels Paris reconnaît l'indépendance de l'Algérie, l'intégrité de son territoire et de son peuple. La France s'engage à évacuer progressivement ses troupes d'Algérie et à instaurer un cessez-le-feu le lendemain à midi. Des pieds-noirs, harkis, anciens combattants estiment cependant que ces accords ne marquent pas la fin de la guerre puisque les violences se sont poursuivies jusqu'à l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Le 26 mars 1962, par exemple, lors de la fusillade de la rue d'Isly, à Alger, des soldats français ouvrent le feu sur des dizaines de manifestants opposés à l'indépendance de l'Algérie. Le bilan précis de cette tuerie reste inconnu à ce jour. Le 5 juillet 1962, alors que les habitants célèbrent l'indépendance de leur pays, au moins 700 pieds-noirs et Algériens ayant choisi la France sont massacrés en quelques heures à Oran, sous le regard passif de l'armée française. De son côté, l'Organisation de l'armée secrète OAS, qui refuse le cessez-le-feu, redouble de violence, faisant des dizaines de morts et de blessés dans des attentats et assassinats ciblés. De nombreux enlèvements et l'exode douloureux de milliers de rapatriés et de supplétifs musulmans ayant combattu auprès de la France ont également lieu après le 19 mars. Entre 55 000 à 75 000 harkis, notamment, ne sont pas autorisés à rejoindre la France et sont victimes de massacres et de représailles en Algérie, rappelle France Culture. "Pour nous, cette date ne marque pas la fin de la guerre, mais le début du génocide harki avec des milliers de massacres", déplore Hacène Arfi, président de l'association Coordination Harka, auprès 20 Minutes. "La guerre d'Algérie a fait un nombre de victimes triple après sa fin 'officielle' qu'avant !", dénonce dans Le Figaro le général Hervé Longuet, président de l'Union nationale des combattants UNC. Au sein de la droite et de l'extrême droite, la polémique enfle dès 2012. Dans une tribune publiée dans Le Figaro en 2016, l'ancien chef d'Etat Nicolas Sarkozy estime que "choisir la date du 19 mars ... c'est considérer qu'il y a désormais un bon et un mauvais côté de l'Histoire et que la France était du mauvais côté." Le maire de Nice, Christian Estrosi alors LR, refuse de commémorer le 19 mars dans sa ville, date qu'il qualifie de "provocation inqualifiable à l'égard des rapatriés et des harkis". En 2014, le maire de Béziers, Robert Ménard extrême droite, décide de débaptiser la rue du 19 mars 1962 pour lui donner le nom d'un officier partisan de l'Algérie française. Dix ans plus tard, les critiques n'ont pas cessé. La candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse, s'est engagée si elle était élue à trouver "une autre date" que le 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie, car "80% des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian", a-t-elle affirmé jeudi. "A l'évidence, le 19 mars ne marque pas la fin du conflit algérien. Quatre-vingts pour cent des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian." Valérie Pécresselors d'un déplacement à Nîmes Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, a également rappelé sur France Inter qu'elle contestait "depuis longtemps" cette date car "il y a eu des dizaines de milliers de harkis qui ont été sauvagement assassinés" après le 19 mars 1962. Pour l'historien Gilles Manceron, ces critiques illustrent un "réveil du projet colonial". "C'est un fait qu'il y a eu encore des victimes après le 19 mars en Algérie et en France. Mais si elles ont existé, c'est en raison du refus de l'OAS de reconnaître l'indépendance et l'application des accords d'Evian", expliquait-il à France 24 en 2016. "Il y a eu après le 8 mai 1945 encore de nombreux Français tués dans le Pacifique, notamment dans des camps japonais. Cela ne nous empêche pas de dire que le 8 mai marque la fin de la Seconde Guerre mondiale", rappelle-t-il. "C'est un affrontement très franco-français ... on ne peut pas rester dans des mémoires communautaires", pointe de son côté l'historien Benjamin Stora auprès de L'Indépendant. "On ne peut pas vivre éternellement dans les accusations les uns des autres." Dans son rapport sur les mémoires de la guerre d'Algérie remis à Emmanuel Macron, il préconise de commémorer différentes dates symboliques. Parmi elles, le 19 mars, mais aussi le 25 septembre hommage aux harkis ou encore le 17 octobre 1961 répression de la manifestation des travailleurs algériens en France.

Cérémoniedu 5-Décembre. Le maire François Bonneau et Françoise Costa devant la tombe de Francis Costa. La cérémonie en hommage aux Morts pour la France lors de la guerre d’Algérie et Aujourd’hui a eu lieu la cérémonie du 5 décembre en hommage aux combattants de la guerre d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Étaient présents Monsieur Peguet Président de CATM, Monsieur Genty Président de la FNACA, Monsieur Garnier Président du Souvenir français et leurs porte drapeaux. De plus, de nombreux élus dont Monsieur Gouverneur Conseiller Départemental, Monsieur Charpentier Maire de Wassy, les sapeurs-pompiers, le major Huguenin ont participé aussi à cette cérémonie. Articles similaires Dimanche5 décembre aura lieu la cérémonie d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie de 1952 à 1962. Retrouvez le programme de la cérémonie organisée par l'Union des Anciens Combattants : Dernières actualités. Fin de l'alerte " POLLUTION" plus d'infos Interdictions circulation et stationnement Publié le 08/12/2020 à 0510 , mis à jour à 0510 Dans le cadre d’une cérémonie tenue à huis clos en raison de la situation sanitaire actuelle, le maire Raphaël Bernardin et son adjoint en charge du devoir de mémoire Stéphane Bergonnier ont rendu hommage aux "morts pour la France" de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie ce samedi 5 décembre à 14 h 30. La cérémonie s’est tenue au monument aux morts place Soul. Anciennes colonies et protectorats français, l’Algérie, le Maroc, et la Tunisie accèdent tous les trois à l’indépendance en 1962 pour le premier et 1 956 pour les deux autres pays après des conflits meurtriers pour les deux camps. Du côté français, 1 419 125 militaires ont été engagés dans la seule guerre d’Algérie, pour un bilan final estimé à 23 196 morts et 60 188 blessés. A cette occasion, un extrait du message du 5 décembre 2020 a été lu, envoyé par Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants. "Parce que cette histoire est complexe, sa mémoire est plurielle. Parce que cette histoire est la nôtre, il est nécessaire de continuer son enseignement et de permettre sa juste compréhension". Hommageaux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Annonces Légales. Se connecter. Abonnez-vous pour 1€ Menu. Actualités; Communes; Faits Divers; Sports; Loisirs; En Continu; Annonces; Participez; S'abonner. Rechercher. Se connecter. Le lycée de Nangis honore la mémoire des morts pour la France lors de la Guerre d’ classe de seconde 2 a travaillé en App, avec Madame Bourillon et Noémie, sur la guerre d’Algérie. Certains ont travaillé sur les trois nangissiens tués lors de ce conflit qui a débuté en 1954, d’autres ont présenté le contexte international des années 1954 1957 date de décès du troisième nangissien. D’autre enfin ont réalisé des panneaux sur la guerre avec des photos, des statistiques. Ce travail était présenté le 5 décembre huit élèves présents ont ainsi pu évoquer Eloi Vaugein, Jacques Lalot et Michel de moulin, décédés en 1956 et 1957, ils étaient âgés de 22 à 37 ans. Puis ils ont présenté leurs panneaux à la cinquantaine de personnes présentes anciens combattants notamment, élus, parents…. Cérémoniedu 5 décembre en hommage aux victimes de la guerre d'Algérie 12 14 Edition nationale - 05.12.2003 - 00:17 - vidéo Controverse sur le choix de la date de cette cérémonie : pour certains combattants, le 19 mars eut été plus judicieux car

Le 5 décembre est la journée nationale d’hommage aux morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. A cette occasion, les membres de l’amicale des Anciens Combattants et du Souvenir et M. le Maire Alain Maratrat se sont réunis en fin de matinée devant le monuments aux morts pour rendre hommage aux hommes tombés au cours de ce conflit et notamment à Maurice Zazzali, originaire de Martin-Église et décédé au cours de ce dernier. Après avoir lu le message de Mme Geneviève Darrieussecq, M. le Maire a déposé en compagnie du président de l’amicale des Anciens Combattants et du souvenir une gerbe au pied du monument aux morts avant d’observer une minute de silence. Télécharger PDF, Inconnu

Uneforte délégation du Souvenir Français, dont les jeunes porte-drapeaux, assistait le dimanche 5 décembre 2021 à la cérémonie départementale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Depuis 2003, la France consacre la journée du 5 décembre à ceux qui sont morts pour
Josette Letellier, présidente de la section de Louviers, lit le message de la FNCPG-CATM-TOE. Hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie Ce dimanche 5 décembre 2021, Louviers rendait hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie lors d’une cérémonie officielle. Après la lecture du message de la fédération FNCPG-CATM-TOE par Josette Letellier, sa présidente locale, l’adjointe au maire, Anne Terlez, a lu le discours de la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées, Mme Geneviève Darrieussecq En cette journée nationale, nous nous rassemblons pour renouveler l’hommage de la Nation aux morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la nous souvenons également des victimes civiles. Il y a 60 ans, la guerre d’Algérie entrait dans sa quatrième année. Après les espaces frontaliers et les paysages accidentés des Aurès et de la Kabylie, elle avait gagné Alger. Un pas supplémentaire dans la violence était franchi. En 1958, cette guerre était à l’origine de la chute d’une République et de l’avènement d’une y a 60 ans, des soldats de métiers, des centaines de milliers de jeunes hommes appelés ou rappelés sous les drapeaux et des membres des forces supplétives combattaient pour la France. Alors que la conscription battait son plein, toute une génération d’appelés a eu 20 ans dans les Aurès ». Elle y a découvert le visage de la guerre d’Algérie. Une guerre âpre et éprouvante ! Violente ! Brutale ! Une guerre qui marque pour la de soldats combattants, tant de familles concernées, tant de conséquences sur notre histoire ainsi, c’est la société tout entière qui a été impliquée dans ce conflit de décolonisation. De 1952 à 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d’hommes ont servi nos armes. 70 000 ont été blessés, 25 000 sont tombés pour la France. Ces hommes ont combattu avec courage et dévouement pour nos couleurs. Aujourd’hui, ils reposent dans la mémoire nationale et la France les honore. Nous n’oublions pas les souffrances des civils, victimes de la guerre ou fauchés par un attentat. Nous pensons à toutes les femmes et à tous les hommes dont les destins ont été bouleversés par ces combats. Nous pensons aux Français rapatriés qui ont abandonné une terre qu’ils aimaient tant et qui ont souffert de ce pensons également aux harkis qui ont été contraints de quitter leur terre natale et qui ont été accueillis dans des conditions indignes en pensons aux disparus. A ces hommes et à ces femmes, civils et militaires, dont la trace a été perdue. Les armes se sont tues depuis 56 ans. Progressivement, l’histoire s’empare de cette période dont la mémoire demeure, aujourd’hui encore, vive et plurielle. Afin que les jeunes générations aient une juste compréhension de ce conflit, il est nécessaire d’assurer par l’éducation la transmission de la connaissance et de ces cela, nous ne devons pas oublier les femmes et les hommes qui ont participé ou qui ont subi ces conflits et ces combats. C’est le sens de cette journée nationale. » Après le dépôt des gerbes, une minute de silence a été suivie à laquelle ont été associés la mémoire de Maxime Marchand, la mémoire du Maréchal LECLERC pour le 74ème anniversaire de sa disparition tragique.
Honoréslors des cérémonies du 5-Décembre Neufchâteau Honorés lors des cérémonies du 5-Décembre Par Vosges Matin - 13 déc. 2021 à 22:29 - Temps de lecture :

Une cérémonie commémorative pour la journée d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie s’est déroulée ce 5 décembre devant le monument aux morts du village. En présence de Monsieur le maire Guillaume Rossic, de quelques édiles municipaux et des porte-drapeaux, René Fournier, président des Anciens Combattants, a rappelé qu’après les accords d’Évian signés en mars 1962, de nombreux soldats, civils, familles de harkis ont été les cibles de représailles faisant de nombreuses victimes. C’est en application du décret de 2003 suivi d’une loi en 2005 que la mémoire de toutes ces victimes est honorée ce moment d’hommage s’est déroulé en comité restreint, covid-19 oblige.

Cérémoniedu 5 décembre 2020. En hommage aux « Morts pour la France » de la guerre d’Algérie et des Combats du Maroc et de la Tunisie. *Cérémonie en comité restreint. Retour en images : Dernières actualités. Un été dynamique avec Mon village vacances ! Voir la suite. Une charte « zéro déchet plastique » pour une plage plus propre . Voir la suite. Votre C’est Jacques Chirac qui en 2003 a instauré cette Journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ». À cette date, un an plus tôt, il avait inauguré le Mémorial situé sur le Quai Branly à Paris sur lequel sont inscrits les noms des soldats français tombés en Algérie – y compris après le cessez-le-feu » théorique du 19 mars autres journées de commémoration s’ajoutent à cette date neutre » du 5 décembre. Depuis 2003 aussi, une Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives », le 25 septembre. Et depuis 2012, la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc », le 19 contexte de fortes tensionsLorsqu’en 2003 Jacques Chirac choisit la date du 5 décembre, cela fait trois ans que la mémoire de la guerre d’Algérie occupe le débat public. L’année 2000 est celle de l’explosion des tensions. Lors de son voyage en France, le président algérien Abdelaziz Bouteflika évoque la nécessité de rectifier l’image parfois déformée de certains épisodes de la colonisation ».En juin 2000, le général Massu reconnaît les faits de torture rapportée par Louisette Ighilahriz et à l’automne, les témoignages sur la torture affluent au journal L’Humanité qui publie l’ Appel des douze » en faveur d’une prise de position officielle. L’année suivante est marquée par les révélations du général Aussaresses et sa comparution en justice. C’est un moment à la fois de cristallisation et de déflagration mémorielle, analyse l’historien Tramor Quemeneur, spécialiste de la guerre d’Algérie. En 2003, à l’occasion de l’année de l’Algérie en France, Jacques Chirac choisit une date de commémoration qui ne risque pas d’enflammer un peu plus les débats, une date par défaut en quelque sorte. »Une date dépourvue de sens historiqueLes échanges souvent houleux sur le choix de la date du 19 mars – proposition de loi adoptée par l’Assemblée Nationale en 2002, finalement entérinée par le Sénat en 2012 – montrent assez combien ce choix politique n’a pas mis fin aux polémiques. Cette date du 5 décembre ne contente personne, poursuit Tramor Quemeneur, elle ne peut participer à une réconciliation des mémoires car elle est désincarnée. Elle n’inscrit pas de véritable espace de commémoration. »Face à ce constat, nombre d’historiens sont partisans d’une clarification mémorielle » au profit du 19 mars 1962, qui leur semble présenter un intérêt majeur faire sens pour tout le monde. Choisir la date le cessez-le-feu ne signifie pas qu’on occulte les violences qui ont eu lieu après, argumentent-ils encore. Et de citer d’autres dates, consensuelles celles-là, qui ne marquent pas pour autant la fin réelle des conflits celle du 8 mai 1945 qui n’implique pas l’oubli de Hiroshima ou Nagasaki et celle du 11 novembre 1918, alors que la démobilisation a lieu en sujet délicat pour Emmanuel MacronEn ce qui concerne la guerre d’Algérie, la multiplicité des dates de commémorations est d’autant moins satisfaisante qu’elle organise une dispersion des mémoirespropice à la surenchère, souligne l’historienne Sylvie Thénault, spécialiste de la colonisation en Algérie et de la guerre d’indépendance algérienne. Emmanuel Macron doit réunir les mémoires autour d’une seule date. Même s’il est évidemment impossible politiquement de rayer les autres, il pourrait distinguer le 19 mars par une cérémonie officielle. »Lors de son déplacement en Afrique, le président a reconnu une nouvelle fois l’existence des crimes de la colonisation et précisé, dans un entretien à TraceTV dimanche 3 décembre, qu’en ce domaine, la réparation est mémorielle ». Le choix de la date de commémoration revêt dès lors une importance particulière. L’absence de décision politique n’est pas un facteur d’apaisement, conclut Tramor Quemeneur. Lui qui connaît la pensée de Paul Ricœur le sait on ne peut se projeter sans faire état une fois pour toutes du passé vécu. » a2UKCBN.
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